Les temps sont durs pour les quelques faux Catho' que compte l'UMP (i) car de plus en plus de gens comprennent que «à cause du vote catholique, il importe à la droite financière d'entretenir l'illusion d'une opposition morale entre la gauche libérale et les libéraux de droite» (ii)… Alors FamilleChrétienne (iii) hebdo' dévoué au rabattage des Catholiques dits «de droite» (iv) y va de son petit billet, quand Jean-Pierre Raffarin prend le chemin de (v).
Le substrat libéral de l'UMPS…
…fonde sa diversité mondaine
Mais FC mise sur le mauvais cheval, pour redorer le blason crotté de l'UMP. C'est que les pousse-caca ne font pas mystère de leurs parrains, quand ils ont le vent en poop (en anglais dans le texte): «the creation of GayLib was supported by Jean-Pierre Raffarin, Philippe Douste-Blazy, Alain Juppé and François Baroin» (vi). Eternellement reconnaissant(e) mais sans jeu de mots, GayLib enfonce le clou et «remercie Jean-Pierre Raffarin pour tout ce qu’il a fait pour les homosexuels» (vii).
Dis, Jean-Piêêêrehhh'…
…tu diras une prière pour les trans', à Compostel' ?
Aux jobards qui objectent que la Manif' pour tous a changé la donne, dans un parti qui se donne (par derrière) à la Banque (viii) ou dans les locaux de GayLib (vi), Tristan Maupoil rappelle que «Jean-François Copé a nommé Emmanuel Blanc, fondateur de Gaylib, secrétaire national de l'UMP chargé de la lutte contre l'homophobie» (ix). Maupoil poursuit et dit (avant de se mordre les lèvres?) que «les militants de la Manif' pour tous parlent de «trahison». Ce mot amusera les lecteurs d'Alexandre Meyer (FC) qui promet que «la Manif' pour tous ne s’alliera à aucun parti politique» (x)…
Protégée par Sarkozy, comme par Flanby, une fémen' s'invite à la Manif' récupérée…
…et rappelle l'allégeance de l'UMPS :
Je ferme la parenthèse sur la jobardise composée des demi-mondaines de l'hebdo' catholique (?) de l'indigence cultivée, pour poser la cerise sur le gâteau: «l’influence de GayLib sur l’UMP est indiscutable», selon le Vice-président Emmanuel de la Pagerie (xi). Ce n'est pas Emmanuel Blanc qui dira le contraire.
«Nous redresserons la crédibilité de l’opposition! 1ère étape: éthique et transparence» (15/7/2014)
Qui se souvenait du lapsus des retraites (xii) savait déjà que la préoccupation anale et l'occupation vénale de Raffarin avaient, au figuré ou dans nos poches, le même objet: vous et moi, qui avons compris que la licence morale légiférée et la libéralité financière qui vide nos tirelires, sont deux doigts de la même main - le dit substrat libéral de l'UMPS
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(iii) FC appartient à Média Participations. Cette Maison d’édition est dirigée par Vincent Montagne, «attaché aux valeurs de l’humanisme intégral» (L'Express du 1/10/2004). Média Participations possède aussi Pilote, magazine érotico-libertaire pour ado' ; l'humanisme du nu-intégral contre lequel Bénédicte Drouin met en garde, dans un papier de FC: «Étienne, rescapé de la pornographie, il avait 15 ans à l’époque» (16/6/2014).
Qui Pilote FC…
…quand GayLib pilote l'UMP?
(iv) Samuel Pruvot, "Nicolas Sarkozy-François Hollande: le choc des valeurs", FC, le 30/4/2012, après que Sarkozy ait lancé à Michel Onfray (philomag.com, 8/4/2007): «la liberté, c'est de transgresser»
(v) Mary de Montalembert, "Un ancien ministre sur le chemin de Compostelle", FC, 16/6/2014
Jean-Pierre tient la chandelle pour GayLib et Mary la tient pour Jean-Pierre…
… hiérarchie de la servilité, de GayLib à l'hebdo' qui s'entiche d'esprit missionnaire
Le pélerin Raffarin demande à Samuel Pruvot (iv): «pourquoi la religion serait-elle une prison? (...) je ne suis pas le représentant des catholiques dans ma famille politique» (FC, 9/4/2010).Autrement dit, aux électeurs catholiques: «ma religion ne représente rien en politique; c'est à prendre (à l'UMP) ou à laisser (au PS)»
(vi) ou, en français: «la fondation de GayLib fut parrainée par Jean-Pierre Raffarin, etc» en.wikipedia.org (vii) Emmanuelle Cosse, "GayLib regrette déjà Jean-Pierre Raffarin", Têtu, 31/5/2005
(ix) "UMP: la nomination contestée d'un responsable anti-homophobie", Le Figaro, 6/5/2014
(x) "3 minutes en vérité" ou le vœu pieux d'un jobard de bonne famille, FC, 6/3/2014
(xi) Projet collectif "Mariage homosexuel & homoparentalité", Sciences Po'
(xii) Raffarin, qui s'apprêtait à prendre le citoyen par derrière, cassa l'effet de surprise en disant, à propos des retraites: «notre système, c'est la capitalisation. Ce que je veux sauver, c'est la capitalisation»*. Le lecteur mesurera la servilité des merdia à la botte, à la difficulté qu'il éprouvera en cherchant trace de ce lapsus… On souhaiterait presque que l'UMPS, courroie de transmission de la Commission européenne, s'occupât seulement des homo', quand on mesure la régression sociale que ces larbins de la Banque accomplissent sur commande * Rémi Barroux et Jean-Baptiste de Montvalon, "Jean-Pierre Raffarin veut faire cotiser les fonctionnaires plus longtemps", Le Monde du 4/2/2003 Pascal Jacob Famille Chretienne Laurent Cervoni Edifa
Sujet: vos courriers électoraux de ces derniers jours
Mesdames,
Selon la Théorie du Genre - la Théorie qui «n'existe pas» - je peux tous vous appeler «Mesdames», puisque, de manière active ou avec la passivité du pantalon tombé sur les chevilles vous favorisez la promotion de cette théorie (ii)… Eh oui; celle-ci va dans les deux sens (c'est aussi ça la démocratie) comme un aller-et-retour entre vos cuisses ouvertes aux saillies du roi Fric.
…l'indulgence de l'UMPS, pour le mime fellateur qui met en scène sa catharsis
Mesdames, donc, vous avez des compétences hors pair en matière de fellation; je suis int je connais quelqu'un qui est intéressé par la servilité alimentaire dont vous faîtes preuve, aux tapins de l'€, l'Europe, l'OTAN, la Banque, l'extrême-droite israélienne (le CRIF), l'Oncle Sam et tout tapin à venir, puisque la turlutte et ses retombées font votre ontologie. Veuillez s.v.p. me faire savoir le coût de vos prestations (avec ou sans déglutition); je ferai suivre…
Ah, j'allais oublier le dernier tapin: le Marché transatlantique, soit pour l'UMPS le marché qui «n'existe pas» (comme la Théorie) mais que vous honorez de votre complaisante discrétion (UMPS) ou fausse opposition - Front de Gauche, NPA…
Le grand écart du Front de gauche: être contre le Marché transatlantique mais pour l'Europe sans frontières…
Persuadé que le récent écart de language de Radoslaw Sikorski (iii) n'éprouvera pas votre fidélité orale, je me permets de vous faire ce petit hommage: une invitation à acheter un maillot patriote, chez Kontre-Kulture (iv). Impatient de vous revoir, Place de Grève et moins crâneuses,
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(i) Le NPA d'Olivier Besancenot, par exemple: déraison œdipienne de l'anti' ou raison euclidienne* du nanti? Regarder les deux vidéos
Besancenot, petit télégraphiste de la Banque…
…Celle-ci ne défera pas le mythe du révolutionnaire qui lui sert la soupe: l'Europe sans frontières
* Euclide: «la boucle est le chemin le plus court, entre la Banque et le NPA». Rue89, fondation aussi subversive qu'un propos convenu, aussi indépendante qu'une phalange de doigt vole donc au secours de Besancenot, quand on dit qui remplit la gamelle de ce poupon révolutionnaire: «non, les médias ne protègent pas un Besancenot qui roule sur l'or», rue89, 30/10/2008.
(ii) soit quatre appuis sur le matelas, quand Hervé Mariton se donne en levrette, en deux tableaux ("L'hyperbole du bon Samariton - Lettre ouverte", 1/3/2014, jaisson.over-blog.com)
Mariton, candidat à la présidence de l'UMP… (Libération, le 5/6/2014)
…parti qui ne reviendra pas sur le mariage homo' (Xavier Bertrand, l'Express du 20/11/2012)
(iii) Sikorski, Chef de la diplomatie polonaise, en janvier 2014: «nous entrons en conflit avec l'Allemagne, avec la Russie, et nous allons considérer que tout est super, car nous avons fait la pipe aux Américains» (La Croix du 23/6/2014).
(v) "Qui gouverne réellement la France et l’Europe", conférence de François Asselinea (27/4/2012) ancien Inspecteur général des Finances et collaborateur du gouvernement d'Edouard Balladur, Président de l’UPR:
Laurent Cervoni Pascal Jacob Ouest-France Ouest France Eric de Grandmaison
Il y a quelques jours, Jérôme Kerviel, le fameux courtier repenti mais mal en cour, disait à Darius Rochebin, de la Radio Télévision Suisse (RTS) que la spéculation continuait de plus belle; les banques creusent le gouffre financier où on vient de précipiter l'Ukraine [1]…
Moins droit dans ses bottes mais bien né[2],Laurent Mortreuil, qui concevait en 2010 les «nouveaux produits financiers» de la SociétéGénérale - les denrées alimentaires! - se mire dans sa bonne conscience [3] ad nauseam (nostram): «je connais le prénom de la femme de ménage de la Salle des Marchés». Notre professeur d'anglais au Collège Sainte-Croix de Neuilly avait un bon mot pour cette engeance: «petits salauds de bonne famille» [4]… Olivier de Schutter*, dans Le Monde du 8/6/2011: «l'impact de la spéculation financière sur la flambée des prix alimentaires est désormais largement reconnu». * rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation
«Ma banque fait vivre 160.000 personnes»[5] (nous sommes l'objet de notre philanthropie)
Ezra Pound : « on ne fait plus la différence , entre le producteur et le corrosif» ("Le travail et l'usure" p.45)
Avant de refermer le Bottin mondain pour notre vieux professeur, je rappelle l'invitation de la Fondation de Servilitépolitique, au Bal des Faux-culs qui sera ouvert par Pierre de Lauzun, Directeur de la Fédération bancaire française et auteur de "L'Evangile, le chrétien et l'argent", ancien directeur de Goldman Sachs et membre du Conseil scientifique de la dite Fondation - un «salaud de bonne famille»… Mortreuil sera sûrement de la fête; je gage que Kerviel n'est pas invité.
«Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé» (Jésus, selon Saint Luc, chapitre 18, verset 4)
En attendant de remplir son carnet de bal, Mortreuil est devenu l'Administrateur général de la SG, au Bénin [8], après avoir développé sa «conscience sociale» [6] en Salle des Marchés. Je résume «l'être social» [6] de ce fils-à-papa: 1. corbeille sous le pied, lutiner la Béninoise, 2. rincer son mari en spéculant sur les céréales, à la corbeille, 3. lui prêter du blé pour acheter le sien (!) 4. lui parler au Bénin (et sans rire) de la Doctrine sociale de l’Église.
«Qui vous a appris à essorer la serpillière, Mortreuil?»
- la femme de ménage, une Béninoise formidable
Cette doctrine est aussi l'alibi du banquier catho' [9], comme l'antiracisme est celui de la gauche-bobo quand l'immigration fait pression sur les salaires [10]… De la Salle des Marchés, à la Direction de la France-Afrique ou de la SG, Mortreuil a fait le tour de la politique économique et sociale de Sarkollande: on affame l'Afrique et on l'appelle par son prénom, quand son petit personnel affamé vient faire baisser les salaires en métropole (la dite pression); même en prison, Kerviel est plus respectable.
Alain Soral (E&R): «l'idéologie transgressive gauchiste est la condition morale du capitalisme financier»…
…et la transgression sociale du petit bourgeois (la femme de ménage) absout la transgression morale du «petit salaud de bonne famille»: la spéculation alimentaire
Mais Mortreuil plaidera la bonne volonté. Je ne doute pas de sa bonne foi; celle-ci est l'atavisme d'une classe sociale qui crache dans la soupe en se plaignant [9] qu'on «privilégie les malfaiteurs par rapport à leurs victimes» (Les Echos, 12/4/2013)… Je suis de celles-ci, Mortreuil, comme la plupart des Français. Prenez garde à vous, quand la «conscience sociale» du populo' [6] s'invite dans les beaux quartiers: il y a des gifles qui se perdent, quand, après votre autosatisfecit de conférence [11], j'entends Kerviel, votre ancien collègue, dire que la Banque s'empifre, aujourd'hui comme jamais.
Pie XI, entre les deux Guerres, au banquier catho' entre deux eaux:
Pie XI, avant les gifles et le grand Soir de Pie XII (en exergue): «Ce qui, à notre époque, frappe tout d'abord le regard, ce n'est pas seulement la concentration des richesses, mais encore l'accumulation d'une énorme puissance, d'un pouvoir économique discrétionnaire, aux mains d'un petit nombre d'hommes (…) C e pouvoir est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l'argent, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir (…) sans leur consentement nul ne peut plus respirer. Cette concentration du pouvoir et des ressources, qui est comme le trait distinctif de l'économie contemporaine, est le fruit naturel d'une concurrence dont la liberté ne connaît pas de limites ; ceux-là seuls restent debout qui sont les plus forts, ce qui souvent revient à dire, qui luttent avec le plus de violence, qui sont le moins gênés par les scrupules de conscience»
Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que Je répandrai de Mon Esprit sur toute chair (Actes des Apôtres, Ch.2, v.17)
Le danger que vous faîtes courir à l'Eglise en inversant ses valeurs (i) force ma plume, Mortreuil [12]; celle-ci est impérieuse, quand vous parlez au nom du Renouveau charismatique. Car vous faîtes passer le mal (ii) pour le bien (iii) (j'ai déjà cité George Orwell) et le parasite pour le producteur (j'ai déjà cité Ezra Pound); vous êtes pervers, injuste et indécent. (i) la Crèche inversée quand vous couchez Mammon dans la Mangeoire [2] (ii) la spoliation [4], en général, la spéculation alimentaire [7], en particulier (iii) la Doctrine sociale de l'Eglise, en France ou au Bénin
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Addendum
Le 28/9/2017, les Mortreuil m'ont fait parvenir l'injonction suivante, par OverBlog.com:
Monsieur,
Nous avons constaté que vous avez inséré sur un post
http://... de votre blog «jaisson.over-blog.com» un enregistrement vocal nous concernant sans notre autorisation ainsi qu’une photo nous identifiant, en plus de celle relative à la cérémonie religieuse de notre mariage (à laquelle vous n’étiez pas convié).
Par ailleurs, vous faites état dans ce post de notre appartenance à la Communauté de l’Emmanuel ce qui relève de l’intimité de notre vie privée. Or, nous n’avons pas donné notre accord à la diffusion d’informations relatives à notre religion.
Nous vous rappelons que vous êtes en violation de la loi et que vous encourez pour ces délits des sanctions pénales.
En conséquence, nous exigeons le retrait dans les plus brefs délais (24 heures) de la totalité de ce post de votre blog qui porte atteinte à notre vie privée.
A défaut de réponse de votre part ou de réponse défavorable, nous pourrions envisager une action judiciaire.
Ines et Laurent Mortreuil
En d'autres termes, «dites ce que je fais, si vous voulez, mais ne dites pas en qualité de quoi
je ne devrais pas le faire car, parmi les
salauds
que je cotoie, je peux porter beau, tant que personne ne dit que
le roi est nu».
Depuis son pet de cheval,
Mortreuil a fait ramasser ses fientes dans les sites catholiques de la toile; notamment dans celui de la paroisse du
Sacré-Coeur de Wadon*
où il s'était produit en octobre 2013 avec sa femme. Que voir dans sa démarche, sinon un aveu de culpabilité morale?
Reste, avant de clore cette parenthèse, à poser la cerise sur un gâteau avarié. Par une parente de mon épouse,
qui est une amie de la famille de notre cador, je sais qu'on muta ce dernier au Bénin, comme on envoie un cadre au placard,
après qu'un de ses collègues, qui lui donnait la sainte Communion à l'Emmanuel, l'eût poignardé dans le dos, pour ainsi dire,
et eût ainsi éloigné un concurrent du Siège... Même entre une fourchette à poisson et le couteau appareillé, la racaille d'en-haut n'est pas plus élégante que celle d'en-bas
* diocèse de Porto Novo, au Bénin
[1] «Le nouveau pouvoir ukrainien se couche devant le FMI» (E&R, 18/3/2014) et «l’Ukraine vient d’envoyer ses 33 tonnes d’or à New York», comme les media prostitués ne vous l'ont pas dit (24hgold.com, 13/3/2014).
Israel24.news le 2/3/2014: «Qui sont ces anciens soldats israéliens parmi les combattants de rue dans la ville de Kiev ?»
…des transporteurs de fonds ?
Quand «la féminisation est, pour ceux qui règnent sur la social-démocratie néo-libérale, un indéniable facteur d'obéissance» (i), l'Empire se sert d'une femme: Pauline Quillon (ii), demi-mondaine qui s'ébaudit de «l’âme chrétienne du Printemps de Kiev» (iii) quand un protégé de George Soros devient le ministre de l'économie (iv) de l'Ukraine… (i) Alain Soral, "Vers la féminisation?" p.120 (ii) beurre-œufs-fromage, à l'hebdo' de la Sagesse éplorée (iii) FamilleChrétienne, 27/2/2014 (iv) E&R, 28/2/2014
[2] Le mariage de Laurent et Inès, en l'Eglise de la Trinité*, à Paris, fut un adoubement conjugal; une trentaine de prêtres, dont un évêque, Mgr Dominique Rey (diocèse de Fréjus & Toulon) bénirent le gotha et l'union des époux.
Un petit mot pour la route, après le sacrement sponsal: «vous ne pouvez servir Dieu et Mammon»… (Jésus, selon Saint Luc, Ch.16, v.13)
…à moins que l'IntérêtGénéral et la toiture à refaire imposent un recueillement particulier
* la 1ère paroisse confiée à des prêtres de la Communauté de l’Emmanuel, soit «Dieu est avec nous», en hébreu. Mais Dieu est avec la Banque, en ce qui concerne Mortreuil, dont la praxis ex spiritu serait mise en scène dans la Crèche ci-dessus, si on échangeait Jésus et le roi Fric.
[3] Frédéric Lasserre, alors responsable de la recherche sur les matières premières, à la SG: «les investisseurs financiers ne sont pour rien dans la flambée des cours des céréales» (lafranceagricole.fr, 6/5/2010). Si j'ai bien compris Lasserre, juge sans parties, les spéculateurs achètent au plus haut puis vendent au plus bas.
Le cœur serré de Lasserre vilipendé…
…spéculateur qui nous serre la ceinture
[4]Maurice Allais, prix-Nobel d’économie en 1988: «la création de monnaie ex nihilo par le système bancaire est identique (...) à la création de monnaie par les faux monnayeurs» - "La Crise mondiale d’aujourd’hui", Clément Juglar, 1999, p.13, note 20
Il y a des métiers où «l'outil de travail» est un abus de language…
…il y a des outils de travail
qui en cassent d'autres
Mais qu'importe l'économiste français, quand Wall Street est le paradigme (i) des «petits salauds de bonne famille» et «maquereaux de salon»(ii)? Encore cette Amérique-là n'est-elle plus celle de ses Pères fondateurs; Thomas Jefferson: «nul n'a le droit de prêter de l'argent, hormis celui qui a de quoi prêter» (iii)… (i) pour en savoir plus sur le dit paradigme
(ii) "Les traites des chômeurs maltraités", 5/10/2009, voxnr.com (iii) cité par Ezra Pound dans "Le travail et l'usure" p.84
[5] Mortreuil a fait enlever chez
nicolasdeflue.org la conférence qu'il donna du 26 au 28/11/2010.
Mammon
avilit son larbin, en l'intelligence-même qui le sert: cet ancien élève de l'X affirme, en y croyant,
qu'une association de malfaiteurs
[4] «offre un cadre de travail sain et socialement généreux» au petit personnel de ses basses œuvres, parce qu'elle est inspirée par la «tradition sociale chrétienne»… Paul Nizan* en 1932: «quand l'heure sera venue de désespérer de l'antique Raison (...) des penseurs inventeront pour les bourgeois inquiets (...) des sagesses de la vie intérieure», des valeurs refuges pour temps de crise; puis l'Emmanuel fut [2].
*
"Les chiens de garde",
éd. Maspero, 1971, p.111
L'auto-indulgence de Mortreuil: «ces dérives, elles existent partout»…
…d'ailleurs le
Parrain aussi doit assurer le bien-être de son petit personnel
Le Pape François est sorti du «cadre sain et généreux» de Mortreuil et interpelle ce dernier: «arrêtez de vous enrichir au moyen de la spéculation financière»
[6] «La Cour de cassation a confirmé mercredi la condamnation de l'ex-trader de la Société Générale Jérôme Kerviel à de la prison» (RTS, 19/3/2014). Karl Marx*: «ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être; c'est, inversement, leur être social qui détermine leur conscience» (préface de la "Contribution à la critique de l'économie politique", Ed. Sociales, 1957, page 4)
Au violon, le courtier déchu ne joue plus du pipeau…
…comme son ancien compère promu à la Direction
[7] «Celui qui accapare les prix du blé est maudit dans le peuple» (Saint Ambroise de Milan, dans le 3ème livre du Traité des Devoirs). Ci-dessous, le pique-assiette «de bonne famille» et ses bonnes œuvres: amour et eau fraîche… Une idée de Goldman Sachs?
J'en viens à me demander si cet ancien élève de l'X…
Ezra Pound: «l'économie catholique avait proclamé la doctrine du juste prix» ("Le travail et l'usure" page 86). C'était sans compter avec le spéculateur alimentaire de l'Emmanuel [2], dont l'injustice est le coût social.
[8] Ezra Pound avertit ainsi le peuple béninois*: «l'usure est la guerre des banquiers, qui n'ont pas d'attaches, contre les sédentaires qui travaillent la terre» ("Le travail et l'usure" page 16).
«Une nation qui refuse de s'endetter enrage les usuriers» (page 32)…
…le peuple libyen en sait quelque chose
[9] George Orwell, dans "1984": «connaître et ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s'annulent alors qu'on les sait contradictoires, et croire aux deux. Employer la logique contre la logique. Répudier la morale, alors qu'on se réclame d'elle»… Encore Mortreuil est-il né dans un milieu où on se réfère volontiers à Orwell, qui avait pressenti cette surenchère: «appliquer le processus au processus lui-même», ajouta Orwell, à propos de la «double pensée».
Et quand bien même l'ingénu voudrait faire accoucher le chat, d'une souris, la Maison mère se rappellerait à son bon souvenir :
«la Banque de la Charité n'est plus une organisation caritative, depuis des changements survenus dans les réglements bancaires européens» (Civil Society Media, 3/6/2013)
[10]Jean-Pierre Chevènement,
pour qu'on ne se méprenne pas sur le rôle de la droite, en matière migratoire: «le nombre de cartes de séjour a augmenté de 80 % par rapport à 2000» (Paris Match, 27/4/2011). Chevènement est un des rares politiciens français qui n'a pas une relation fellatrice avec la Banque, l'OTAN, le MEDEF, Israël ou tout tapin à venir.
«Le problème, pour la gauche , c'est que , pour remettre en cause les règles du jeu…
…elle doit s'aviser que c'est elle qui les a installées» (Jean-Pierre Chevènement, 9/2/2010, Paris XIème)
[11] Et après que ce faux-cul ait rappelé aux Focolari leur «responsabilité dans la crise actuelle»*.
Les Focolari sont apparus «au plus fort des bombardements de la 2ème guerre mondiale»
Le Chef d'escadrille de la 2ème vague (la spoliation bancaire) leur reproche d'être bombardés par la dette*: «vous vivez au dessus de vos propres moyens». * "20 ans de l’Economie de communion", 21/1/2012, focolari.fr
Entre deux bombardements…
…un Focolari à l'écoute d'un Focul
[12] Jésus, selon St Matthieu:
«ôte la poutre de
ton œil
et tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère» (Ch.7, v.5).
Mais «si ton frère vient à pécher, va le trouver et reprends-le seul à seul (…)
S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes, pour que toute affaire soit
décidée sur la parole de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter,
dis-le à l'Église» (Ch.18, v.15-17).
Geoffroy Roux de Bézieux, MEDEF, Monseigneur Luc Ravel Pascal Jacob
J'ai regardé le débat qui vous opposa à Farida Belghoul [1] le 26/2/2014, avec grand intérêt. Je me suis bien amusé, en écoutant celle-ci moucher le malpropre bien mis mais bien embêté… Belghoul se moquait de l'aigreur et du manque de virilité du petit-bourgeois de la droite propre qui regarde ailleurs.
Belghoul faisait sortir du bois l'aigrefin qui regrettait qu'on perdît son temps, avec la Théorie du Genre: pour vous, Mariton, il était plus urgent de se battre pour la Famille que vous ne défendiez pas, trois jours plus tôt, comme nous allons le voir.
Je me suis bien amusé, en regardant Christine Boutin couper les jarrets à «notre ami Mariton», après vous eussiez fait la roue. A votre insu, vous aviez fait remarquer que Belghoul défendait la Famille en se battant contre la Théorie du Genre; l'hyperbole forçait la pensée du «scientifique» qui se faisait passer pour le bon Samaritain…
Quel piètre casuiste [2] vous faîtes; mais quel faux-cul bien mis! Bien mis mais rhabillé par la femme la plus bête de France, qui sortait de votre parti [3]; je comprend vos réticences envers la parité…
Chargé de «piloter le projet de l’UMP» [4], vous vous piquiez de mettre les pendules à l'heure, devant Belghoul, avec une précision «scientifique» - votre mot succulent… Mais, quand Olivier Beaumont vous dit (Le Parisien du 23/1/2014):
«étonnamment, rien (dans votre programme) sur les questions de société, notamment la famille, la remise en cause du mariage pour tous»,
vous répliquez que
«certains de mes petits camarades ont considéré que ce sujet devait plutôt être repris après les municipales et qu’il n’avait pas à figurer dans les mesures que nous allons présenter»;
et lâche, avec ça !
Nous voila fixé, sur votre priorité, Mariton. Ce n'est pas la nôtre; votre veulerie, non plus. En fait, vous avez fondé l’Association Réforme & Modernité, pour «anticiper et préparer l’environnement économique et social indispensable aux nouveaux rapports qui s’établissent dans le monde interconnecté du 21ème siècle», c'est à dire pour mettre le lien social (la Famille) au service du «Progrès scientifique et technique» [5]…
La Théorie du Genre est la praxis de l'UMPS au service du roi Fric…
…le libéralisme économique de l'UMP et le libéralisme culturel du PS sont complémentaires
Le Progrès ne vit, ni d'amour, ni d'eau fraîche, Mariton; vos ambitions, pour la Famille, viennent donc du tiroir-caisse, pas de la Tradition [6]. Sachant que Pierre de Lauzun, Directeur de la Fédération Bancaire Française et ancien directeur de Goldman Sachs (le tiroir-caisse) est membre du Conseil scientifique (le Progrès) de la Fondation de Servilité politique (FSp) [7], on comprend pourquoi celle-ci vous a donné sa bénédiction [8].
Faire, de la Famille, une affaire rentable…
…quand l'hyperbole reste en deçà de la pensée du bon Samariton
Denis Jaisson censuré chez youtube.com
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[1] Aller chez jre2014.fr pour regarder la vidéo de ce débat. Farida Belghoul est à l'origine des JRE. Le lecteur catholique aura remarqué le silence de Famille Chrétienne, l'hebdo' de rabattage des Catho' de droite, à ce sujet…
[2]Wikipedia: «Depuis 1950, les morales dites de situations (i) ont forcé la casuistique à définir ses limites, et à rendre plus précise (ii) sa perception du réel» (i) devant la gamelle, dans la Loge, etc (ii) plus «scientifique», dirait Mariton
[3]Otto Weininger: «seul l'homme connaît le respect du contrat; la femme n'a qu'incompréhension, pour la force contraignante de la parole donnée» (i)… La Théorie du Genre, promue en douce par votre bon ami Luc Chatel (ii) y changera-t-elle quelque chose? Entre la parole bafouée (la Politique) et la métapolitique de la «décence ordinaire», Belghoul a choisi son anthropologie: la Maternité. (i) p.297 de "Sexe et caractère", réédité par KontreKulture (ii) "Chatel ne retirera pas les nouveaux manuels de SVT", L'Express, 31/8/2011
[4]Xavier Bertrand évoqua ainsi le retour au pouvoir, de l'UMP, à propos du mariage homo': «y a-t-il beaucoup de réformes de société sur lesquelles on revienne?» (l'Express du 20/11/2012). A l'inverse, pourquoi voter contre une loi sur laquelle on ne reviendra pas? La Voix du Nord du 23/4/2013: «Henri Guaino et Luc Chatel* votent pour le mariage homosexuel, par erreur (...) comme Jean-Louis Borloo lors du vote en 1ère lecture»… Les chapelles libérales de l'UMPS ont réduit la démocratie, à l'erreur de l'adversaire électoral. Mais comment justifier l'alternance des semblables, quand le député de l'un presse le bouton de l'autre? * scolaire [3,ii] ou bouton de vote, le manuel est son point fort
[6] Mariton ne s'inquiéta pas des conséquences familiales qu'aurait la baisse des salaires de 30%, qu'on propose chez Goldman Sachs pour «enrayer la crise» (i) et sauver le Progrès. Il sait bien que celui qui propose la crise, comme remède à la crise, ne parle pas de la même; celle des uns est la prospérité des autres… Mais Mariton regarde ailleurs, quand il «pilote le projet de l’UMP» ou écoute Belghoul, tandis que la Banque prospère sur la dette (ii) et la spoliation des familles
(i) Le Parisien du 30/1/2013
(ii) "l'Allemagne a tout gâché", jaisson.over-blog.com, 7/2/2012
[7] «A cause du vote catholique, il importe à la droite financière d'entretenir l'illusion d'une opposition morale entre la gauche libérale et les libéraux de droite» (i)... La FSp invite donc les Catholiques, le 5/4/2014, au colloque "La pensée sociale du pape François" Celui-ci fit l'éloge des «valeurs chrétiennes» de l'ultralibérale Margaret Thatcher (ii) dont la «pensée sociale» tenait en deux mots:habemus Ripam(nous avons une Banque) ou l'incarnation du consensus libéral dont le B'naiB'rith d'Argentine se félicita, le 13/3/2013
(i) "Les Catho' voteront-ils pour Sarkollande, le 6 mai?", jaisson.over-blog.com, 28/4/2012
(ii) le Telegraph du 9/4/2013
[8] "Les quatre propositions de Réforme & Modernité", FSp, 3/12/2011. D'ailleurs, les élections municipales approchent, alors tout le monde sur le pont! Rendez-vous à l'Espace-Bernanos, le 13 mars, pour écouter Philippe Brillault, maire-UMP du Chesnay, «exposer sa vision de la place de la famille dans la constitution du lien social» (et son importance, dans le «projet de l'UMP» [4]?) Laurent Cervoni Pascal Jacob
A l'occasion d'un échange chez Facebook, qu'un tiers, philosophe comme un cordonnier bien chaussé, avait démarré sur une généralité - «la scandaleuse malhonnêteté de la presse française» - je citai John Swinton*, ancien chef de la Rédaction du : «Le travail d’un journaliste consiste à détruire la vérité, mentir de manière radicale, pervertir, avilir, flagorner mammon et vendre son pays et les siens, pour gagner son pain (…) Nous sommes les ustensiles et les valets d’hommes riches qui sont dans les coulisses (...) Nous sommes des prostituées intellectuelles» * Richard Boyer & Herbert Morais, "Labor's Untold Story", 1955, p.81
Las du tapin, Swinton créa un journal qui ne dépendait pas de la pub'…
…il y laissa sa chemise
Pour une fois que je faisais violence à mon caractère associable, en me fendant d'un petit propos consensuel - quelle méprise! - un directeur d'OuestFrance, «démocrate-chrétien» revendiqué et (donc) acro' au petit-écran leva contre moi une armée d'ombres: 141 journalistes morts au Champ d'Honneur [1], qu'il plaça sous le commandement d'un confrère [2] assassiné en Syrie.
Combien étaient des indic' de l'OTAN, en Libye?
Honteux - presqu'endeuillé de moi-même - je piquai du nez sous la mitraille et me cachai derrière un plastron d'envergure: François Hutin, PDG d'OuestFrance. Ce dernier est connu pour ses «engagements en faveur de l'Europe» [3] et son action pour «l'adoption du traité de Maastricht, par les électeurs de l'ouest de la France», c'est à dire pour la trahison pro ripam, commise aux dépens du peuple français…
Mario Draghi , presqu'au mot près: «les retraités qui ne travaillent pas, c'est fini!»
Le libéralisme économique du démocrate-chrétien imposera donc, à ce dernier, le libéralisme culturel : après l'avortement, l'euthanasie [4]
On me reprocha de pêcher par généralisation; non sans raison, puisque je rapporte des propos de journalistes, à l'occasion… Mon contradicteur protesta de sa bonne volonté et de sa bonne foi [5]; de sa Foi, tout-court. Mais, quand je le mis au pied du mur - «parlez vraiment de la Syrie (i), de l'Europe (ii)!» - ce salarié de l'inversion des valeurs [6] me rappela aux valeurs chrétiennes. J'habhorre les lâches, les faux curés; des noms d'oiseau fusèrent… Le débat électronique dessert le caractère entier; nous aurions mieux fait de parler papiers, trottoir et chasteté selon Swinton, autour d'une bière. (i) "La France rétablit la censure militaire", voltairenet.org, 4/3/2012 - censure ou autocensure, FrançoisHutin ? (ii) "l'Allemagne a tout gâché", jaisson.over-blog.com, 7/02/2012
L'un vivait sur une terre ronde; la planète de l'autre était plate…
…ses media sont indépendants et font de leur mieux, pour informer le public ("à Jègue", jaisson.over-blog.com)
Aussi, je veux me racheter, si on veut bien me pardonner d'avoir suivi mon penchant naturel, et faire une place au jobard et journaliste de bonne volonté, entre le chômeur et la catin. D'ailleurs, comment pourrais-je, en toute équité, exiger celle d'autrui, si je m'en tenais à mon grief mais accordais, à la chaste Thèrèse, que celle-ci n'a rien senti?
Archétype du journaliste chaste et sincère…
…Thérèse fait la pause, entre deux papiers
Assez plaisanté; affinons l'analyse: il y a des putains et des journalistes au chômage; il y a aussi des demi-mondaines qui ne chôment pas… Le 10/10/2013, Nicolas Doze annonça, au micro' de BFMTV, que le Fond monétaire international proposait de taxer l'épargne populaire, à la hauteur de 10% du capital épargné. Merci, Doze; vous nous direz le pourquoi du comment, une autre fois… Trois jours après l'annonce de la Proposition de l'année, soit le temps de voir qu'on ne pouvait plus faire semblant de rien[7], MademoiselleLe Du écrivait, sous la photo' de Bill Gates, que «le FMI suggère de taxer les plus riches »
En attendant «l'éternel retour du concret»
Bien joué, FrançoisHutin! Le combat d'arrière-garde révèle le bon Chef de section et le maquereau qui palpe… Car il importe, à cet européiste décoré, que les instances internationales qui asserviront les régions, quand les Nations européennes auront disparu, passent, aujourd'hui, pour des émancipateurs [3]. La demi-mondaine d'OuestFrance travestit donc la proposition de spoliation populaire du FMI, en répartition de l'argent des riches[8].
Karl Marx*, de la mystique gélatineuse du chrétien-démocrate, à la praxis du journaliste: «ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence…
Jean-Claude Michéa, dans "Le complexe de Morphée": (p.100) «Il est mal vu, dans le monde des média (…) de célébrer la décence des gens ordinaires (…) Il s'agirait là (…) au pire, d'idées populistes (…) le zélé personnel médiatique ne songe jamais à appliquer son (cette) anthropologie aux élites (…) de fait, il n'existe aucun mot, dans le vocabulaire politique officiel, pour désigner ce que serait l'attitude symétrique du populisme: la tendance à idéaliser le monde des élites et à protéger en permanence leur réputation (…) sauf peut-être le verbe ramper»; n'est-ce pas, Grandmaison?
Denis Jaisson
[1] Les journalistes patriotes syriens assassinés dans l'exercice de leur métier n'ont endeuillé personne, à la Rédaction d'OuestFrance; à chacun, son tapin
* L'ocupation, selon le Larousse, est «l'action d'occuper militairement un lieu, une ville, un pays». Exemple: «des actions terroristes contre l'armée d'occupation».
[3] La dilution des Nations dans l'Europe passe par la régionalisation autant que par la centralisation. Des gens comme Gilles Martin-Chauffier font passer celle-ci pour l'accession à l'autonomie, alors qu'elle est un changement de dépendance*. OuestFrance fit donc bon accueil au "Roman de la Bretagne", dont l'auteur se réjouit que «le vrai pouvoir quitte les rives de la Seine pour Bruxelles (…) Et, demain, il y aura à nouveau une Bretagne souveraine» (?) Néanmoins, le Maquereau en chef d'OuestFrance sait jouer sur le tableau patriotique, quand l'Empire a besoin de nos p'tits gars: "Petit déjà, il se rêvait à Saint-Cyr" (OuestFrance, 19/7/2002)… * "Le Roman de la Bretagne", jaisson.over-blog.com, 19/5/2011
[4] «La lecture économique, qui ramène le débat sur l’avortement dans l’agora républicaine, montre aux Français que l’avortement les lèse tous, au profit du roi Fric. Des Catholiques aux Musulmans, de la «droite des valeurs» à la «gauche du travail»*, nous pouvons susciter le consensus laïc et populaire auquel le Saint-Père appelle, pour «défendre le bien public» contre la droite financière et la gauche libérale (…) Il est grand temps car l’euthanasie a pris le train suivant» (over-blog.com, 16/6/2010). * Alain Soral, "Droite des valeurs et gauche du travail, contre UMPS"
[5] Le 19 mars 2013, Serge Le Luyer (OuestFrance et ) reçut le Bobard d’Argent, pour avoir transformé le nom du meurtrier d’un collégien, de Souleymane en Vladimir, soit le prénom du vilain (?) Président Poutine; du subliminal sans image de fond…
Quand «OuestFrance lance un plan de départs volontaires» (selon Les Echos du 21/10/2013)…
…la concurrence des filles de l'Est* est l'occasion de refaire sa virginité * La Voix de la Russie
[6] Le 10/10/2013, OuestFrance titrait: «Bruxelles, comment réinventer l’Europe?» au-dessus de la photo' de Jacques Delors. Celui-ci, au «démocrate-chrétien» (i) de la Pravda de l'Ouest: «l’Europe (…) cette construction à l’allure technocratique et progressant sous l’égide d’une sorte de despotisme doux et éclairé, doit se transfigurer dans un projet porteur de sens» (ii). A bonne école, Tommaso Padoa-Schioppa (iii): «elle (l'Europe) ne procède pas d'un mouvement démocratique (...) l'Europe s'est faite en suivant une méthode que l'on pourrait définir du terme de despotisme éclairé»
L'inversion des valeurs chez OuestFrance:
dictature = démocratie soit l'Europe de 1984
(i) soit, aux titres de démocrate, Chrétien et journaliste, un j'en-foutre (ii) "Esprit évangélique et construction européenne", Conférence en la Cathédrale de Strasbourg, 7/12/1999 (iii) Commentaire, Numéro 87, automne 1999
[7] soit, aussi, le temps que mettait la malle-poste, pour aller de Paris à Brest (sans compter les attaques de Korrigans).
addendum - Le 12/12/2013, la Commission et le Parlement européens ont décidé qu'à partir du 1/1/2016, les banques pourraient, en cas de coup dur, se servir dans les comptes privés ou professionnels, dont le montant dépasserait 100.000€ Ce montant ne concerne qu'une minorité de comptes privés mais comment votre employeur vous paira-t-il, après ponction? A en juger par la publicité qu'elles firent à cette licence de vol pro ripam, ce ne sont pas les demi-mondaines d'Ouest-France et autres media prostitués qui nous le diront!
[8] Le journaliste intègre n'est ni de gauche ni de droite; il n'est plus journaliste. Qu'est-ce qui sépare ce chômeur, de la péripatétitienne pathétique (mon interlocuteur)? Peut-être la «décence commune, indicible qui prescrit et proscrit implicitement» (i) et qui poussa Konk à démissionner du Monde (ii).
Virilité du producteur en vérité avec lui-même…
…contre production prostituée d'une vérité séduisante
(i) Jean-Claude Michéa, "Les intellectuels, le peuple et le ballon rond", Climats, 2010, p.20 (ii) "Laurent Fabre, alias Konk. L'itinéraire trouble d'un dessinateur", Libération, 11/2/1998Laurent Cervoni Pascal Jacob pierre-yves ginot parti socialiste ump
Epaté par «17 années de travail de 70 traducteurs», Jean-Marie Dumont, de l'hebdo' Famille Chrétienne (FC), a annoncé la parution de la «nouvelle Bible»*. On a «cherché à allier fidélité au texte original et clarté du style», à fin liturgique, paraît-il, mais le style de qui? Qu'importe car «le résultat est impressionnant», selon Dumont: dans le "Notre Père", on a remplacé «ne nous soumets pas à la tentation» par «ne nous laisse pas entrer en tentation»… * "Nouvelle Bible de la liturgie: le Notre Père modifié", FC, 5/9/2013
Le petit Dumont découvre la nouvelle Bible:
- j'y viens, fiston
Dans sa 1ère Lettre pastorale aux Armées - "En terre de laïcité" - Mgr Luc Ravel cueille les «fruits nouveaux» du dernier Concile: «une doctrine ecclésiale [1] nouvelle, qui se substitue à la doctrine de la chrétienté» (page 17)… Ravel écrit ça, en «langue de coton»*. Celle-ci est «séduisante, floue; elle a réponse à tout parce qu’elle n’énonce presque rien - ou trop»*. Ainsi, la prose de Ravel annonce la déconstruction ecclésiale mais contient aussi la contradiction de cette entreprise, puisqu'il n'y a pas de mal y a-t-il à remplacer quelque chose de bien, par ce qui lui ressemble. * François-Bernard Huyghe, "La langue de coton", Laffont, 1991
Huyghe: «la langue de bois était celle de la rigueur idéologique…
…la langue de coton pense pour vous»
Car Ravel ne se salit pas les mains; ce n'est pas son travail. En agitant encensoir et goupillon, il sauve les apparences, devant les Catholiques dits «de droite» [2], attachés à la Tradition mais sans trop de latin… Ca marche comme ceci, Dumont: des faux pères qui se disent «romains» et les prêcheurs du Progrès (les dits «progressistes» ou «Catho' de gauche») se partagent le travail, comme l'UMP et le PS derrière une façade d'opposition - chez les Catholiques, la fracture électorale reflète d'ailleurs la division de l'Eglise [3].
Jean-Francois Copé, à la «Manif' pour tous»…
…la fausse opposition
Jésus a prévenu: «gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous couverts de peaux de brebis (…) Vous les connaîtrez par leurs fruits…» (St Matthieu, Ch.7, v.15-16). Et la «nouvelle Bible» dit à notre Père des Cieux: «ne nous laisse pas entrer en tentation»… Comme les «fruits nouveaux» de Ravel, ça ne veut rien dire - la «langue de coton». C'est donc inattaquable: «réponse à tout». Mais, en «énonçant presque rien», cette nouvelle formule floue 1. dévergondera, en chaire, le curé de paroisse déboussolé par la LaCroix, qui fait de lui un «faux prophète», par délégation tacite, 2. tandis que le prêtre fidèle à l'enseignement des Docteurs de l'Eglise sera désarmé, face au comité paroissial qui lira la «nouvelle Bible» à ce dissident de la Croix (la vraie).
La «langue de coton», quand elle dit le dogme, attire l'hérésie qui traîne, comme un aimant…
…le «faux prophète» le sait
Le 1er prêtre ci-dessus représente l'assemblée [1] d'où la «doctrine ecclésiale nouvelle» semblera monter avec une spontanéité populaire. Cette doctrine sera hérétique mais ni Ravel ni ses pairs [3] ne seront mis en cause; c'est ce prêtre qui portera le chapeau [4]. Réduit au silence ou persécuté par ses paroissiens, le 2nd «connaîtra le faux prophète par ses fruits», comme Jésus l'a promis. Croyant ou pas, le Patriote a reconnu les fruits avariés de Ravel [2]: le droit du plus fort, aussi appelé «droit d'ingérence» Les jobards et bécasses de bonne famille, de la Rédaction de FC [5], verront-ils mûrir ceux de la «nouvelle Bible»?
[2] "L'évêque qui fait entrer la laïcité de Cauchon dans la Shistoire", jaisson.over-blog.com, 18/12/2011
[3] ou la division du travail, dans la contreéglise, entre, par exemple 1. le Cardinal Barbarin, représenté discrètement, à la GrandeLoge de France, par le bien nommé Père Payen (humour cardinalice), dans une «cité où les spiritualités religieuses non-dogmatiques ont trouvé un point d’ancrage» (lyonmag.com, 20/2/2011) 2. et Mgr Gaillot, l'évêque des homo', qui proclame un nouveau Mystère de la Foi…
[4] Ainsi en va-t-il des révolutions que les manuels scolaires qualifient de «populaires». Maurice Talmeyr, dans "La Franc-Maçonnerie et la Révolution française" (page 2*) «il n'est peut-être pas une seule journée de la Révolution qui n'ait pas été (...) machinée et répétée dans les Loges, comme (…) une pièce de théâtre». Page 78, Talmeyr rapporte l'instruction d'Adam Weishaupt: «appliquez-vous à l'art de vous contrefaire, de vous cacher, de vous masquer, en observant les autres, pour pénétrer dans leur intérieur»; je ne sais comment remercier Barbarin [3] pour avoir inverti la consigne * Perrin, 1904, réédité par KontreKulture
[5] FC dérive entre conformisme libéral, niaiserie et mystique gélatineuse… Cet hebdo' indigent, qui appella à voter pour Nicolas Sarkozy (i) et fit l'éloge de Richard Descoings (ii) avec un mimétisme de gauche, illustre la déliquescence (iii) de la presse catholique. (i) "Les Catho' voteront-ils pour Sarkollande, le 6 mai?", jaisson.over-blog.com, 28/4/2012 (ii) "Funérailles de Richard Descoings: le patron de Sciences-Po statufié par les éloges", FC, 12/4/2012. (iii) la déliquescence est le fait des media qui attirent le libéralisme ambiant qui dissout leurs valeurs (mediadico.com, à quelques mots près)
Le 4 juin 2013, des acteurs jouèrent une scène de cinéma, devant le Saint-Sacrement, dans la chapelle du Val de Grâce, malgré l'interdiction du recteur de cette chapelle. Monseigneur Luc Ravel, évêque aux Armées s'en offusqua*; il avait raison mais rappelons lui sa double fonction sociale, à la mode de la biffe… * Communiqué de l’évêque aux armées, 5/6/2013
Des biffins devant le larbin dont le visage dit à la Banque:
«prends moi; je prendrai sur eux»
«Le Maître enculera le larbin qui le suce», ou l'escalade transgressive d'une libido de domination, qui illustre l'exercice d'un pouvoir (libido politique) dont la «condition morale est l'idéologie transgressive» (i). Que Ravel, les aumôniers militaires et leurs ouailles ne s'attendent donc pas à des scrupules, de la part des salauds que ces gens servirent oralement, en justifiant, au nom de la Foi catholique, par complicité ou pour un confort grégaire, les agressions commises contre (entre autres) les peuples d'Afghanistan et de Libye (ii)… (i) Alain Soral et l'UMPS (ii) "L'évêque qui fait entrer la laïcité de Cauchon dans la Shistoire", jaisson.over-blog.com, 18/12/2011
«Laissez-les; ce sont des aveugles, conducteurs d’aveugles…
…et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse» (St Matthieu, Ch.15, v.14)
Dans Sa Charité infinie, Jésus tourna, en avertissement, ce que je prends pour une prophétie: «vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes»* - enculé, dirait le biffin catholique. * selon St Matthieu, Ch.5, v.13
Georgelin et Petraeus: variante à 3
(l'officier qu'on encule en service commandé n'est pas sur la photo')
C'est à trois qu'on réalise le titre de ce papier, quand le larbin ne paie pas les pots qu'il casse. Ainsi, le général Jean-Louis Georgelinqui décore le général David Petraeus, n'a pas à craindre la décision du gouvernement «d'annuler un avancement sur trois en 2013» (i); c'est l'officier subalterne qui trinque. Mais je ne verserai pas ma petite larme pour celui qui aurait pu quitter l'Armée d'une facon honorable et ne le fit pas, par peur pour la feuille de paie (ii); après tout, les Anciens de la grande Muette sont le plus grand réseau social de France (iii)… Finalement, c'est le tableau en panne et la naissance du 4ème, qui pousseront, à démissionner, le frileux qui dosait son courage à la hauteur du budget. (i) (Le Point du 6/9/2012) (ii) "La gifle de Poutine", jaisson.over-blog.com, 22/3/2012 (iii) l'ASCVIC, etc
La maïeutique de la solde accouchera de la question qui hantera l'officier catholique: «qui ai-je servi?»
C'est encore le 126ème RI qui trinque (i), quand le gouvernement de Sarkollande (ii) crée, en France, les conditions des guerres civiles fomentées par l'Elysée et l'Etat-major, en Libye (iii), en Syrie (iv)... Il est pourtant des soldats qui, en nommant l'ennemi, sauvent l'honneur - le leur, si ce n'est celui de l'Armée. Ainsi du Caporal-Chef Slim Rehouma, soldat français musulman - où sont les «officiers sans peur, Chrétiens sans reproche», quand des racailles (v) commandent l'Armée? Plus en France, si j'ai bien compris Jean-MarieLe Pen: «la première usine qu’il faut faire en France, c’est une usine à couilles» (au Parisien du 18/3/2012). (i) "Soutien aux hommes du 126e RI de Brive", unionrepublicaine.fr, 28/7/2013 (ii) "Les Catho' voteront-ils pour Sarkollande, le 6 mai?", jaisson.over-blog.com, 28/4/2012 (iii) "Comment les hommes d’Al-Qaida sont arrivés au pouvoir en Libye", voltairenet.org, 6/9/2011 (iv) "La France ouvre des négociations avec la Syrie pour récupérer ses 18 agents", voltairenet.org, 26/2/2012 (v) "Les racailles de l'armée française", jaisson.over-blog.com, 19/6/2013
Le lecteur binaire me traitera de «baboucholâtre» - moi, royaliste catholique (i)... Un ménage à trois (USA-France-Israël, soit 3 fois Israël) veut faire se battre deux religions respectables, au profit d'untiers qui ne l'est pas; j'ai nommé ici et ailleurs (ii) quelques larbins qui se prêtent à ce jeu. Pour rassurer le détracteur binaire, je vais faire justice à Ravel en nommant son pendant musulman: le schpountz de la mosquée de Drancy, Hassen Chalghoumi. Au contraire de ces chantres qui déguisent la soumission à l'Empire, en laïcité (ii), Farida Belghoul appelle à faire front - le Front de la Foi bien comprise[1]. (i) pléonasme travesti en contradiction par trois ralliements (ii) "Les racailles de l'armée française", jaisson.over-blog, 19/6/2013
Denis Jaisson
[1] Farid Abdelkrim, de l'association Fils de France: «Il y a sans l’ombre d’un doute une volonté de voir des esprits se «wahhabiser» (…) il est important de rappeler que, de l’intérieur même de la communauté musulmane de France, il existe des hommes et des femmes qui œuvrent à promouvoir un islam français» (bvoltaire.fr, 17/8/2013)Laurent Cervoni Pascal Jacob
Ci-dessous, les propos du Pr. Michel Rouche (Sorbonne), suivis de quelques remarques…
L’histoire du mariage est celle d’une conquête de l’altérité. L’histoire du mariage monogame puis indissoluble est une longue conquête de l’altérité à travers les siècles. Elle passe par les phases du matriarcat, du patriarcat puis du libre choix mutuel.
Connaître la préhistoire du mariage est indispensable pour comprendre sa situation actuelle. En effet, aussi loin que puisse remonter la mémoire sans le secours de l’écriture, l’étonnement devant la femme enceinte – sous la forme des statuettes des Vénus préhistoriques – et les questions posées par les origines de la vie firent que les premières formes de socialisation se focalisèrent sur un statut de supériorité de la femme.
Une mère, des pères inconnus et… un oncle
Avec les sociétés indo-européennes, s’instaurèrent depuis l’Inde jusqu’à l’Irlande des tribus matriarcales dirigées par des femmes. Ces reines ou ces princesses s’unissent simultanément à plusieurs hommes, souvent frères, pour en obtenir de beaux et forts enfants. Comme elles sont incapables de dire quel en est le père, elles désignent leur frère aîné comme père putatif. Doté de l’autorité, ce « père efforceur » comme il est appelé chez les Anglo-saxons a laissé son nom dans le monde indo-européen : oncle, du latin avunculus, petit grand-père. Quand nous disons oncle, nous sous-entendons aujourd’hui sans le savoir oncle du côté féminin, du côté de la mère en oubliant l’oncle du côté paternel. C’est une survivance des sociétés matriarcales avec polyandrie, du temps où il n’y avait qu’un seul parent : la mère.
D’autres exemples de ce vocabulaire de la parenté matriarcale pourraient être cités venant du latin dans la langue française. Remarquons simplement, puisque la femme choisit ses hommes, que les termes de maritagium, prendre un mari et de matrimonium, devenir mère, qui ont donné tous deux plus tard mariage, sont envisagés uniquement du point de vue de la femme.
Les sociétés matriarcales sont donc incestueuses. Sans tabou, elles engendrent la guerre. Par suite du partage à égalité entre les enfants, les querelles fratricides sont habituelles, les guerres sont endémiques, les sacrifices humains courants.
Ces excès furent tels qu’ils engendrèrent un nouveau système, rendu inévitable avec l’apparition des villes et du droit. Lentement, le matriarcat recula devant le patriarcat en se réfugiant aux extrémités des mondes urbanisés ou en se réduisant à la matrilinéarité des successions.
L’apparition du patriarcat est un progrès
Le mariage polygamique est issu du renversement du système précédent. De plusieurs hommes, on passe à plusieurs femmes. De la mère, on passe au père car comme le remarquait Aristote « les tribus les plus guerrières sont toujours dirigées par des femmes ». Ce renversement de pouvoir se produit lentement par refus du type de violence précédent. Les sacrifices humains de femmes sont remplacés par ceux des hommes car on sacrifie toujours aux dieux le bien le plus précieux. Apparaît alors l’exigence de la virginité pour les épouses, afin que la paternité apparaisse et ne soit pas contestable. Dès lors, l’adultère devient un crime, tandis que l’enfant a deux parents et non plus la mère seule. Il peut s’en détacher et renoncer à la fusion incestueuse grâce au père. Le patriarcat est donc un progrès par rapport au matriarcat, même dans les sociétés esclavagistes qui développent le concubinage et même lorsque les mariages sont de type endogamique au point d’être incestueux, selon un degré de parenté plus ou moins proche.
Certaines civilisations, comme Athènes et Rome, tentent de passer au mariage monogamique avec des règles strictes consolidant la filiation : pater id est quem nuptiae demonstrant, le père est celui que prouvent les noces. Mais ce mariage de type naturel reposant sur le choix des parents et la dot reste un contrat juridique, qui finit par être rompu sous la forme du divorce.
Le nouveau modèle du mariage monogame et chrétien
C’est ce mariage instable, devenu minoritaire devant le concubinage, que découvrent les chrétiens quand ils se répandent dans l’Empire romain au IIe siècle. Prenant au pied de la lettre l’adage du juriste Ulpien consensus facit nuptias, le consentement (des époux et non des parents) fait les noces, ils prônent un mariage monogame libre et indissoluble, parce qu’il est l’union du Christ et de l’Église, donc éternel et irréversible.
À peine ce modèle est-il conforté par l’union de l’Église et de l’État en 392, qu’il se trouve contesté par le retour en force des structures matrilinéaires païennes véhiculées par les invasions germaniques. Le combat pour généraliser le mariage monogame libre et indissoluble dura plus de 500 ans. Il eut lieu sur deux fronts, intellectuel et juridique :
• Les Pères de l’Église, en particulier saint Augustin, mort en 430, luttent contre l’amour passionnel et répandent la conviction que le véritable amour conjugal est un amour de prédilection, un amour qui trouve son accomplissement dans les enfants, l’acceptation de l’autre dans sa différence et l’appel à la fidélité des époux par le sacrement.
• Sur les vingt-cinq conciles de l’époque mérovingienne, dix-sept interdirent les mariages de consanguinité et incestueux.
• Les sociétés rurales de l’époque, vivant en cellules fermées, refusèrent ces lois et s’obstinèrent à pratiquer des mariages de proche en proche entre homme et femme de même sang. Les interdictions furent alors portées jusqu’au septième degré de parenté, afin d’obliger les jeunes à chercher une épouse loin du village natal.
L’altérité dans le choix du conjoint ne devint générale qu’aux alentours de l’an mille.
C’est à ce moment-là seulement que l’on peut parler de triomphe du modèle du mariage monogame indissoluble, d’autant plus que le divorce avait été interdit par une loi civile de Pépin le Bref en 744. Les interdits de consanguinité furent alors ramenés au concile de Latran IV au quatrième degré, entre cousins germains (cet interdit n’en fut pas moins tourné clandestinement dans les sociétés rurales jusqu’au XXe siècle, tant le lien du sang reste toujours plus fort que le lien conjugal). Dès lors, le modèle du mariage monogame sous la forme de la cellule conjugale, s’étendit à toute la chrétienté.
Les obstacles du puritanisme et de la pression sociale
Mais ce fut pour connaître d’autres combats. Ce furent d’abord le refus de la sexualité avec les cathares, puis le refus du sacrement de mariage avec les protestants au XVIe siècle.
Sur un fond de pessimisme affirmant l’irrépressible ardeur du désir, une vague de puritanisme confondu avec une maîtrise de la sexualité, se répand depuis Genève et les pays protestants à partir de 1750 et l’emporte jusqu’en 1950.
Les catholiques, par peur de paraître moins vertueux, suivirent le mouvement qui culmina à l’époque victorienne. Pourtant, le concile de Trente avait tenté – par le décret Tametsi – de libérer le couple de la pression sociale, en particulier de celle des parents, en rendant obligatoire la liberté du consentement des jeunes époux.
Ce fut peine perdue car le mariage restait un acte politique et social, sans aucune prise en considération de sa dimension privée. Pourtant, ce n’était pas faute de grands penseurs dans l’Église qui luttèrent contre le pessimisme et le puritanisme, tels saint François de Sales et saint Alphonse de Liguori. Un premier coup fut porté au mariage conjugal indissoluble fut porté avec la condamnation de la mystique madame Guyon en 1699. L’Église perdit alors son monopole du discours amoureux. Écrivains et philosophes lui opposèrent l’idéal de l’amour qui doit être au rendez-vous le jour des noces et laïcisèrent le refus de l’accord des parents. Paradoxalement, la Révolution française appliqua la liberté du consentement des époux, tout en réintroduisant le divorce. Le choc fut tel que le Code civil de 1804 revint en arrière sur le divorce en particulier.
Le modèle monogame fut rétabli au XIXe siècle, mais la généralisation de la liberté du consentement chez tous les jeunes aux alentours des années 1890, assura le succès de cette vieille revendication de l’Église. La restriction des naissances inaugurée par la France dès 1750, accentuée par la pilule, la réapparition du concubinage après Mai 68 et enfin la crise religieuse, firent reculer le mariage en France de 400 000 à 250 000.
Le «mariage» homosexuel, une involution
C’est dans cette atmosphère que naît pour la première fois la réclamation du mariage des homosexuels. La diminution du nombre des paysans dans les sociétés européennes fit disparaître l’influence du groupe social viscéralement hostile à l’acceptation de personnes à la sexualité contre-nature, la déstructuration des liens du mariage, l’absence de mémoire des luttes qui menèrent au mariage monogame de type altruiste et le refus de tout interdit expliquent la réapparition du vieux réflexe primitif : épouser le même. Les mariages de consanguinité avaient pour but de rester en famille. Ce fut le cas des indéracinables mariages entre cousins germains, malgré les interdits de l’Église.
Remontons plus haut jusqu’aux mariages entre frères et sœurs dans l’Égypte antique attestés par d’innombrables ostraka. Regardons les malédictions qui frappaient les couples incestueux, la mère de Hamlet et son oncle, Phèdre et son beau-fils Hippolyte, etc. Il s’agissait d’unions de même sang.
Les prétendus « mariages » homosexuels sont des unions de même sexe. La peur de l’étrangeté de l’autre amène à la recherche de l’identique. C’est le retour fusionnel à l’origine, celui des frères au même ventre maternel polyandre. Les mariages homosexuels ne sont pas une évolution normale de la société. Ils ne sont pas non plus une révolution sociale. Ils sont une involution, c’est-à-dire un retour en arrière, un désir de mort par refus de l’altérité. Ce refus de l’altérité est caractéristique du racisme.
Je reprends la main, pour me réjouir du bon papier de Rouche, au moment où la régression sociétale est à l'ordre du jour de députés impuissants; à gauche aujourd'hui, comme à droite hier, ceux-ci n'ont plus qu'un pouvoir culturel, quand le pouvoir économique et social est à la Commission européenne.
Ah vous pourrez toujours descendre dans la rue...
...quand la Commission se mêlera de mœurs !
Je regrette néanmoins que FamilleChrétienne, l'hebdo' qui rabat les Catholiques de droite au profit de l'UMP*, en profite pour faire gonfler sa veine électorale, pour la prochaine saignée. Sans piper mot, Bertille Perrin laisse ainsi dire, à PhilippeGosselin, «qu'on n’a pas vu une telle offensive libertaire depuis 1968!» (23/1/2013) * "Les Catho' voteront-ils pour Sarkollande, le 6 mai?", jaisson.over-blog.com, 28/4/2012
Quelques rappels, Bertille:
1. Nicolas Sarkozy, à Michel Onfray: «la liberté, c'est de transgresser» ("Confidences entre ennemis", PhiloMag, 8/4/2007)
2. Autiste ou à la botte, Samuel Pruvot: «Nicolas Sarkozy - François Hollande: le choc des valeurs» (FamilleChrétienne, 30/4/2012).
3. Le choc du valeureux Samuel, quand XavierBertrand dit: «y a-t-il beaucoup de réformes de société sur lesquelles on revienne», à Eric Mandonnet et Benjamin Sportouch qui demandaient: «la droite doit-elle s'engager à revenir sur le mariage homosexuel et l'adoption?» (l'Express du 20/11/2012).
4. FamilleChrétienne appartient à Média Participations, «3ème groupe français d’édition» dirigé par Vincent Montagne, président du Syndicat national de l'édition (le Parisien du 28/6/2012), «attaché aux valeurs de l’humanisme intégral» (l'Express du 01/10/2004).
5. Montagne est aussi le Secrétaire Général des Entretiens de Royaumont où on croise du beau monde Henri de Castries* par exemple... On dira que je sors du sujet; je répondrai que le débat du mariage homo' est une digression qui arrange tout le monde - à l'UMPS, j'entends. Ce débat permet à deux compères (la droite financière et la gauche-bobo) de ne pas parler d'autre chose
* Pierre Hillard, pour voltairenet.org, dans la rubrique "Corruption"
Jêrome, au Royaume des nigauds bien nés: «le patriotisme est bon pour les p'tites gens»...
...Henri, aigrefin bien avisé: «c'est pas bon pour les affaires»
Le dit «beau monde» ne gagne pas à être connu, qu'on l'aborde de l'Autel (FamilleChrétienne), dans le siècle (Entretiens de Royaumont) ou au Siècle en revenant de Royaumont... Napoléon, à Talleyrand qu'il soupçonnait de trahison: «vous êtes de la merde dans un bas de soie!» C'est bien de trahison qu'il s'agit, que ces gens bien mis rabattent pour l'UMP (Montagne, à travers FC), soumettent le public à la Banque [1], vantent les mérites de la mondialisation [2] dans une abbaye, ou portent beau dans les manif' contre le mariage homo'. Qui ces gens-là trompent-ils encore, Bertille, quand Xavier Bertrand (ci-dessus) dit que l'UMP, de retour au pouvoir, ne reviendra pas sur une «réforme de société»? Les jobards & bécasses de bonne famille, qui étalent leur indigence intellectuelle et leur soumission femelle [3] sur les pages de FC - la courroie de transmission de Vincent Montagne.
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[1] "Jean-Baptiste de Foucauld: face à la crise, il va falloir hiérarchiser nos désirs", (FC, 29/5/2010). Il faut «prendre en charge le mal dominant d’une époque de manière solidaire», dit Foucauld. Autrement dit, nous devons nous serrer la ceinture, pour aider la Banque, tandis que celle-ci se goinfre sur notre dos.
[2] "Une solution pour les retraites: pourquoi pas une immigration qualifiée plus importante?" (FC, 18/6/2010) ou comment faire baisser le salaire d'embauche de vos enfants qui font des études, en les mettant en concurrence avec tous les futurs ingénieurs et cadres du monde...
[3] Alain Soral: «le respect absolu du père conduit plus tard l'esprit féminin à ressentir l'ordre dominant comme indiscutable et indépassable» ("Vers la féminisation?", éd. Blanche, 2007, p.58)Monseigneur Mgr Luc Ravel évêque aux Armées Père Pierre-Henri Montagne l'Eau Vive BriançonLaurent Cervoni Pascal Jacob
«quand on a la Foi, on n'a pas besoin
de preuve, pour croire à l'Holocauste»
Le 4 mai 1996, Mgr Jacques Gaillot proclama, en cavalier seul devant Bruno Masure (ci-dessus) un nouveau Mystère de la Foi: l'Holocauste[1]; on l'appellera le «Mystère de Gaillot»... C'est bien de foi et de mystère, qu'il s'agit dans cette proclamation (commentée ici, à fin clinique) car il faut croire à l'Holocauste, même si ça n'est pas arrivé: «pas besoin de preuve», seulement de la foi d'une «mémoire très fidèle» [2], selon Gaillot. La loi Gayssot[3] nous avait habitués à plus de rigueur...
Le Saint Siège suivra-t-il jamais Gaillot, dans cette profession de foi? Dans l'Eglise catholique, «le mot mystère s'emploie couramment, pour parler de ce qui est secret ou caché (i). Les théologiens catholiques ont défini le mystère, comme une vérité inaccessible à la raison...» (ii). Mais on devine que le Saint Siège n'inscrira pas de sitôt le nouveau Mystère au registre, de peur que le bon peuple prenne la Repentance[4] pour de l'humour au second degré... (i) par Gaillot; entendons-nous bien, quand l'évidence s'impose par la loi (ii) eglise.catholique.fr
Tant pis! Il demeure que l'évêque qui bénissait l'union par le fondement devait se racheter une conduite. En 1985, Gaillot avait pris partie pour l'intifada palestienne; il ne pouvait pas se mettre tout le monde à dos... Admirons l'abnégation dans l'autodérision servile, de l'évêque ingénu qui a charge d'âmes dans un diocèse qui n'existe pas(Partenia, Wilayah de Sétif) et qui affirme que «nous n'avons pas besoin de preuve, pour l'Holocauste». Je ne demanderai pas s'il faut en rire ou en pleurer; ce serait pris pour de l'antisémitisme[5].
Le lecteur spécieux dira que le Mystère de Gaillot est ambiguë. Mon papier l'est aussi; d'un bout à l'autre. La Shoah n'est pas le centre de ma vie, comme elle gouverne celle de Flanby*. Je traite donc le sujet en dilettante; c'est risqué, de nos jours... Je gage quand même que la critique du Mystère ne sortira pas du salon du dit lecteur. Procès d'inversion et inversion elle-même de l'absence de la question interdite (j'ai du mal à me suivre; je vous rassure) cette critique léverait l'Interdit, si elle était tolérée en public. Elle vaudrait donc, au tatillon chagrin, d'être convoqué à la Kommandantur à moins que celle-ci dépêchât un de ses beaux contractuels... * la Rafle racontée par Flanby [2] dans Le Point du 22/7/2012
חֻצְפָּה du sioniste: pour reprocher ma partialité à autrui…
…je sélectionne parmi les objets
de son indignation universelle
Denis Jaisson
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la «stragédie» de l'Etat profond
et son Invité d'honneur, censurée
par les merdia à la botte
«Hollande estime que Nétanyahou n'a pas été correct lors de sa visite en France» (Le Monde du 8/11/2012). Ah Flanby, quand la tête d'un chef d'état dit: «prends moi; je prendrai sur moi»
[3] Pour protéger la démocratie, la loi Gayssot punit les opinions exprimées en public, à l'encontre ou en faveur de statistiques produites devant un tribunal militaire, ou cachées à celui-ci, par un fonctionnaire du régime national-socialiste allemand (1933-1945) ou par un opposant de ce régime Une certitude: le Mystère de Gaillot.
addendum Ma fille (appelons la Sarah*) était à la synagogue, avec ses camarades de classe, l'autre jour. Ca faisait partie de son instruction religieuse: la variété des Mystères, etc. Le rabbin l'apostropha soudain: «pourquoi me r'gardes-tu com' ca? Tu n'crois pas c'que j'dis?» Je ris beaucoup, en entendant Sarah rapporter l'incident avec naiveté. Ma femme me fit les gros yeux. Je dis à Sarah: «retiens bien cet incident. Je t'expliquerai, quand tu s'ras grande»; le mot atavisme est compliqué... Sarah a souvent l'air de s'ennuyer; c'est normal, chez une enfant qui est plus intelligente que la moyenne. Mais il y des circonstances où c'est un crime de lèse-majesté. Pire; ça laisse supposer des choses terribles. BHL dirait que c'est le commencement du Crime des crimes... * שָׂרָה («princesse») en hébreu
[4] Peter Hans Kolvenbach, quand il était Supérieur général des Jésuites: «ce que l'Europe a toléré et organisé à Auschwitz reste une plaie douloureuse pour la Synagogue» (Pays-Bas, 1997) ... La Repentance et le Droit d'ingérence, défendu par Mgr Luc Ravel*, sont les plus beaux concepts des Temps modernes. Ils trottent, tous deux, dans le sens de l'Histoire mais la Repentance a toujours un temps d'avance - Ravel aurait mauvais goût de se repentir après avoir fait casser du civil (du goy) en Libye... * "L'évêque qui fait entrer la laïcité de Cauchon dans la Shistoire", jaisson.over-blog.com, 18/12/2011
[5]Tahar Ben Jelloun, professeur de philosophie(?): «l'antisémitisme est le racisme spécifique contre les Juifs, à cause de la tragédie qu'ils ont vécue» (i)... Jean Robin: «la France n'est pas antisémite (...) si nous souhaitons vraiment combattre l'antisémitisme, il convient de combattre également la judéomanie» (ii). L'auteur de ces affirmations est juif. On me reprochera, et de l'écrire, et d'écrire qu'on me le reprochera. (i) "Le racisme expliqué à ma fille", Seuil, 1998, p.105-106 (ii) "La judéomanie", éd. du Tatamis, 2006, imprimé sur la couverture (la croûte est le meilleur du fromage)
Père Pierre-Henri Montagne l'Eau Vive Briançon Pierre-Yves Ginot général Benoît Puga
Un tantinet provocateur, en période électorale (présidentielles de 2012), je feuilletai le bouquin de Henri Krasucki - "Syndicats et lutte de classes" [1] - pendant une réunion de famille. On enterrait mon beau-père; j'avais enterré mon paradigme libéral: "L'empire du moindre mal" (i) qui «veut être jugé sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats» (Guy Debord, ii)...
(i) Jean-Claude Michéa, Climats, 2007
(ii) "Commentaires sur la société du spectacle", 1988, Gérard Lebodvici, §.IX
Les temps ont changé, depuis Krasucki...
...et les syndicats ont changé de camp
Je compris, à la mine pincée de Jègue, électeur putatif de Sarkozy*, que je commettais un iconoclasme. Pire; pièce rapportée royaliste, j'étais, selon les catégories de l'Adversaire, coupable d'une trahison qui, en plein débat sur la Théorie du genre, dépassait presque la transsexualité, dans le désordre subversif. Il s'ensuivit un dialogue de sourds. L'un vivait sur une terre ronde. La planète de l'autre était plate; ses media sont indépendants et font de leur mieux pour informer le public [2]...
* au 2nd tour, voire pire
Le discours transcourant prépare la révolution conservatrice[3]...
...confusion des genres, ou mélange
de gens qui ont reconnu leur ennemi?
Jègue, je te dédie l'extrait ci-dessus du dernier "Entretien" d'Alain Soral (juillet 2012). Puisse celui-ci t'ouvrir l'esprit [4], avec Charles de Gaulle [3] et Krasucki. Ce dernier* exhorta des gens divisés selon les dites «catégories de l'Adversaire», à s'unir dans l'action pour défendre des intérêts communs:«ce que les techniciens, les ingénieurs et les cadres ont à redouter du capitalisme leur devient de plus en plus clair (...) ils se rendent compte que c'est seulement avec l'ensemble des travailleurs qu'ils peuvent défendre leurs intérêts»[5]. Car, si vraiment «il faut des immigrés, pour faire le ménage», comme on dit dans ton milieu, Jègue, on dit aussi, au Dîner du Siècle:
* "Syndicats et lutte de classes", p.55
«Pour faire le travail des cadres et des ingénieurs...
...il faut des étudiants immigrés qu'on paiera,
plus tard, comme des femmes de ménage» [6]
Il va sans dire que les media à la botte présentent les choses autrement[7]... Mise à part la jobardise des salariés de la classe moyenne [8], qui, par intérêt mal compris, croient partager celui du Patronat, serait-il juste de protéger la progéniture instruite de cette classe, contre ce que cette dernière laissa faire (salariés) ou fit subir (patronat) aux «petites gens»: la pression migratoire qui réduisit les petits salaires, pour des bagnoles et des heures de ménage moins chères? [9]
L'étoile polaire du jeune père de
famille [10] de la classe moyenne:
la propriété, pourtant transformée, de fait, en location[11], par les impôts prélevés dans
une commune ruinée par la Banque
La réponse à cette question répond aussi à cette autre: «seras-tu jamais propriétaire de la maison de tes rêves, Jègue?» [12]. Le patriote tournera cette deuxième question, ainsi: «quel délai t'es-tu fixé, passé lequel tu diras que l'Express t'as roulé dans la farine?» [13] Feu Krasucki répondrait peut-être: «tu es un prolétaire en costard, camarade; c'est Marx qui le dit»... Trop subversif pour toi? Charles de Gaulle aussi*: «La France veut que cesse un régime économique dans lequel les grandes sources de la richesse nationale échappent à la nation, où les activités principales de la production et de la répartition se dérobent à son contrôle, où la conduite des entreprises exclut la participation des organisations de travailleurs et de techniciens dont cependant elle dépend» (à Alger, le 3/11/1943)...
* "La grande leçon politique de la Résistance", l'Humanité du 11/5/2010
Avec ou sans cogestion, il devient urgent d'inverser l'exclusion qui dérangeait le grand Charles, quand Bézieux, membre du conseil de surveillance de PSA, dit que «la force des Etats-Unis aujourd'hui, c'est Dell, Google, E-Bay, Cisco; ce n’est plus General Motors» [14]... La schizophrénie culturelle du petit-bourgeois [8] affecte aussi le fils-de', maquereau de salon, mal formé à «l'économie réelle» (la production de richesses) dans une école (l'ESSEC) où on explique les causes des crises qu'on n'a pas vu venir [15].
* au déjeuner de CroissancePlus, en 2005 (Editorial de Philippe Naszályi, La Revue des Sciences de Gestion, n° 218, 2006, p.11)
Denis Jaisson
[1]Editions sociales, 1969; feu Henri Krasucki fut membre du bureau du PCF et dirigea la CGT. Le lecteur binaire fera bien de passer à un autre papier; dans Le Figaro*, par exemple.
Krasucki, pas plus décimal que binaire...
...pour une révolution prolétarienne au sens large
* Le Figaro qui fit monter le niveau, le 28/12/2009, en réduisant «ad Hitlerum»les partis de la droite hongroise qui «professent que la responsabilité du déclin hongrois, c’est l’autre, le juif, le tsigane, voire le capital étranger»... Le Juif Adam Michnik (Solidarnosc) venait de dire que «le pire, dans le communisme, c’est ce qui vient après» - "Les dissidents, la photo d’une liberté", L’Hebdo du 2/3/2011
[2] John Swinton, ancien rédacteur en chef du New York Times: «le travail d’un journaliste consiste à détruire la vérité, mentir de manière radicale, pervertir, avilir, flagorner mammon et vendre son pays et les siens, pour gagner son pain (...) Nous sommes les ustensiles et les valets d’hommes riches qui sont dans les coulisses (...) Nous sommes des prostituées intellectuelles» (Richard Boyer et Herbert Morais, "Labor's Untold Story", 1955, p.81)
[3] Une révolution conservatrice, contre la bourgeoisie*, car celle-ci «ne peut exister sans révolutionner constamment (…) l’ensemble des rapports sociaux (…) ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l’époque bourgeoise de toutes les précédentes (…) Tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés» (Karl Marx et Friedrich Engels, "Manifeste du Parti Communiste", février 1848) * bourgeoisie, au sens marxiste: les détenteurs des moyens de production
Marx & Engels; ils vous donnent des boutons?
Lisez Balzac!
«C'est parce que Balzac est un visionnaire que
(...) il arrive quelques années avant Karl Marx»
(Félicien Marceau, "Balzac et son monde",
Gallimard, 1986, p.555)
Je rappelle au lecteur binaire qui s'est obstiné, que Jean-Paul II renvoya le capitalisme (privé) et le communisme (capitalisme d'état) dos à dos (i). Charles de Gaulle en fit autant (ii) avant Michnik [1]: «Il faut condamner le capitalisme, la société capitaliste (iii). Il faut condamner le communisme totalitaire» (24/4/1968). D'ailleurs, le socialiste populiste Eric Blair (George Orwell) avait prévenu la gauche anglaise (iv) que, toute pertinente que fût l'analyse marxiste, la synthèse était vouée à l'échec de la «conception marxiste, fonciérement mécaniste, qui veut, qu'une fois accompli le progrès technique nécessaire, le progrès moral suive de lui-même»; puis il y eut la Fabian Society...
(i) "Rendez nous Jésus!", jaisson.over-blog.com, 2/7/2012
(ii) "Dictionnaire du gaullisme", Guy Sabatier & Philippe Ragueneau, Albin Michel, 1994
(iii) Charles de Gaulle était révolutionnaire,Daniel Cohn Bendit,réactionnaire - la réaction de la Banque, contre le pacte social du CNR ("Histoire d’une marionnette", Decap'Actu, 18/3/2010)
(iv) "Essais, articles, lettres", éd. Ivrea, tome 1, 1955, p.663
[4] Une gageure (i) pour la classe moyenne, où «l'idée du bien se limite à l'amour instinctif de sa propre famille» - clan, classe sociale - parce qu'on l'a féminisée, explique Alain Soral (ii). Ainsi, le parti pris a pris le pas sur l'universalisme (iii) du Père de l'Eglise (Thomas d'Aquin) qui conseillait au novice: «ne regarde pas qui tu parle, mais tout ce qui se dit de bon, confie-le à ta mémoire»...
Thomas d'Aquin...
...Alain Soral
la Tradition universelle du Catholique de tradition
Soral ajoute: «le respect absolu du père conduit plus tard l'esprit féminin à ressentir l'ordre dominant comme indiscutable et indépassable» (p.58). L'économiste Michel Drac, qui écrit que «la crise (...) a été préparée par une longue séquence d'évènements (...) c'est un coup d'état» (iv), est donc le «complotiste» désigné par les media dominants à la classe moyenne...
(i) gageure ou révolution copernicienne impossible?
(ii) "Vers la féminisation", éd. Blanche, 2007, p.57
(iii) «catholique» veut dire «universel» - fr.wiktionary.org
(iv) "Crise ou coup d'état?", éd. du Retour aux Souces, 2009
[5] Peter Clarke*: «les dépenses de l'Europe en recherche & développement diminuent depuis l'an 2000 (...) des multinationales européennes ou américaines déplacent ces activités dans d'autres continents». L'ingénieur suivra donc l'ouvrier, comme le labo' suit l'usine; Krasucki était en phase avec notre temps...
* informationweek.com, 20/7/2005
Roman - Alain est un cadre de 57 ans, usé par
4 ans de chômage. Ultime épreuve de recrutement:
un jeu de rôles, sous la forme d'une prise d'otages
Si Alain se rend compte que les dés sont pipés, le
jeu tournera au massacre (17,86€ chez amazon.fr)
Elle a quitté la direction d'Areva mais les actionnaires n'ont pas trouvé de négresse à la hauteur de ce faux derche; le plafond de verre met les «blancs» de l'étage, à l'abri des aléas migratoires... Migrations ou pas, on n'a pas besoin de tout le monde; au State of the World Forum (Fairmont, Californie, 27/9 - 1/10/1995): «dans le siècle à venir, un 5ème des demandeurs d'emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s'offrir la société mondiale» (i). Dans quel(s) 5ème(s) serez-vous, vous et vos enfants?
(i) Hans-Peter Martin et Harald Schumann, "Le piège de la mondialisation", Actes Sud, 1997, p.12
[7]Pierre Gaxotte (i): «on attire l'immigré, pour lui faire faire les travaux pénibles que l'ouvrier français ne veut plus faire» - plus faire mais pour quel salaire? Gaxotte savait le dessein de George Pompidou (ii); son mensonge fit longtemps mon paradigme de «bourgeois culturel» (iii): les ouvriers français était les «fainéants» (v) de la 5ème colonne... Mais on se plaint aussi de «manquer d'ingénieurs», quand les rejetons de la classe moyenne tordent le nez devant les salaires; tous des «fainéants», eux aussi?
Et quelle langue parlera-t-on,
demain, en salle des marchés?
Le grec ou l'espagnol (vi)?
(i) En novembre 1973, dans le Spectacle du Monde (p.51)
(ii) George Pompidou: «l’immigration est un moyen de créer une certaine détente sur le marché du travail et de résister à la pression sociale» (Assemblée Nationale, sept.1963)
(iii) ...qui se prend pour le bourgeois de Marx, parce qu'il se sert de couverts à poisson. Pourtant, sa régression matérielle et sociale suit celle de l'ouvrier - Krasucki, ci-dessus. La tâche des media de la Banque (iv) est la soumission morale de la classe moyenne, à cette régression organisée (ii) mais déguisée en fatalité: «c'est la crise!» [4,iv]
(iv) la vraie 5ème colonne: la réaction [3,iii]
(v) Sarkozy fait passer le chômage pour de la paresse, quand il racole les électeurs du FN(Rungis, le 1/2/2007)
(vi) «Une solution pour les retraites: pourquoi pas une immigration qualifiée plus importante?», FamilleChrétienne, 18/6/2010
[8] On m'a demandé ce que j'entendais par «classe moyenne». J'hésitai entre «veulerie» (i) et «schizophrénie» (ii); un autre papier me souffla (iii): «veulerie schizophrène»Benjamin Coste illustre cette veulerie, en invitant ses lecteurs à verser une petite larme pour les Rom (iv): «si les plus chanceux d'entre nous prennent la route durant l'été à la recherche d'un peu de soleil et de détente, d'autres quittent leur pays en quête d'une vie meilleure. Parfois, au péril de celle-ci» et de la maison du lecteur de Coste, car jamais on aura autant cambriolé que cet été.
(i) Charles de Gaulle: «les français sont des veaux» (Jean-Raymond Tournoux, "La tragédie du Général", Plon, 1967)
(ii) Jean-Claude Michéa, "La double-pensée: Retour sur la question libérale", Flammarion, 2008
(iii) "Schizophrénie contre schizophrénie", jaisson.over-blog.com, 15/12/2011
(iv) "Immigration: cet été, les migrants ne sont pas partis en vacances", Famille Chrétienne, 28/8/2012
J'ai pensé à toi, Benjamin, en
regardant le journal de Télé' Bien...
...c'est du Coste sur mesure; envoie ton CV!
Michel Clouscard: «elles (les femmes de la bourgeoisie) sont à la fois victimes et profiteuses de l'extorsion de la plus-value. Elles ne possèdent pas les moyens de production» (i). Clouscard et la féminisation [4] suggèrent cette autre définition de la classe moyenne (ii): la victime [3] (endettement, chômage ou nomadisme) et la profiteuse (consommation) d'une production à laquelle elle devient étrangère (délocalisation). Marine Le Pen: «la mondialisation revient à faire fabriquer par des esclaves des produits à vendre à des chômeurs» (MadeIn, avril 2012, p.50). On comprend que féminisation, veulerie schizophrène et mondialisation se tiennent par la main, quand Marine ajoute: «on dit que les prix ont baissé (...) un certain nombre d’acteurs économiques (...) ont capté une grande partie de cette baisse des prix». Ces acteurs ont l'ingénierie sociale pour eux [7,ii&v]: «notre métier consiste à anticiper, susciter et accompagner le changement chez les hommes» (www.iris.eu.org)...
(i) "Le Capitalisme de la séduction", Editions sociales, 1981, p.127
(ii) Clouscard encore, à peu de choses près (p.154)
[9] A la pression migratoire s'ajoutèrent l'amélioration de la productivité, qui doublait la pression, et la disparition du protectionnisme, à l'intérieur de la Communauté européenne. Puis vint le libre échange, avec le reste du monde, des capitaux et produits industriels: le traité de Maastricht, qui, selon Jean-Paul II, légalisa le détournement d'héritage - le Capital, héritage de tous les travailleurs*.
* "Rendez nous Jésus!", jaisson.over-blog.com, "2/7/2012
André Bergeron: «d'un côté (syndicats) comme
de l'autre (patronat), on pressentait (en 1956)
que le plein emploi ne durerait pas (...)
la naissance de la communauté européenne allait
réduire l'efficacité du protectionnisme en vigueur» ("Mémoires", éd. du Rocher, 2002, p.94)
Pourtant, «je m'étais résolument engagé en faveur du oui» (au traité de Maastricht), raconte Bergeron dans ses "Mémoires" (p.194). Celui-ci est-il tenu par l'aide financière (p.65-70) des vrais pères (i) de l'Union Européenne? Après avoir lu sous la même plume (p.197) que «la Commission (européenne) peut se prévaloir d'un bilan honorable» (ii) je réponds que la fellation réalise l'ontologie du syndicaliste jaune (iii) à l'écrit comme à l'oral.
(i) "L'Allemagne a tout gâché", jaisson.over-blog.com, 7/2/2012
(ii) grâce à Klaus Regling ou Goldman Sachs?
(iii) la conférence de François Asselineau
En ces temps où la Banque, forte de l'inexistence ou de la trahison des corps intermédiaires [9], ne bute sur aucun contre-pouvoir populaire, l'encyclique* de Jean-Paul II nous rappelle qu' «il faut franchement reconnaître que se justifiait, du point de vue de la morale sociale, la réaction contre le système d'injustice et de préjudice qui criait vengeance vers le ciel» [1]...
* "Le travail humain", sept. 1981, p.39
[11] Clouscard [8] au sujet du «libéralisme social-libertaire»*: «sa spécificité tient dans cette formule: «tout est permis, mais rien n’est possible».
* "Néo-fascisme et idéologie du désir", éd. du Castor Astral, 2000
Clouscard ajoute: «à la permissivité
de l’abondance, de la croissance (...)
...succède l’interdit de la crise» [4,iv]
l’Humanité* publia l'analyse de Clouscard; c'était de bonne guerre. Le Figaro qui fait monter le niveau [1] aurait pu en faire autant; la «veulerie schizophrène» petite-bourgeoise [8] n'aurait pas fait de vagues
* "Les trente honteuses", 30/4/2002
[12] La maison du cadre sera-t-elle l'hôtel où Jacques Attali invite cette victime du mondialisme à passer sa vie, ou le prochain micro-crédit du philanthrope de l'usure misanthropique? Dans le cas du cadre (la victime) comme dans celui d'Attali (le Juif errant), «une existence sans attache adhère plus facilement à ce qui brise toute attache» (Bruce Bégout, "De la décence ordinaire", Alia, 2008, p.102).
Attali est le président de PlaNet Finance:
la macro-usure de la micro-finance...
...ou la spoliation des plus pauvres par la dette
La parabole d'Apollo raconte le libéralisme européen [9] et l'esbroufe d'Attali.
1. Trois hommes qualifiés (bac.+5) se libèrent de la gravitation (liberté de circulation des hommes et des capitaux) dans un inconfort extrême (l'hôtel-capsule qu'Attali promet aux cadres).
2. La libération des travailleurs (gauche-bobo sociétale) et celle du capital (droite financière) sont vendues au public, comme un progrès général
3. Mais ces libérations profitent au banquier, pas à l'Homme. Neil Armstrong: «c'est un petit pas pour un homme mais un bond de géant pour l'Homme»; vrai techniquement (l'Europe des technocrates) mais faux socialement - l'Europe des travailleurs: vous et moi.
«Va prom'ner l'chien, Neil; j'ai un lumbago»
- j'y vais; j'prends la radio,
pour parler à l'Homme
[13] Un OGM moulu, bientôt, si l'Express vous cache «ce qu'on ne vous dit pas sur les OGM» (i), comme cet hebdomadaire de tapin [2] ignore la spoliation bancaire (ii). Le nom «Express» désigne ici les media de la Banque, en général, à une époque où la dite «spoliation» prend de la vitesse, d'un «plan de sauvetage» à l'autre...
(i) L'Express du 14/2/2008; on comparera ses révélations, avec celles de Jeffrey Smith: "La menace-OGM"
(ii) "Le chaos en Grèce expliqué aux nuls" par Louis Amar dans l'Express du 14/5/2012
L'Express, hebdo' de diversion, vous enfume pour
la Banque, qui détruit les Nations comme les OGM de
Monsanto tuent les abeilles. Celles-ci sont hors-sujet...
...mais le triple enfumage de l'Express ne l'est pas,
quand l'Industrie, la Banque et leurs media travaillent, de concert, à enfumer des jobards avant de les plumer
[14] Bézieux, dans Le Point du 18/8/2011 (i): «être riche donne des responsabilités; la première est de contribuer à la solidarité nationale». Monté à Paris, le hobereau de Breizh Mobile est plus à l'aise dans la com' de tapin [2] que dans la Tradition (i); il n'est plus «solidaire» de qu'il a déjà enterré (PSA)... Enterré, par manque de savoir vivre ou d'intégrité? La question n'a pas effleuré les nigauds de Famille Chrétienne, qui ont invité Bézieux, avec Lauvergeon [6], à participer à leur université d'été (26-30/8/2012): "Acteurs d'avenir, pour former les décideurs chrétiens de demain", quand les décisions sont prises ailleurs (ii)...
(i) On découvrira deux facettes du philanthrope Warren Buffet, en lisant le bouquin de Bézieux ("Salauds de patrons!", Hachette, 2007) et le New York Times du 26/11/2006.
(ii) "Les Catho' voteront-ils pour Sarkollande, le 6 mai?", Le Point du 18/8/2011 (i): «être riche donne des responsabilités; la '); return false;" href="http://jaisson.over-blog.com/article-les-catho-voteront-ils-pour-sarkollande-ou-pour-sarkollande-104223210.html">jaisson.over-blog.com, 28/4/2012
La Tribune du 26/6/2009:
«l'Unédic va faire un emprunt massif, pour financer
un déficit qui atteindra 4,6 milliards d'€ en 2010»...
...la dette, pour couvrir les dépenses courantes
Président «bénévole» de l'Unédic, Bézieux reproche la crise à la Banque mais lui sert la soupe en endettant l'Unedic, comme un mauvais gérant - la «com' de tapin»... Sincère comme maquignon en sacristie, ce faux curé cite même Jean-Paul II (i), quand ça ne mange pas de pain (ou de capital):«n'ayez pas peur!» - pas peur de qui, larbin de la Banque? Bézieux n'a pas peur, lui; il est dans le bon 5ème [6]! C'est donc avec sérénité que cet aristocrate de mauvais goût remplit sa fonction médiatique: perpétuer, sans cravate (ii), le malentendu petit-bourgeois [7,iii]...
(i) "Les traites des chômeurs maltraités", voxnr.com, 5/10/2009
(ii) car le bourgeois qui tombe la cravate à la télé', c'est vous et moi; ce n'est plus la courroie de spoliation, qui nous endette en empruntant au nom de l'Unédic...
[15] ...pas vu venir, ou pas voulu voir venir, quand on apprend à vivre de la crise* [4,iv], dans les écoles de commerce où Goldman Sachs est un modèle de réussite.
* Jean-Francois Gayraud, "Le crime de la finance", xerficanal.com, 10/7/2012
...le «bilan honorable»* de la Commission
* dixit quod culus! [9]
En tout cas, le dit «maquereau de salon» ne scie sa branche*, pas plus que le maquereau tout-court dénonce la prostitution; «n'ayez pas peur!» [14] pour eux.
*...quoique; Bézieux fit partie de la Commission Attali
«Rendez nous Jésus!», Dieudonné dit à la Banque, aux «marchands du
Temple» (i) qui ont soumis l'Eglise à mammon et à la
Shoah, nouvelle «religion impériale» [1]... De Jésus, selon Saint Jean (i): «Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple». Pie XII centra son exégèse
prophétique de la colère divine, sur la Fille aînée de l'Eglise (ii): «pour ne pas sombrer, la France changera de régime sans douceur»; elle remettra la Banque à sa place[2]. Charles de Gaulle (iii): «ou bien il serait procédé d'office et rapidement à un changement notable de la condition ouvrière et à des coupes sombres dans
les privilèges de l'Argent, ou bien la masse souffrante et amère des travailleurs glisserait à des bouleversements où la France risquerait de perdre ce qui lui restait de substance» [3]...
(i) Saint Jean, Ch.2, v.15
(ii) "Les Prophéties du pape Pie XII", Père Boyer de Belvefer, 1988, p.95
(iii) "Mémoires de guerre - Le salut", 1959, Plon, p.18
Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur,
que Je répandrai de Mon Esprit sur toute chair
(Actes des Apôtres, Ch.2, v.17)
La seconde Pentecôte sera-t-elle bancaire?
Qui provoquera le changement annoncé par Pie XII? Pas la classe moyenne, féminisée[4] à fin de domination
politique [5]; encore moins l'armée, dont les cadres sont efféminés en esprit (i). Alain Soral: «le respect absolu du
père conduit plus tard l'esprit féminin à ressentir l'ordre dominant comme indiscutable et indépassable» (ii). Viril, Pie XII précisa, dans sa prophétie: «une réaction brutale des forces
vives et populaires du pays mettra fin à cette déliquescence voulue par certains, tolérée par d'autres»... L'humour de Dieudonné procède de la «force vive et populaire», quand cet
humoriste populiste prend le relai du philosophe (iii) et dit à la Shoah génération [6]: «rendez nous Jésus!» Charles de Gaulle, sans penser à la prochaine Restitution (iv): «toujours, c'est
dans l'esprit de sacrifice, de courage, de patriotisme des classes laborieuses françaises, que la Nation trouva la source pure de son éternelle grandeur» (Londres, 30/4/1942).
(i) "De la féminisation triomphante à l'autoséduction du Triomphe", jaisson.over-blog.com, 16/12/2011
(ii) "Vers la féminisation?", éd. Blanche,
2007, p.58
(iii) Alain Soral, "Comprendre l'Empire", éd. Blanche, 2011
(iv) Guy Sabatier, Philippe Ragueneau, "Dictionnaire du gaullisme", Albin Michel, 1994, p.244
Drôle, Dieudonné dit aussi l'essentiel [7]: le rapt symbolique de Jésus est la mise en condition spirituelle des Catholiques, avant la spoliation bancaire, comme mai 68 précéda la loi «Pompidou-Giscard» [8]... L'injonction de Dieudonné est spectaculaire, au-delà de la scène de la Main d'Or, quand l'Eglise catholique démissionnaire se tait (i), gagnée qu'elle est, au libéralisme;
1. à gauche, les «progressistes» ou «Kto' PS», qui lisent Libération et La Vie:relativisme contre transcendance, pression du droitdelhommisme sur les salaires
(immigration) [9].
2. A droite, les «Catholiques romains» ou «Kto' UMP», qui lisent le Figaro et FamilleChrétienne: le Marché[10], valeur morale, mammon sur l'Hôtel de «l'Agneau sans tache» (ii). Les enfants de ces Catholiques-là participent, avec bonheur, au programme Erasmus; ces derniers prennent donc pour une aubaine «l'immigration
qualifiée» [11] qui réduira le salaire de leurs enfants, à l'embauche - soumission, à la Banque, de la classe moyenne féminisée [4]...
(i) "Eglise missionnaire ou
démissionnaire?", André Piettre, 1978
(ii) Jésus, selon Saint Pierre (1ère Lettre, v.19)
Le Catholique romain
défile pour rien...
...car il ne désigne pas
son ennemi: mammon
Le progressiste a les faveurs
des media de mammon...
...quand il défile pour une
famille moins chère
De même que le progressiste fait, à la fois, dans la revendication sociétale (liberté de circuler) et le déni social (l'immigration fait baisser les
salaires), le Catholique romain tient un discours exclusivement moral contre l'avortement et fait, du libéralisme, son credo économique [10] qui implique le droit
d'avorter (i). Il en va donc, du Catholique romain, qui «Marche pour la Vie» une fois l'an pour rien, comme du progressiste qui défile pour le droit d'avorter: les deux roulent
pour mammon. En général, cette complicité objective procède de la bêtise ou de la jobardise - pas de la perversité - car l'Eglise catholique française est devenue une église de
riches qui parlent de pauvres (ii), à l'image de l'UMPS, qui est le parti du roi Fric [12]... Dans un nouveau «commerce des indulgences» et de non-dits, le
Catholique romain achète, sans y penser, sa tranquillité (la laïcité) au vrai pouvoir, en tournant la permissivité du progressiste en faire-valoir; le faux combat des pharisiens
modernes (i) contre l'avortement, par exemple...
(i) "Les Catho' voteront-ils pour Sarkollande, le 6 mai?", jaisson.over-blog.com, 28/4/2012
(ii) Saint Marc: «Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis
sans berger» (Ch.6, v.34)
août 2011: Mgr Ravel, Lui,
ouvre la Libye au Marché
Laquelle des deux transgressions est la plus immorale,
quand deux évêques partent en guerre contre le Logos,
sous couverture religieuse?
De notre religion, cette double soumission au fric a fait «l'opium du peuple»*, tandis que la Shoah devenait l'oppidum du Peuple élu [13] - misérabilisme lucratif[14]... "La
trahison des clercs" (Julien Benda, 1927) est
achevée, quand l'évêque aux armées, Mgr Luc Ravel, bénit les guerres de l'Empire et trahit sciemment[15], sur les deux tableaux:
1. dans le mensonge généralisé, la transgression d'une morale relativisée, quand l'OTAN bombarde le peuple libyen pour le protéger d'une menace imaginaire [15],
2. l'ouverture de la Libye au Marché et la prise en main du fond souverain auquel Kadhafi allait adosser le dinar-or, au détriment du
dollar américain...
* Karl Marx, dans sa "Critique de la philosophie du droit de Hegel"
Mgr Ravel, avec un sourire qui dérange:
«c'est pour la France, que nous mourrons»
(aux Invalides, le 19/7/2011)
L'évêque qui sert ainsi la Banque est frelaté car «vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent», dit Jésus (Saint Luc, Ch.16, v.13). L'ancien chef du KGB (i) est plus intègre que le larbin consacré et que celles des ouailles de ce
dernier, qui participent du «mystère d'iniquité» (ii)... Si les clercs mentent ou «s'ils se taisent, les pierres crieront», dit aussi
Jésus (Ch.19, v.40, au rajout près). Les pierres crieront et voleront dans les fenêtre de l'évêché qui roule pour
l'Empire, si Pie XII fut mieux inspiré que Ravel. Ou
les clercs se rachèteront-ils une conduite avant, comme le «mauvais gérant» de la Parabole [16], en dénonçant la spoliation par la dette, en sommant la
Banque de remettre au peuple grec la dette qu'il n'a pas contractée, par exemple?
(i) "La gifle de Poutine", jaisson.over-blog.com, 22/3/2012
(ii) Saint Paul, aux Thessaloniciens: «car le mystère d'iniquité agit déjà, mais seulement jusqu'à ce que Celui qui le retient encore paraisse au grand jour» (Ch.2, v.7)
Jean-Paul II, dans "Le travail humain" (sept. 1981): «Le droit à la
propriété privée est subordonné à celui de l'usage commun. La propriété s'aquiert avant tout par le travail et pour le travail» [17]. Sans
travailler, la Banque subordonne le
bien public à l'usage privé - la loi Pompidou-Giscard [8]. Par la dette, elle agit contre le travail en provoquant le chômage [18]
- la crise actuelle... Lors du colloque «Actualité de la doctrine sociale de l’Église»
(11/2/2012), Pierre de
Lauzun*, membre du Conseil scientifique de la Fondation de Service politique [19] et directeur de la Fédération bancaire, ne dit pas un mot du prébende versé à la Banque, pour le culte rendu à
mammon: l'usure. La presse
catholique en général participe de la veulerie et la complicité passive de Lauzun [20]... Le prébende ecclésiastique fut abrogé pendant la Révolution de 1789; Pie XII a prédit la fin du prébende de la «synagogue de Satan» [1]: la fin de la Banque,
«sans douceur».
* "L'Evangile, le chrétien et l'argent", Cerf, 2004
Saint Jean: «Je connais ta tribulation et ta pauvreté
bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de
ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas [21]...
...mais qui sont une synagogue de Satan»
(Apocalypse, Ch.2, v.9)
Je me dis, au moment de conclure, que les acteurs - ces «forces vives et populaires» - de l'eschatologie républicaine écrite par Pie XII sont aussi les
laissés-pour-compte d'une Eglise de riches - de l'UMPS - tandis que ces derniers ont la sourde oreille du confort matériel et moral... Désabusés, les premiers ne me liront pas; au mieux,
les autres ricaneront. Catholique ou pas, la classe moyenne en général [22], par fausse morale ou par intérêt mal compris (les media de la
Banque), s'est faite l'objet d'un autre prophétie [23]: «les capitalistes travailleront avec peine à leur propre suicide» (Lénine) - suicide ou esclavage consenti? Sûr de la pérennité
du «rapport de force» [2], Jacques Attali
répond, ci-dessous, avec franchise.
[1] La Shoah, qui prend presque «la place du corps introuvable du Christ
ressuscité» (i), est la religion d'expiation du goy,
parce que vous l'auriez faite, si vous étiez né avant; c'est BHL qui le dit (ii). Elle remplace donc la religion du pardon et de la rédemption (iii). La Shoah est éternelle car le goy est interdit de techouva: «ce que l'Europe a toléré et organisé à
Auschwitz reste une plaie douloureuse pour la Synagogue», dit Peter Hans Kolvenbach, quand il était supérieur général des Jésuites (conférence "Europe: le rôle de l’Eglise" donnée aux Pays-Bas, en 1997).
(i) Alain Soral, dans "Comprendre l'Empire", éd. Blanche, 2011, p.204
(ii) "L'idéologie française", Grasset, 1981
(iii) Paul Rassinier, «invalide de guerre» à 100%
en rentrant de déportation: «la loi du Talion est une réaction de primaire; il faut la laisser aux adeptes attardés de l'Ancien Testament» ("Les responsables de la 2de guerre mondiale", Nouvelles
Editions latines, 1967, p.9-10)
Kolvenbach inventa la culpabilité fantasmée
du génocide, déléguée par les liens du sang...
Que fit l'Eglise, pour mériter ce sophiste au rabais,
qui donne du grain à moudre à l'Encyclopédiste?
La repentance de Kolvenbach, fourre-tout qui nous accuse tous de la Shoah, est l'exégèse de la spoliation bancaire: «Goldman Sachs conquiert l'Europe» (The Independent, 18/11/2011). La commission
européenne exécute ce projet de spoliation, quand Klaus Regling exige qu'on réduise le coût de la main d’œuvre et les bas salaires*: «dans une Italie au bord de la faillite (...) où le chômage
explose (...) le gouvernement de Mario Monti (ancien directeur de Goldman Sachs) vient d’avoir une idée de génie: régulariser 800.000 personnes» (egaliteetreconciliation.fr, 13/7/2012)...
* "A qui profitera le dividende salarial?", jaisson.over-blog.com, 17/5/2011
...rapport en faveur de la «religion impériale» de
Lloyd Blankfein, président de Goldman Sachs:
«j'accomplis le plan de Dieu» (Sunday Times,
8/11/2009).
La Banque a pris le pouvoir; l'article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (1793) indique la ligne à suivre: «quand le gouvernement viole les
droits du peuple, l’insurrection est (...) le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs»... Trois siècles plus tôt, des Jésuites avaient affirmé le droit du peuple de se
rebeller:
[3]La Tribune du 15/2/2012: "Quand François Hollande drague
la City". Flanby: «la gauche a été au gouvernement pendant 15 ans au cours desquels nous avons libéralisé l'économie, ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n'y a rien à
craindre» (Le Monde du 29/2/2012).
Etienne Chouard, quand la gauche-bobo se met au
«fascisme financier»:
la vraie extrême-droite
[4] Deux candidat gais et actifs représentent la classe moyenne féminisée, aux élections législatives de 2012:
Gérard Andrieux
Antoine Bordier
André Tardieu,
trois fois Président du Conseil des
ministres de la IIIème République: «j'ai cessé de croire à la possibilité, soit pour la France de tolérer, soit pour les Chambres de corriger le régime sous lequel vit la France»*. Comment
voyez-vous la fin de Vème, en écoutant les tafioles Andrieux et Bordier?
* "La révolution à refaire", Flammarion, 1936, tome 1, p.8
[5] D'un larbinat [2] à l'autre, Flanby, constipé depuis son élection, rappelle l'accusation grotesque de Kolvenbach [1]:
«le crime fut commis en France par la France»
("Rafle du Vél' d'Hiv", Le Point, 22/7/2012)
...donc les Français doivent payer: «le plan de Dieu» [2]
[6] Bernard-Henri Lévy*: «Et mon verbe s'est fait chair...
...et la Shoah planta sa tente parmi nous»
* Saint Jean (Ch.1, v.14), parachevé par le plus
grand philodoxe de Saint-Germain des Prés
[7] Est-ce pour cela que Dieudonné «n’est au fond qu’un mercenaire vecteur d’abjection» (i), selon Richard Prasquier, président
du CRIF - Le Président, tout-court? En
tout cas, Dieudonné résiste avec courage, quand Richard fait dans la mesquinerie (ii): «les faiblesses du comportement de Pie XII au cours de la guerre»...
(i) "Dieudonné ou la haine en spectacle", crif.org, 29/5/2012
(ii) "Pie XII, Nonce, et Yad Vachem", 16/4/2007, rprasquier.blogspot.de - le bloc-note de Richard est basé en Allemagne. Quand il veut, ce dernier
sait concilier rancune et sens de l'Histoire
[8] «L'Etat français, bien public s'il en était, fut privatisé, le 3/1/1973, par la loi Pompidou-Giscard», appliquée à l'Union européenne
par les traités de Maastricht (clause 104) et Lisbonne (123) - "A qui profitera le dividende salarial?", jaisson.over-blog.com, 17/5/2011
...est la condition morale du capitalisme financier»
[9] Jean-Jacques Rousseau, à propos de la charité mal ordonnée: «défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin
dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d’aimer ses voisins» ("Émile", livre 1er)
[10] «...la droite traditionnelle, qui vénère le Marché tout en maudissant la culture qu'il engendre», selon le critique
américain Russell Jacoby, jaisson.over-blog.com,
18/12/2011.
De la famille catho', à la garçonne de famille nombreuse...
...les affaires sont les affaires!
Mais Henri Krasucki
montre le paradoxe, là où Jacoby voit une contradiction:
«les plus grands pourfendeurs de la société de consommation sont de forts consommateurs qui ne sont pas près d'y renoncer» ("Syndicats et lutte des classes", Editions Sociales, 1969,
p.106).
[11] Emmanuel Pellat, dans FamilleChrétienne: «une solution pour les
retraites: pourquoi pas une immigration qualifiée plus importante?» (18/6/2010)
Hier, les ouvriers spécialisés; demain, les cadres...
«Je Te remercie d'avoir révélé aux petits ce que tu as caché
aux sages et aux gens instruits» (St Matthieu, Ch.11, v.25)...
...le Talent caché de la parabole procède
de l'Amour, Geoffroy, pas du fric !
Je sais bien que ton papa était banquier, Geoffroy, mais je regrette, qu'après avoir élevé par les Pères de Sainte-Croix, tu réduises l'enjeu de cette parabole, à un
retour sur investissement génétique, culturel et social - le pendant vertueux du matérialisme.
[13] Comme chaque année, la classe politique française, pétrifiée d'horreur par le Crime des crimes, se prosternera* devant le «vrai pouvoir», au «grand
Dîner». Mais des esprits fragiles, desquels je me démarque avec la servilité qui sied au goy, font - au pays de Descartes! - une analyse critique de la mondanité de l'année:
* "Fais l'ménage, Sarko'!", jaisson.over-blog.com, 27/3/2012
En Israël non plus, la pornographie mémorielle ne fait pas l'unanimité: «des extrémistes juifs ultra-orthodoxes sont soupçonnés d'être les auteurs d'une dizaine de graffitis anti-sionistes
découverts lundi au mémorial Yad Vashem» (le Nouvel Obs' du 11/6/2012).
[15] "Mgr Ravel: l'évêque qui fait entrer la laïcité de Cauchon dans la Shistoire", jaisson.over-blog.com,
18/12/2011.
Mgr Cauchon et la Patronne secondaire
de la France; le prélat véreux exècre la
bergère qui regarde au-dessus de son front...
...les «petites gens» ont plus le sens de la
transcendance que le non-sens du sophiste
Qui prendra la relève de Saint Vincent de Paul, ancien soldat qui laissa le «beau monde» à ses fêtes et son ennui, pour s'occuper des laissés-pour-compte d'un pays ruiné
par la guerre? Pas Ravel, ancien officier d'un régiment médiocre.
Lui fait l'inverse; il fait faire la guerre (i) pour le fric...
...c'est le ontre-témoignage (ii) du larbin consacré de l'Empire
(i) Ravel, aux Invalides: «c'est pour la France, que nous mourrons» (19/7/2011)
(ii) Jésus, selon Saint Marc: «si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui mît au cou une grosse meule de moulin, et qu'on le jetât dans la mer»
(Ch.9, v.42)
[16]Jésus: «un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé parce
qu'il gaspillait ses biens. Il le convoqua et lui dit (...) «rends-moi les comptes de ta gestion, car désormais tu ne pourras plus gérer mes affaires». Le gérant pensa : «que vais-je faire,
puisque mon maître me retire la gérance? (...) Je sais ce que je vais faire, pour qu'une fois renvoyé de ma gérance, je trouve des gens pour m'accueillir». Il fit alors venir, un par un, ceux qui
avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier: «combien dois-tu à mon maître?» - cent barils d'huile. Le gérant lui dit: «voici ton reçu; vite, assieds-toi et écris cinquante» (...)
Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge: effectivement, il s'était montré habile, car les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien Moi, Je vous le dis:
faites-vous des amis avec l'argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles» (Saint Luc, Ch.16, v.1 à 9).
...pour la mettre sous le boisseau, ou sous le lit?»
(Jésus, selon Saint Marc, Ch.4, v.21)
[17] Quand la Banque soumet l'Eglise et fait le consensus de l'UMPS, il est opportun de rappeler aussi ce que Jean-Paul II dit
au sujet du Capital, dans la même encyclique: «par son travail, il (l'Homme) hérite d'un
double patrimoine. Il hérite d'une part de ce qui est donné à tous les hommes, sous forme de ressources naturelles, et, d'autre part, de tout ce que les autres ont déjà élaboré, à partir de ces
ressources (...) Tout en travaillant, l'homme* hérite du travail d'autrui» (p.56) c'est à dire du Capital. Autrement dit, le capitalisme, privé ou capitalisme d'état (communisme), est un
détournement d'héritage...
* le manœuvre, au même titre que l'actionnaire (si tant est que ce dernier travaille), c'est à dire, au titre de sujet du travail, sans égard pour l'objet de
celui-ci
Le Père Kolvenbach, encore [1]:
«l’échec de la Tour de Babel n’est pas fatal»...
...à qui appartient cette tour que nous construisons, Père Kolvenbach?
Kolvenbach poursuit: «le monde se meut vers un nouveau phénomène pentecostal». La motion phénoménale de Kolvenbach me ramène à la question: «la seconde Pentecôte sera-t-elle bancaire?» Il faut le demander à Benoît XVI, qui écrivit* que «pour
le gouvernement de l’économie mondiale (...) il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale» - un gouvernement mondial... Est-il permis de doubler le
bénéfice du doute, pour brûler un cierge à Saint Jobard?
* encyclique "Caritas in veritate", 29/6/2009, §67)
Alessio Rastani, courtier en bourse:
«ne comptez pas sur vos gouvernements...
...c'est Goldman Sach qui gouverne le Monde»
(BBC News, 26/9/2011)
«In veritate», il n'y a pas de «caritas» dans la Banque - dans la «véritable Autorité» [2]. Progressiste ou romain (peu importe la différence, au roi Fric) Benoît
XVI incarne la soumission catholique à mammon. Ravel a dit le traitement brutal, réservé aux nations qui se piquent de souveraineté: «les interventions modernes doivent être
pensées à la lumière d'une nouvelle forme juridique internationale qui promeut le droit d'ingérence au nom des droits de l'homme, comme supérieur au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes»
(Le Pélerin du 25/3/2011) - le bras armé du dit
futur gouvernement mondial...
[18] Barry Grey, dans "Le scandale du Libor": «...une poignée de banques géantes manipule le marché, pour accroître leurs bénéfices et les fortunes de leurs
gestionnaires et de leurs gros investisseurs. En fait, on est devant un pillage économique dont le résultat est le chômage de masse, la pauvreté et une inégalité sociale grandissante» (Mondialisation.ca, 8/7/2012).
...c'est ma classe qui la fait, et nous la gagnons»
(au New York Times, le 26/11/2006)
[19]«La FSp est dédiée au rabattage des Catholiques de droite, au profit de l'UMP»*. Elle agit comme un
comité de direction, que la Banque aurait nommé à la tête d'une entreprise dont elle détient le capital: le public catholique de droite. La FSp ne sémeut pas du détournement d'héritage
[17] légalisé par le traité de
Maastricht; l'Eglise non plus, soumise à mammon.
Jean-Paul II, en visite fictive à la FSp:
«tu me la f'ras pas, mon gars!»
* "Les Catho' voteront-ils pour Sarkollande, le 6 mai?", jaisson.over-blog.com, 28/4/2012
[20] Bernard Lazare ne connaissait pas Lauzun mais il écrivit que «les Juifs d'Alsace étaient les prête-noms et les intermédiaires
d'usuriers chrétiens», au Moyen-Age et sous l'Ancien Régime (i). Je propose qu'on fasse porter la rouelle aux banquiers, sans distinction
de religion:
A terme, le symbole de l'€ (ii): coiffée au
poteau après avoir trahi la France (iii)...
...la bourgeoisie française (iv) a perdu
la «lutte des hyperclasses» [18]
(i) "L'antisémitisme, son histoire et ses causes", Documents et
Témoignages, 1969, p.103, note 1.
(ii) Ambrose Evans-Pritchard: «Un mémo de la section européenne (du Département d’Etat des Etats-Unis) daté du 11 juin 1965 conseilla à Robert Marjolin, vice-président de la Communauté
Economique Européenne, d’aller vers l’union monétaire de façon confidentielle. On lui recommanda d’empêcher tout débat à ce sujet jusqu’au moment où on serait obligé d’accepter de telles
propositions» ("Euro-federalists financed by US spy chiefs", The Telegraph, 19/9/2000)
(iii) avant la Déconstitution Européenne, "Le choix de la défaite" (Annie Lacroix-Riz, Armand
Colin, 2006)
(iv) au sens marxiste: les détenteur des moyens de production... Le Figaro du 27/7/2012: «Renault (délocalisée)
reste bénéficiaire et creuse l’écart avec Peugeot», entreprise familiale qui perd la «lutte des hyperclasses» en fabriquant en France, dans le contexte des accords de
Maastricht
[21] Saint Paul, aux Galates: «Il n'y a plus ni Juif ni païen». David ben Gourion*, fondateur de l'état sioniste: «les descendants des anciens Juifs sont les Palestiniens».
[22] «La raison sociale de cette classe est la préservation de l'aisance singulière. Elle est incompatible avec l'esprit de sacrifice,
qui est une raison d'être du soldat»*. C'est donc dans cette classe que le Système (Banque-media-politique) recrute les cadres de son armée...
* "Shistoire sacrée et Triomphe de la veulerie", jaisson.over-blog.com,
17/12/2011
La classe moyenne pensait troquer la souveraineté
collective, pour la prospérité individuelle...
...il ne lui restera rien
Convaincus d'héroïsme par autoséduction (i), ces cadres sont plus des subalternes soumis [4] que des chefs virils. Ces derniers, eux,
obéissent aux ordres qu'on leur donne, quand ces ordres servent leur idéal; sinon ils se rebellent. Mais la rébellion est un acte d'ouvrier
ou de paysan - future noblesse d'épée du Nouveau Régime? Elle peut être aussi le fait d'un
aristocrate; l'inverse n'est pas toujours vrai... En tout cas, la rébellion n'est pas bourgeoise (au sens marxiste), petit-bourgeoise (au sens culturel) ou gauchiste («l'éternel adolescent en
rupture avec ses parents mais attendant l'argent de poche», ii).
(i) "De la féminisation triomphante à l'autoséduction du Triomphe", jaisson.over-blog.com, 16/12/2011
(ii) Paul Ariès et Florence Leray, "Cohn-Bendit, l'imposture", éd. Max Milo, 2010, p.76
[23]Henri
Krasucki: «ce que les techniciens, les ingénieurs et les cadres ont à redouter du capitalisme leur devient de plus en plus clair (...) ils se rendent compte que c'est seulement avec
l'ensemble des travailleurs qu'ils peuvent défendre leurs intérêts» (i). Depuis, on a féminisé la classe moyenne; Krasucki a perdu la lutte des classes [18]... Combien les Français paieront-ils à
la Banque, avant de comprendre que cette lutte n'est pas une faute de goût de syndicaliste arriéré? 26.000€ par personne [2], selon la Cour des comptes (ii).
(i) "Syndicats et luttes de classes", Editions Sociales, 1969,
p.55
(ii) "La dette publique et son poids excessif ", RFI, 29/3/2012
Quand la dette de la Banque privée...
...devient publique [2]
Jean-Paul II, dans "Laborem exercens" (p.39): «la réaction contre le
système d'injustice et de préjudices, qui criait vengeance vers le Ciel, se justifiait, du point de vue de la morale sociale».
[24] Le Rabbin Ovadia Yosef, chef du Conseil des Sages de la Torah et juge sépharade: «la seule utilité des non-juifs est de servir les Juifs» (The Telegraph, 10/18/2010).
«Mais tous les Juifs ne sont pas comme lui!»
- c'est vrai; tous les Musulmans non plus, d'ailleursPère Pierre-Henri Montagne l'Eau Vive Briançon Pierre-Yves Ginot
A cause du vote catholique, il importe à la droite financière - à l'UMP - d'entretenir l'illusion d'une opposition morale entre la gauche libérale et les libéraux de droite [1]. C'est à cette fin, que Thierry Boutet, de la Fondation de ServilitéPolitique (FSp) [2], est monté au créneau, à la veille du 2nd tour (i): «faire semblant de croire que le PS ou la droite c’est bonnet blanc et blanc bonnet pour en tirer un profit politicien ne témoigne pas non plus d’un grand souci de la France» [3]. L'hebdomadaire FamilleChrétienne (FC) [4] s'est joint au front moral de l'UMP [5]: «des conceptions antagonistes du mariage, de la famille, etc» (ii)…
(i) "Marine Le Pen: une victoire qui engage", FSp, 26/4/2012
(ii) "Nicolas Sarkozy - François Hollande: le choc des valeurs", FC, 30/4/2012
Le «grand souci» de Sarko':
le rabattage des Catho' de droite
Un rien prétentieux, Boutet est dans «la posture schizophrénique de la droite traditionnelle, qui (…) vénère le marché tout en maudissant la culture qu’il engendre» [6]. Malgré son déclin programmé, cette «fraction incohérente de la droite» contraint parfois la droite financière à dissimuler ou différer son programme (i). En Loge ou au Siècle - presqu'entre amis - les basses œuvres sont alors confiées au sosie libéral travestit en adversaire: Sarkollande contre Sarkollande; la schizophrénie des seconds couteaux [1,4] est à son comble!
(i) Jean-Claude Michéa, "L'enseignement de l'ignorance", Climats, 2006, p.54
Franck Abed, aux Catho' de droite:
«entre le mal* et le mal* on ne choisit pas»
* le consensus libéral de l'UMPS
Schizophrénie ou duplicité? Boutet et ses amis n'ignorent rien de ce que Franck Abed rappelle ci-dessus [7]. Ce serait donc peine perdue de leur rappeler aussi que «vous ne pouvez servir Dieu etmammon» (St Matthieu, Ch.6, v.24)… Philippe Oswald pense à Jeanne la pucelle - «Messire Dieu, premier servi» (i) - quand la France sombre dans le désordre de la «guerre de Cent ans» [8] mais mammon est la valeur de l'UMP, qui sert d'abord le roi Fric [9].
(i) "Dieu premier servi", icthus.over-blog.com
«Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd
sa saveur (…) Il ne sert plus qu'à être jeté dehors
et foulé aux pieds» (St Matthieu, Ch.5, v.13)
De l'avortement [10] (légalisé par GiscardavantMitterrand) à l'euthanasie qui le sera par Sarkollande, la droite financière, comme la gauche-bobo [11], a donc une «constante»: la réduction du coût du travail au sens large [12];
1. avant le travail - la droite, comme la gauche, importe les enfants des autres
2. pendant le travail - l'immigration qui pèse sur les salaires
3. après le travail - demain l'euthanasie, Mario Draghi oblige.
Draghi : « payer les gens à rien faire, c'est fini ! »
Que font les retraités, Boutet?
Draghi, ancien directeur de Goldman Sachs (GS), a été nommé, avec la bénédiction de Sarkollande, à la présidence de la nouvelle filiale de GS: la Banque centrale européenne. Les Catholiques qui savent ce que ça veut dire au sujet de l'euthanasie, iront à la pêche le 6 mai [13]. Ils ont compris que la France n'était plus gouvernée à l'Elysée ou à Matignon; Sarkollande est la prochaine clef à molette de la Commission européenne!
…elle s'est faite en suivant un despotisme éclairé»
* revue Commentaire, No.87, 1999
La Commission, sous prétexte de respecter la «règle d'or» budgétaire, a déjà décidé que l'euthanasie abrègerait nos retraites [15]. Les culs bénis de la Fondation de Service politique et de FamilleChrétienne le savent. Ils n'en disent rien mais se gobergent de «Vie et Bioéthique» [2]; veulerie ou «double pensée» libérale [2], Boutet?
[1] Est-ce pourquoi le livre de Pierre Simon (i) fut retiré des librairies? «De fait, Pompidou faisait accélérer l'élaboration d'un projet de loi tendant à la libéralisation de l'avortement» (ii) écrivit Simon (p.204) au sujet de ce président de droite «favorable à la libéralisation de l'avortement» (p.206)…
(i) grand Maître de la grande Loge de France, de 1969 à 1972 et de 1973 à 1975
(ii) "De la vie avant toute chose", éditions Mazarine, 1979
Mai 68: catharsis de la droite financière;
les gauchistes font sa révolution
Marx et Engels résumèrent l'action de cette
droite-là: «tout ce qui était sacré est profané» (Manifeste du Parti communiste, février 1848)
La Finance prit définitivement le dessus sur la Tradition, quand de Gaulle démissionna, après le référendum du 27/4/1969 - «je vous ai compris!» Après la «chienlit» de mai 68, la «droite traditionnelle» pensait être enfin écoutée; en fait, elle était trahie au profit de la Banque, avec la complicité de l'extrême-gauche, éternel faire-valoir supplétif… Jean-Yves Crevel*: «Dany le Rouge était une création médiatique de la presse capitaliste, dont l’objectif est aujourd’hui limpide: se débarrasser du pouvoir gaulliste, devenu trop gênant pour l’oligarchie financière anglo-saxonne, que Dany servait honteusement»…
* "Histoire d’une marionnette", Decap'Actu, 18/3/2010
De mai 68 à mai 2012, ou de la démission
de l'Eglise missionnaire…
…à la mort cultuelle par la transgression culturelle
Alain de Benoist*: «La grande erreur a été de croire que c’est en s’attaquant aux valeurs traditionnelles qu’on pourrait le mieux lutter contre la logique du capital. C’était ne pas voir que ces valeurs (…) constituaient le dernier obstacle à l’épanouissement planétaire de cette logique» - loi «Pompidou-Giscard» de spoliation bancaire (3/1/1973) et «profanation du sacré» (Marx & Engels, ci-dessus) légalisée par la «loi Veil» (17/1/1075)…
* "Mai 68, par Alain de Benoist", egaliteetreconciliation.fr, 26/4/2008
[2]Boutet, Catholique «philosophe (i) écrivain et journaliste», est le directeur des publications de la FSp. Celle-ci est dédiée au rabattage des Catholiques de droite, au profit de l'UMP. Son Secrétaire général est Arnaud Lizé (ii), membre de la Commission Culture de Vie et Bioéthique de la Communauté de l'Emmanuel, fils et petit-fils de notaires. Simone de Beauvoir (iii): «en tous temps, en tous pays, à de rares exceptions près, les notables collaborent avec les vainqueurs»…
(i) le meuble Oscar ne fait pas le philosophe.
(ii) Depuis la publication de ce papier, l'accès au profil politique de ce consultant de la Croissance neutre(?) n'est plus libre chez libertepolitique.com, site de la FSp.
(iii) préface à "Treblinka" (Jean-François Steiner) et l'exergue du livre de Maurice Rajsfus: "Des Juifs dans la collaboration".
♪ Bou-ou-têêêt, nous voilâââ ♫
♪ tu nous as redonné l'espérââânce ♫
Dans la continuité transgressive de la droite, Jean-François Copé confia, le 11/4/2010, qu'il n'était plus «tout à fait au clair», au sujet de l'adoption d'enfants par les couples homosexuels (i). Xavier Bertrand lui rappela que l'UMP gagnait les élections en bernant l'électorat catholique et celui du FN (i)… A la FSp, on prit l'air surpris, au su du «virage» de Copé (ii). Jean-Claude Michéa (iii) a montré que les libéraux mariaient duplicité et schizophrénie, dans la «double pensée». Celle-ci revient à «retenir simultanément deux opinions qui s'annulent, alors qu'on les sait contradictoires» (George Orwell, dans "1984").
(i) La Dépêche du 12/4/2010
(ii) "Virage: Jean-François Copé s'interroge sur le mariage gay", 15/4/2010
(iii) "La double pensée: retour sur la question libérale", Flammarion, 2008
[3] Le «grand souci de la France», c'est l'hypostase du libéralisme: la transgression du Bien commun dans tous les sens du terme. Ou, avec les mots d'Alain de Benoist, la «logique du capital» [1];
1. à droite, la loi du plus fort, aussi appelée «loi du Marché»
2. à gauche, l'amoralité travestie par la Loi en morale.
…est la condition morale du capitalisme financier»
Alain-Gérard Slama: «les deux valeurs cardinales sur lesquelles repose la démocratie (i) sont la liberté (ii) et la croissance (iii)» (Figaro magazine, 6/1/2007).
(i) entendez: «le libéralisme»
(ii) le libéralisme culturel de gauche
(iii) le libéralisme économique de droite
[4] Pubères en politique, les rédacteurs de FC flânent entre conformisme libéral, niaiserie et mystique gélatineuse. Cet hebdomadaire, où on appelle, sans le dire, à voter pour Sarkozy, illustre la déliquescence (i) de la presse catholique. On y fit récemment l'éloge de Richard Descoings (ii), avec un mimétisme de gauche…
(i) déliquescence: le fait des media qui attirent le libéralisme ambiant, où elles dissolvent leurs valeurs affichées (mediadico.com)
(ii) "Funérailles de Richard Descoings: le patron de Sciences-Po statufié par les éloges", FC, 12/4/2012.
Aymeric Pourbaix, Rédacteur en chef de F C…
…l'impuissance de la «double pensée» mondaine [2]
[5] c'est à dire le front fuyant du bonimenteur libertaire qui courre après les électeurs du FN, bien décrit par Soral [3] et Michel Onfray.
«Nicolas Sarkozy est un soixante-huitard…
…un jouisseur sans entraves»
Le 4/5/2012, la FSp publia un "Petit historique des prises de positions de Nicolas Sarkozy et des membres de son gouvernement en faveur de la religion et des valeurs chrétiennes"; le dit «rabattage» [2] qui oublia de rappeler que «les jeunes regardent l'amour et la famille comme des valeurs suffisamment importantes, pour pouvoir être vécues sous d'autres formes que le mariage (…) Il fallait ouvrir notre vision de la famille, la moderniser, l'actualiser», selon Sarkozy, faux-cul comme la FSp est cul-béni.
* "Libre", Laffont, 2001, p.76
[6] Dans "L’Empire du moindre mal" (page 134) où Jean-Claude Michéa cite Russell Jacoby. Le Catholique préférera peut-être écouter Jacques-Bénigne Bossuet, plutôt qu'un ancien marxiste: «Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes».
Antoine Bordier, Chrétien engagé,
candidat aux législatives de 2012…
…cœur tendre €-compatible, à fond
pour les valeurs morales du CAC-40
Ce trou-du-cul est le comble de la jobardise du fils à papa efféminé qui retrousse les manches de ses électeurs; du pain béni, pour la FSp (i). Incapable de faire la critique virile du libéralisme [3], il illustre le propos d'Alain Soral (ii) sur la féminisation comme arme de soumission politique (iii): «le respect absolu du père conduit plus tard l'esprit féminin à ressentir l'ordre dominant comme indiscutable et indépassable»…
(i) "Législatives 2012 : Antoine Bordier", candidat enthousiaste comme une fiotte amoureuse, FSp, 6/6/2012
(ii) "Vers la féminisation? Pour comprendre l'arrivée des femmes au pouvoir", éd. Blanche, 2007, p.58
(iii) "De la féminisation triomphante à l'autoséduction du Triomphe", jaisson.over-blog.com, 16/12/2011
[7] (addendum) Après la victoire de François Hollande, Cyril Brun, fondateur de Résistance éthique, dit à FC que «nous entrons dans une période de résistance morale»*; la comédie du «front moral» de l'UMP [5].
* "Résistance éthique surveillera le gouvernement", FC, 7/5/2012
Pourquoi Cyril ne «résistait-il» pas…
…quand Sarkozy était président?
[8] "De la France de Jeanne à la nôtre", FSp, 6/1/2012. Oswald est un auteur régulier de la FSp [2]. Quand il dirigeait la rédaction de FC [4], cet hebdomadaire indigent proposa de résoudre le problème des retraites en recourant à l'immigration qualifiée*; il y a des baffes qui se perdent!
* "Une solution pour les retraites: pourquoi pas une immigration qualifiée plus importante?", FC, 18/6/2010
Les salaires des cadres baissent à l'embauche ; les
lecteurs de FC et leurs enfants remercient Oswald!
Sarkozy, le 17/12/2008: «le métissage n'est
pas un choix; c'est une obligation»
[9] …en spoliant les plus pauvres - le banquiste (i) au service de la Banque! Sarkozy, pendant la campagne présientielle de 2007: «je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement» (ii). La crise de l'immobilier américain - on prêta sciemment à des gens qui ne pourraient pas rembourser - prit Sarkozy de vitesse. Comme tous les «acquis sociaux», la liberté d'hypothèquer aurait été suivie d'une baisse des salaires à l'embauche - la «variable migratoire» (iii)… A terme, les propriétaires avec une «rémunération modeste» auraient donc été obligés d'hypothéquer leur bien, pour faire les dépenses courantes.
Quand le foutriquet de l'Elysée
vaut moins que ses talonnettes…
…la consigne de vote de Jean-Marie Le Pen
(i) Le «banquiste» est celui qui va de ville en ville pour vivre aux dépens d'un public qu'il gruge (fr.wiktionary.org)
(ii) Cette proposition a disparu du site www.u-m-p.org
(iii) "A qui profitera le dividende salarial?", jaisson.over-blog.com, 17/5/2011
[10] "Chrétiens, Musulmans et Socialistes pour la Vie", over-blog.com, 16/6/2010. La «loi Veil» fut autant une histoire de sous qu'une affaire de mœurs, quand le Marché [3], le CNPF* et la Banque dirent à la droite financière que les enfants des Français coûtaient trop cher … Mais la FSp [2] et FC [4] se gardent d'aborder l'avortement sous l'angle financier - la droite qui délocalisa la reproduction avant les usines… Elles réduisent ainsi le combat contre le droit d’avorter, à l'expression privée d'une minorité - pas d'opinion religieuse dans l'agora laïque!
* Le CNPF s'opposa aux éphémères velléités gouvernementales de contrôle migratoire (lutte-ouvriere.org).
Débat interdit: le dessein de la «loi Veil»;
rétrécir les familles, pour diminuer le pouvoir
d'achat des foyers, sans faire de vagues
A l'inverse, la libération des mœurs, de
la droite financière et la gauche-bobo,
est une contrainte populaire
Sans négliger l'avis religieux, une approche économique mènerait à un consensus national car les Français aiment les enfants. C'est cela-même qu'on veut éviter, dans des cercles qui naviguent entre deux eaux - catho' le dimanche mais banquier ou MEDEF en semaine (i)… D'ailleurs, l'analyse économique devient religieuse, quand elle dénonce le pharisien (ii) qui interdit d'avorter, à la victime de son paradigme libéral (iii) - à la femme qui avorte pour une raison financière. C'est bien l'avis du mouvement «pro-vie» des USA mais, quand ma mère, qui aida Christine Boutin à fonder l'Union pour la Vie, revint de ce pays, avec cet angle d'attaque, elle se heurta à une froide indifférence…
(i) Jésus: «que ton oui soit oui; que ton non soit non» (St Matthieu, Ch.5, v.37)
(ii) «Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt» (St Matthieu, Ch.23, v.4)
(iii) Michéa et la «schizophrénie de la droite traditionnelle» [6]
[11] Le consensus de l'UMPS, résumé par Manuel Valls: «nous devons assumer pleinement l’économie de marché»… (France-Soir, 19/5/2008)
Quand la gauche qui privatise (libéralisme économique dit «de droite») et la droite qui avorte (libéralisme culturel dit «de gauche») échangent leurs rôles [3], l'illusion d'une opposition au sein de l'UMPS procède de la schizophrénie. L'entretien de cette dernière est le travail des media de la crétinformation.
[12] La «constante» migratoire de la droite:
1. George Pompidou, président reconnaissant (i): «l’immigration est un moyen de créer une certaine détente sur le marché du travail et de résister à la pression sociale» (Assemblée Nationale, sept.1963, ii). Jean-Marcel Jeanneney, ministre des Affaires sociales: «l'immigration clandestine n'est pas inutile» (Les Échos, 28/3/1966).
2. Le «regroupement familial» (permis par Giscard, le 29/4/1976) ne fit qu'un avec la légalisation de l'avortement («loi Veil» du 17/1/1975).
3. En 2010 - en pleine crise économique - l'immigration légale augmenta de 80%, par rapport à l'an 2000 (iii), année prospère. Cette augmentation procède-t-elle d'«un grand souci de la France» (iv), Boutet? Ou faut-il poser cette question à Oswald [8], quand le Système plaide l'erreur (v)?
…pour «contrôller l'immigration»
et la hausse des salaires
(i) ancien directeur de la banque Rothschild
(ii) Yvan Gastaut, Cahiers de l'URMIS, n°5, 1999, p.20
(iii) Jean Pierre-Chevènement, à Paris Match, le 27/4/2011
(iv) "Marine Le Pen: une victoire qui engage", FSp, 26/4/2012.
(v) "Immigration: vingt ans d'erreurs", alternatives-economiques.fr, n°132, décembre 1995
[14] L'Europe ne procède pas non plus d'une volonté radicalement européenne. François Asselineau: «la construction européenne et Robert Schuman ont été financés par les Etats-Unis» (www.u-p-r.fr, 18/11/2011).
Asselineau raconte…
"La face cachée de Robert Schuman"
d'une collaboration, à l'autre [2]
(9/5/2010, www.u-p-r.fr)
Ambrose Evans-Pritchard, dans le Daily Telegraph: «Robert Schuman, le visionnaire et Paul-Henri Spaak, l’ancien chef du gouvernement belge, étaient traités comme des employés, par leurs mécènes américains» (19/9/2000).
[15] La règle d'or, selon Etienne Chouard: on diminue les dépenses des pauvres, après avoir diminué les impôts des riches. Mais qu'est-ce qu'un «pauvre»?
Quand les riches s'approprient l'Etat,
le retraité sans rente est un pauvre
Et vous? Et vos parents?
Deux semaines avant le colloque «Actualité de la doctrine sociale de l’Église» (11/2/2012), organisé par la FSp [2] «pour évoquer la dimension morale de la crise qui frappe la société», Pierre de Lauzun, membre du Conseil scientifique de la FSp, «se demande si notre système collectif n’organise pas sa propre irresponsabilité»* (28/1/2012). Lauzun, auteur de "L’Economie et le Christianisme", est le directeur général-délégué de la Fédération bancaire; juge et partie d'un colloque dont il fit une farce de mauvais goût.
* Pierre de Lauzun, "A propos de l’irresponsabilité monétaire et financière", FSp, 28/1/2012 Père Pierre-Henri Montagne l'Eau Vive Briançon Luc Ravel Pierre-Yves GinotLaurent Cervoni Pascal Jacob
L'Indigné juif - "Indignez-vous!" - dont l'indignation ne choisit pas son objet selon les critères du CRIF, est une épine dans le pied de ce dernier. Le CRIF a le bras long* mais il ne put pas empêcher Stéphane Hessel de condamner publiquement le comportement de l'état racaille[1], chez Frédéric Taddeï (8/1/2009)… * "Normale Sup annule une conférence de Stéphane Hessel", Libération, 17/1/2011
«Le gouvernement israélien ne veut pas la paix…
…ce sont des criminels de guerre»
A quelque chose malheur est bon [2]; le CRIF profite du drame de Toulouse, pour discréditer la sionocritique et pour vendre l'alliance France-Israël au public, comme la prémisse de la lutte antiterroriste [3]… Le 27/3/2012, «l'électron libre» Yohann Taïeb - électrisé mais en service commandé[4] - a rappelé à Hessel les canons de l'indignation politiquement correcte. Son séjour à Buchenwald épargnera-t-il à l'Indigné la «reductio ad Hitlerum»?
«Tu es sous les feux de la rampe, parce que tu es juif…
…nous allons les éteindre, si tu ne choisis pas mieux tes impostures» [5]
L'inquisiteur rappela aussi à Hessel que le CRIF définissait le Judaïsme en suivant les grandes lignes de l'antienne sécuritaire de la Terre promise*: sionisme = Judaïsme, donc antisionisme = antisémitisme. Grotesque mais dissuasif comme un chien de garde: le Juif antisioniste n'est plus juif[6]; serrez les rangs! Le Sémite [7] qui écrivit le Coran: «Nous n'avons pas traité les Juifs injustement; ils ont été injustes envers eux-mêmes» (Ch.16)… * promise à qui?[7]
L'antisionisme…
…est le fourre-tout du CRIF
Emmanuel Navon avait donné le ton, quelques jours plus tôt: «la diffamation d'Israël (…) est partiellement responsable de la tuerie de Toulouse» (JSSNews, 27/3/2012). Les chercheurs de logos qui ont mauvais goût (la nakba et ses suites) sont prévenus! L'altercation qui opposa Hessel et Taïeb, le 27/3/2012, était le 2ème avertissement [8]; je ne donne pas cher de l'accusé Hessel, si celui-ci n'exécute pas le diktat des Arbitres des élégances…
Pour les besoins de la Cause, le sioniste des basses œuvres - le pléonasme des uns est l'oxymore des autres [9] - se prend de pitié pour des enfants syriens[10], quand l'Empire déstabilise la Syrie. Taïeb enfonce le clou d'une imposture: Bachar el Assad est accusé d'avoir perpétré les massacres d'enfants, commis par les rebelles syriens et des mercenaires étrangers [11]… Taïeb fait monter les enchères de l'indignation, comme un gamin empile des chaises, pour attraper des bonbons au haut du placard. Hessel est trop poli, quand il suffit de pousser du doigt ce roquet monomaniaque. Du haut de sa pile de chaises, celui-ci oublie de s'indigner du meurtre des soldats musulmans [2] assassinés par Mohamed Merah*; on n'est jamais assez indigné, William! [4] * E&R, le 3/4/2012: «il y a quelque chose qui cloche»
Denis Jaisson
[1]Le Monde du 4/4/2012: «Günter Grass accuse Israël de menacer la paix mondiale». Pour que «plus jamais çâââ», Israël a déjà menacé de faire ça encore une fois (eh oui), par la bouche du stratège Martin van Creveld: «nous possédons des centaines de têtes nucléaires et de fusées (...) La plupart des capitales européennes sont des cibles pour notre armée de l’air» (le Guardian du 21/9/2003).
L'ami Crefeld, en substance: «si vous ne détruisez pas la bombe que l'Iran n'a pas, celle que vous ne voulez pas voir vous détruira...
...mais nous pouvons nous entendre; Israël veut la paix»
[3]Pierre Khalaf, à propos du démantèlement en cours de cellules terroristes en France et de l’interdiction de séjour du prédicateur Youssef Qardaoui*: «depuis le début du printemps arabe, les pays occidentaux se vantent d’héberger les mouvements terroristes (…) Il y a 20 ans, des voix sages sont apparues en Europe, appelant à faire la distinction entre les mouvements islamistes nationaux qui résistent à Israël et les groupes terroristes (…) les élites dirigeantes européennes, soumises à l’hégémonie américaine, ont fait taire ces voix (…)sous la pression des lobbys sionistes (…) le commandement des Frères musulmans et d’autres groupes extrémistes ont trouvé les portes des capitales européennes grandes ouvertes et ont pu endoctriner et recruter dans les rangs des communautés musulmanes», voltairenet.org, 2/4/2012. * cartes sur table, Prasquier, mais sans L'Express: "Youssef Al-Qardaoui et Bernard-Henry Lévy: même combat?", mondialisation.ca, 22/12/2011
[4] Le JSSNews (i) du 1/4/2012: «électrons libres de la communauté juive», quand celle-ci ne demande rien au commanditaire - le CRIF - qui veut garder les mains propres… Il y a urgence, pour Gilles-William Goldnadel, qui s'est fendu d'un bouquin pour dénoncer les «impostures» de l'Indigné. Malgré le poids communautaire de son Auteur, ce livre fade de 56 pages ne suscita aucun intérêt, de la part des grands éditeurs à la botte. (i) "Stéphane Hessel, le pseudo expert de la question juive" (ii) membre du comité directeur du CRIF (iii) "Le vieil homme m'indigne!", éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2012
[5] Hessel a exagéré son rôle de secrétaire pendant la rédaction de la Charte des droits de l'Homme. C'est plus touchant que choquant, de la part de cet homme qui a la dignité de son âge.
[6] L'Apocalypse de Saint Jean (Ch.2, verset 9) donne la réponse du Berger* à la bergère sioniste: «Je connais (…) les insultes de ceux qui se disent juifs et ne le sont pas, mais bien une synagogue de satan»… * «Le Seigneur est mon Berger» (Psaume 23)
[7] D'après Shlomo Sand*, professeur d'Histoire de l'université de Tel Aviv, Mahomet était plus sémite que les Juifs contemporains (i), puisque ces derniers descendent de Gentils (païens convertis au Judaïsme). Titus ne chassa pas grand-monde, nous apprend Shlomo; les Palestiniens sont les héritiers du Peuple élu… * auteur de "Comment le peuple Juif fut inventé", Fayard, 2008
Shlomo Sand à Daniel Mermet*: «ben Gourion écrit dans les années 20…
…que les descendants des anciens Juifs sont les Palestiniens» * "Là bas si j'y suis", 17/9/2008
[8] Meir Ben-Hayoun publia la 1ère altercation, le jour de la 2ème: "Accompagner le menteur jusqu’à sa porte", 27/3/2011, israel7.com. La mafia vient deux fois; la 2ème pour châtier ou pour encaisser. L'avertissement est clair, pour celui qui sait qu'une porte n'arrête pas le betar: «vous et votre femme», Taïeb dit à Hessel… «Le betar ou les fascistes* de la LDJ», dirait Ofer Bronchtein, fondateur du Forum international pour la paix. * "Un Israélien agressé par la Ligue de Défense Juive", cclj.be, 6/4/2012
[9] Cette divergence est-elle la raison pour laquelle les sionistes hébergés par la France méprisent notre Patrie, au point de vouloir, contrairement à Hessel, soumettre notre politique étrangère à un état racaille?
«El Al ou Air France, votre vol pour Tel Aviv, M'sieur l' Président?»
[10] "A Homs, l’ASL* déplace et fait parler des cadavres", par Louis Denghien, pour infosyrie.fr, le 12/3/2012. * ASL: Armée syrienne libre
[11] Le professeur James Petras*: «l’assaut contre la Syrie est soutenu par des fonds, des armes et un encadrement étrangers. Du fait du manque de soutien à l’intérieur du pays, une intervention militaire directe provenant de l’extérieur sera de toute façon nécessaire pour assurer le succès de l’opération. C’est dans cette perspective qu’une immense campagne de diplomatie et de propagande a été mise en place afin de diaboliser le gouvernement légitime en Syrie» * "La triple alliance contre la Syrie", 31/3/2012, voltairenet.org
Lors du grand Dîner de 2009 [1], le président du CRIF Richard Prasqier exigea qu'on nettoyât la toile électronique - l'antisémistisme, auquel Prasquier prête une telle envergure, que Noam Chomsky (antisioniste) ne remettra sans doutre plus les pieds à Paris… Le grand ménage va bientôt commencer, à en croire Nicolas Sarkozy, qui a pris la balle au bon, après les attentats de Montauban et de Toulouse. Le public est attaché à la liberté d'expression mais Sarkozy ne risque pas l'opprobre [2], tant l'émotion est grande.
«'faut boucler internet, Nico'…
…les muz' qui deviennent patriotes, c'est pas bon pour Israël!»
En un sens, je comprends le Président (le petit). Après tout, c'est sur la toile que Mohamed Merah réservait ses nombreux billets d'avion, dont - mon souci du détail! - on se demande comment cette petite frappe les payait. Je me demande aussi pourquoi le corps de Merah n'a pas été, comme ceux de ses dernières victimes [3], envoyé en Israël; après tout, ce pays faisait partie des destinations préférées [4] de ce garçon «en recherche». Oserai-je dire que le CRIF a râté là une occasion de montrer aux Français musulmans qu'on ne faisait pas d'amalgame…
Blague à part, amalgame il y a [6]. 1. Cet amalgame, 2. les séjours en Israel d'un individu que l'OTAN avait renvoyé en France après l'avoir interpelé en Afghanistan[4], 3. la responsabilité de la DGSE dans ces séjours [7], 4. la passivité sur commande des services français qui suivaient Merah, 5. la collaboration de ce dernier et la DCRI [8], 6. la maladresse forcée de la Police qui voulait Merah plutôt mort que vif [9]…
…répondent à deux questions qui n'en font qu'une [10]: 1. qui payait les voyages de Merah? 2. cui bono, in fine [11]?
«Derrière chaque Wahhabite salafiste égorgeur, on a l'argent du Qatar* et le manipulateur sioniste»
Je laisserais, en Jésuite, le lecteur répondre lui-même, si Alain Soral ne l'avait pas déjà fait. Celui-ci n'est pas le seul: «la diffamation d’Israël par les médias français et européens attise la haine des Juifs et est partiellement responsable de la tuerie de Toulouse»(i)… Mais il est des conclusions qu'on ne peut pas tirer soi-même, quand le cynisme et la méchanceté qu'elles révèlent mettent en jeu un mécanisme de défense - le déni[12]. Alors, souvenons nous de Paul Barril, ancien numéro deux du GIGN et de la cellule antiterrorite de l'Elysée. Barril affirma (ii), avec les précautions de celui qui tient à sa survie fiscale – à sa vie tout-court – que le Mossad attaqua le restaurant juif de la rue des Rosiers à Paris, le 9/8/1982. (i) Emmanuel Navon, JSSNews, 27/3/2012 (ii) "Guerres secrètes à l'Elysée 1981-1995", Albin Michel, p.38-40
On comprend l'urgence qui presse le foutriquet à la botte…
…quand les Arbitres des élégances se prennent les pieds dans la toile [13]
Le Mossad joua ainsi la carte de la victimisation, pour redorer le blason d’Israël. En général, il joue sur du velours, devant un public qui regarde en boucle les «heures sombres de notre Histoâââre». Les 11, 15 et 19/3/2012 (Montauban & Toulouse) sont de ces heures-là, Prasquier, au même titre que le 9/8/1982 (rue des Rosiers). En attendant que lumière soit faite sur une sombre histoire, une chose est claire: on ne peut plus lutter contre le terrorisme, sans censurer la toile et soutenir Israël - la question 2 ci-dessus.
La surenchère dans la lutte contre l'antisémitisme imaginaire est une étape de la campagne électorale: «je serai implacable dans la lutte contre l'antisémitisme. La sécurité des juifs de France, ce n'est pas l'affaire d'une communauté en particulier, c'est celle de la communauté nationale», a déclaré Flanby (Actualité juive du 19/4/12). Nous voila rassurés, nous qui «sommes tous des juifs allemands» (Cohn Bendit à l'Express, le 16/4/1998).
[2] On ne plaisante pas avec ça, en pleine période électorale. Maximilien de Robespierre, le 30/5/1791: «la plus terrible de toutes les peines pour l'homme social, c'est l'opprobre, c'est l'accablant témoignage de l'exécration publique». Ca a vieilli; le lecteur éclairé remplacera «l'opprobre» par «l'antisémitisme»…
…qui est l'arme politique de ceux qui le suscitent pour poser en victimes.
[3] Saluons la mémoire des trois soldats assassinés par Merah, auxquels la police et les media de la crétinformation accordèrent beaucoup moins d'attention qu'aux victimes juives de Merah.
Jean-Marie Le Pen: «c'est la 2ème guerre mondiale qui est un détail de l'histoire des chambres à gaz» ("La traversée du miroir", France-5, 25/5/2011)
[4]Le Monde du 22/3/2012, dans un papier auquel Prasquier reprochera son antisémitisme subliminal. Plus servile, Philippe Oswald*, dans un papier faussement exhaustif, ne dit rien des séjours de Merah en Israel. Il pose d'autres questions, pour n'y pas répondre, en balayant les réponses qui s'imposent, sous la dignité…
Oswald: la pose de la glose
John Swinton: «nous* sommes des prostituées intellectuelles» * les journalistes
* Oswald est l'ancien chef de la rédaction de FamilleChrétienne (FC) et un auteur régulier chez libertepolitique.com, le site sarkozyste de rabattage des Catho' de droite. Il a été remplacé par un puceau - Aymeric Pourbaix - comme Sarkozy va l'être par Francois Hollande. La manipulation du public devient grotesque, au point qu'il faut des imbéciles pour faire le lampiste, quand les aigrefins savent qu'ils risqueraient trop gros s'ils ne descendaient pas du manège, tant les enchères sont montées…
[5]Guy Debord, dans ses "Commentaires sur la société du spectacle": «Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique» (éd. Gérard Lebovici, 1988, §.IX)
«Comment r'connaît-on un terroriste, chef?»
- ferm' la, Ahmed!
[6] Le Front national a payé la caution qui l'a sorti du ghetto médiatique: la 1ère lecture de l'Islam français (i), comparé à l'Occupation (Le Monde du 11/12/2010). la mode est donc à la croisade judéo-chrétienne (ii) et Gilles-William Goldadel en profite: on ne peut pas combattre le terrorisme, sans soutenir Israël (iii)…
(i) 2ème lecture: c'est à dessein que l'Etat permet que des idiots utiles enfreignent la loi en priant dans la rue; le B-A-BA de la manipulation: action-réaction-solution. (ii) Ce terme politique (soumission induite par le rapport de force médiatique et "La trahison des clercs" racontée par Julien Benda) est un non-sens religieux; Saint Paul: «il n'y a plus ni juif ni païen« (lettre aux Galates, 3-28). (iii) On lira avec intérêt le journal intime de Moshé Sharett, 1er Ministre d'Israël, de 1953 à 1955 - "Israel's sacred terrorism" de Livia Rokach; pas 2 poids-2 mesures, n'est-ce pas?
[7]La Foglio* du 26/3/2012 affirme que la DGSE (ii) fit rentrer Merah en Israël (traduction chez oumma.com). Pourtant, «la DGSE opère dans un cadre juridique et déontologique très strict»(defense.gouv.fr)
Dieudonné, à propos de la…
…déontologie de la DGSE
[8]Yves Bonnet*, dans La Dépêche du 27/3/2012: «le garçon (Merah) avait manifestement des relations avec la DCRI, comme on l'a appris à travers les déclarations de Squarcini» (le directeur de la DCRI) [5]. * ancien directeur de la DST, Yves Bonnet est le président du CIRET
Mohamed, lampiste...
...de l'affaire Squarcini-Merah
Je fais la boucle, quitte à encourir l'Anathème des anathèmes: «le préfet Bernard Squarcini est né à Rabat au Maroc, au sein de la communauté juive franco-marocaine» (fil-info-france.com)… Squarcini, dans l'Express du 29/02/2012: «Il n'y a pas de barbouze chez moi» - ouf! Car, «après la mort (laquelle?) de ben Laden, ça risque d'être pire qu'avant» (Squarcini, sans rire, à La Provence du 3/5/2011). Oswald de libertepolitique.com et Puceau Pourbaix de FC [4] seront-ils les autistes de l'affaire Merah?
[9] Plutôt mort comme Khaled Kelkal ou comme Jean-Claude Gos et Rachid Belkir, que vif comme Klaus Barbie. Si l'indigence de Merah faisait pitié, il en serait allé autrement d'un procès, où une pointure comme Maître Jacques Vergès aurait embarrassé le Maître de cérémonies…
[10] La bécassine Catherine Rouvier a donné un exemple de la soumission féminine à l'ordre dominant (i), en écrivant, à propos de Mohamed Merah: «l’abandon du père ne fait pas que des criminels, mais (...) elle peut conduire à des comportements dangereux» (ii). Alain Soral (i): «l'esprit féminin se meut à l'intérieur d'une seule catégorie: le tout psychologico-affectif. D'où une tendance (...) à ne pas comprendre les phénomènes politiques, faute d'en identifier les causes économiques et sociales» (p.45). Rouvier escamote ainsi la question-Merah: quid bono? Soral (i): «la féminisation est, pour ceux qui règent sur la social-démocratie néo-libérale, un indéniable facteur d'obéissance» (p.120) - la soumission de Thierry Boutet au paradigme libéral de la fausse opposition gauche bobo-droite financière (iii)... (i) Alain Soral: «le respect absolu du père conduit plus tard l'esprit féminin à ressentir l'ordre dominant comme indiscutable et indépassable» - "Vers la féminisation? Pour comprendre l'arrivée des femmes au pouvoir", éditions Blanche, 2007, p.58 (ii) Rouvier, pour libertepolitique.com, le site sarkozyste de rabattage des Catho' de droite - "Il pleut sur Nantes: de l'abandon du père au meurtre collectif", 26/4/2012 (iii) «Faire semblant de croire que le PS ou la droite c’est bonnet blanc et blanc bonnet pour en tirer un profit politicien ne témoigne pas non plus d’un grand souci de la France», libertepolitique.com, 26/4/2012
[11] Quid bono fait diversion, en plaidant rivalités, cafouillage et gaspillage à la DCRI, par la bouche de Sam, brave p'tit gars déçu: «les ambitions personnelles des patrons de services ont rapidement mis à mal ce magnifique outil». Puis Sam botte en touche: «pour faire ce qu’il a fait Mohamed Merah n’a pu agir seul. Il a bénéficié de l’appui logistique et financier d’une des 80 cellules islamistes actives identifiées sur le territoire national» (JSSNews, 25/3/2012). On fait croire au peuple qu'on se trompait sur Merah, chaperonné par la DGSE [7] et la DCRI [8], car celui qui se trompe n'est pas pervers [6(i)]; il estseulement stupide ou incompétent*… La marque de fabrique du témoignage fabriqué est dans l'essentiel du papier de JSSNews: «étant moi-même de culture musulmane, je sais de quoi je parle, il n’y a pas d’islam modéré; chalom», écrit Sam - le «chalom» est de moi * "Le fiasco des services secrets", Serge Raffy, Nouvel Obs' du 29/3/2012
[13] Que dire, de l'invention de Gutenberg, Monsieur Finkielkraut? Au grand dam de ce jaculateur laborieux d'une pensée constipée, Udo Ulfkotte*, goy impertinent, fit front à l'Anathème des anathèmes. Il écrivit - oui: il écrivit! - dans "Der Krieg im Dunkel" ("La querre te l'om-preu") que «des agents du Mossad avaient fomenté des émeutes dans les banlieues françaises en 2005» (p.81). Ulfkotte ajouta prudemment: «que Sarkozy vienne d'une famille de confession judaïque et monte l'opinion publique contre une partie de la population, avec des propos provocateurs (racailles) mais de manière vraiment involontaire, est pure coïncidence» (p.82)… * confident du BND, quand ce service de renseignement allemand montre les dents, en coulisse, à un partenaire indélicat [7,8]… Luc Ravel Père Pierre-Henri Montagne l'Eau Vive Briançon Pierre-Yves Ginot général Benoît Puga
Dans Le Monde du 24/1/2012, Michel Chaussemy, membre de l'assemblée des Français à l'étranger [1], accuse l'Allemagne, avec beaucoup de courage, d'être à l'origine de la crise dans la zone - € : «l'amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est identifiée comme la cause structurelle des difficultés dans la zone euro». C'est la petite contribution, à la campagne des présidentielles, de ce membre du Parti socialiste, qui rappelle que «Nicolas Sarkozy a vanté le modèle allemand»...
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy: le
patin du tapin de la Banque... Qui paye?
Vous, cher lecteur, qui laverez les draps, après
avoir tenu la chandelle devant le poste de télé'
Fidèle à la tradition des faux débats de l'UMPS, Chaussemy fait diversion en évitant l'essentiel:
- en général, la Banque, qui spolie par la dette [2];
- en particulier, l'€, panacée de l'UMPS [3] mais fait pour transformer l'Europe en «vases communiquants» qui gavent la Banque sous prétexte de solidarité... Petit rappel sans-façon: Goldman Sachs (GS) aida le gouvernement grec à falsifier ses chiffres pour adopter l'€, avec la complicité de la Commission européenne, puis paria en douce sur la faillite de la Grèce, invita enfin ses clients à la curée [4]. Les media de la crétinformation reprochèrent alors, aux Grecs, leur paresse, et, à leur gouvernement, son incompétence - Les Echos du «tapin», 6/10/2011.
Dans l'Histoire officielle de la spoliation préméditée...
...la morale de Goldman Sachs conclut la fable
de l'€: «travaillez plus, pour gagner moins!»
Pour pallier l'atavisme méridional de la cigale et endiguer la crise qui gagnait d'autres pays, il fallait un expert: la fourmi du nord. Celle-ci est prévoyante à plus d'un titre, puisqu'elle savait d'avance qu'on violerait l'article 125 du Traité de fonctionnement de l'Union européenne*. Cet article décoratif interdisait aux pommes qu'on jeta dans le panier de l'€, de pourrir avec celle qui moisirait la première... Avec la bénédiction silencieuse de l'UMPS et autres larbins de la Banque, cette dernière plaça donc ses hommes de main [5]: Petros Christodoulou et Loukas Papadimos (GS) en Grèce, Mario Monti (GS) en Italie, Karel van Miert (GS) Belgique, Peter Sutherland (GS) en Irelande, Otmar Issing (GS) en Allemagne et - tant qu'à faire! - Mario Draghi (GS) à la tête de la Banque centrale européenne (BCE). La France a écoppé d'Antonio Borges (GS) mais échappa provisoirement au traitement de faveur du FMI, quand l'Empire se débarrassa de Dominique Strauss-Kahn [6]...
* Robert Bibeau, "La guerre des monnaies", legrandsoir.info, 24/11/2011
Alessio Rastani, courtier en bourse:
«ne comptez pas sur vos gouvernements...
...c'est GS qui gouverne le Monde»
(BBC News, 26/9/2011)
«Notre modèle social est obsolète», dit Draghi*, car l'heure est venue pour GS - la Banque en général - de «réaliser ses bénéfices», comme on vend une action boursière parce qu'elle a monté [7]. Cette «réalisation» est le passage d'une colonne comptable (richesse non produite) à votre porte-monnaie - la richesse que vous allez produire: «travaillez plus, pour gagner moins»... Le parasite qui vous accuse avec cynisme de «vivre au-dessus de vos moyens» a spéculé avec votre force de travail et il a gagné - Christian Ménenteau, ci-dessous. Demain, vous ne pourrez plus, à la fois, payer GS et financer notre «modèle social». Vos «moyens» sont ceux de la Banque; vous êtes devenu son esclave.
* The Wall Street Journal, 24/2/2012
«Banque et pouvoir politique...
...la progressive inversion du rapport de force»
(Alain Soral, dans "Comprendre l'empire", p.46)
La révolution pointe son nez [8], quand la spoliation bancaire pousse le peuple à se débarrasser des politiciens à la botte. L'UMPS fait alors diversion, avec des conflits horizontaux: communautés entre elles, par exemple - Jean-François Copé et la burqa - ou pays contre pays: le torchon de Chaussemy. Chauvin en lâche, ce dernier pousse au créneau l'Organisation internationale du travail. Jean Jaurès* ne se reconnaîtraît pas dans son papier; celui-ci fleure la propagande qui précéda la 1ère guerre mondiale - peuple contre peuple, au profit de la Banque [9]. Hier, cette dernière prêtait aux deux camps. Depuis janvier 1973, elle nous endette tous, par politiciens interposés [1] - les bons offices de l'UMPS, demain comme aujourd'hui, Chaussemy...
* pacifiste, cofondateur du Parti socialiste français (1902)
N'exagérons rien; Chaussemy n'appelle pas aux armes! La Banque n'en demande pas tant car ses larbins européens, contrairement à Kadhafi [5], ont donné la clef du coffre à GS, qui s'est installé à la BCE - Mario Draghi [10]. Ou la BCE est-elle devenue une filiale de GS? C'est à Manuel Valls (PS) qu'il faut le demander [11]. Après tout, ce dernier prend conseil, au Bilderberg, de Jon Corzine, Peter Sutherland, James Johnson, Robert Zoellick et Lloyd Blankfein - cinq maquereaux de GS, quand la France était représentée au Bilderberg [12] par huit personnes en 2007 (Daniel Estulin, "La véritable histoire du Bilderberg", Nouvelle Terre, 2008)...
Denis Jaisson,
Place de Grève censuré chez youtube.com
mais libre chez rutube.ru
[1] Chaussemy participa à la tentative de privatisation (i) de l'Ecole-92 (Fribourg en Brisgau) en manipulant les parents qui la géraient (ii). Parce qu'on s'opposait à la privatisation, du côté allemand, on fit croire aux parents que celle-ci était inévitable; on leur demanda de faire une proposition… En dernier ressort, celle-ci aurait été présentée, par leurs chaperons (Chaussemy et l'AEFE) comme une demande de privatisation faite par les parents: une petite révolution colorée, en quelque sorte
(i) une habitude de la gauche qui sait qui remplit sa gamelle
(ii) l'ouverture de cette école ne fut pas le fait de la gauche-bobo; elle procédait de la volonté populaire
Chaussemy regrettait le sens de l'Histoire, en public, mais poussait à la roue, en coulisse; des enseignants syndiqués firent l'apologie de la privatisation... La manœuvre fit long feu car le peuple veillait au grain: la déferlante libérale* de l'UMPS
* Manuel Valls, fils-à-papa qui «assume» en déléguant: «nous devons assumer pleinement l’économie de marché» (France-Soir, 19/5/2008)
[2] Ci-dessous, Etienne Chouard et les deux mâchoires de la «pince bancaire»: la dette et la création monétaire
La loi «Pompidou-Giscard» du 3/1/1973 interdit à l’Etat de se prêter à lui-même, à taux zéro (ou presque). De facto, elle donna aux banques privées le droit régalien de battre monnaie, en obligeant l’Etat à emprunter, à taux d’usure, au marché privé. L’article 104 du traité de Maastricht et l’article 123 du traité de Lisbonne ont généralisé, à l’échelle européenne, cette loi qui fut abrogée en 1993... Maurice Allais, prix Nobel d'économie: «la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique à la création de monnaie par les faux monnayeurs» - "La Crise mondiale d’aujourd’hui", éd. Clément Juglar, 1999, p.110 (épuisé; Chouard a mis ce document à la disposition des lecteurs, ici: etienne.chouard.free.fr)
[3] Ambrose Evans-Pritchard, après avoir consulté les archives américaines ouvertes au public en été 2000: «Robert Schuman le visionnaire et Paul-Henri Spaak, ancien chef du gouvernement belge, étaient traités comme des employés par leurs mécènes américains (…) Un mémo de la section européenne (du Département d’Etat des Etats-Unis) daté du 11/6/1965 conseilla à Robert Marjolin, vice-président de la Communauté Economique Européenne, d’aller vers l’union monétaire de façon confidentielle. On lui recommanda d’empêcher tout débat à ce sujet» (le Telegraph du 19/9/2000). La gauche libérale et la droite financière ont respecté la consigne; aujourd'hui, l'UMPS et les media de la crétinformation promettent les pires épreuves aux nations qui abandonneront l'€ pour recouvrer leur souveraineté. Joseph Stiglitz*, à l'Express, le 11/2/2010:
«il n'y a pas de risque pour la zone €»
* économiste américain (prix Nobel en 2001)
et professeur à l'université privéeColumbia
[4] La journaliste économique Myret Zaki résume le coup de main de GS en Grèce: dans l'ordre chronologique, falsification, délit d'initié et la spoliation en cours - trois délits sans risque (Soral, ci-dessus)
Warren Buffett, en mars 2008 l'homme le plus riche du monde: «il y a une lutte des classes. C'est ma classe qui la fait, et nous la gagnons» - New York Times, 26/11/2006.
Ci-dessus, la nouvelle carte de GS qui a Le Monde dans la poche, au figuré comme au figuré: «pourtant, au-delà des apparences, le réseau d'influence qui a fait sa puissance avant ou pendant la tourmente politique financière de 2008 a perdu de son efficacité» (14/11/2011).
[6] Thierry Meyssan (i) révéla que DSK, candidat putatif de la gauche désinhibée, trousseur qui incarnait le priapisme de la Finance apatride, dirigeait la création d’une «nouvelle monnaie internationale qui aurait remplacé le $». Meyssan ajouta: «la Libye jouait un rôle clé dans cette nouvelle monnaie de réserve adossée aux Droits de tirages spéciaux du FMI (...) c’est la Banque centrale libyenne qui la première avait décidé de fonder sa monnaie, le dinar, sur l’or (...) la Libye dispose d’un fond souverain parmi les mieux dotés du monde»... Au fond, le «droit d'ingérence» que l'OTAN exerça en Libye était un droit de gérance de fond, sans fondement moral (ii)!
(i) "Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK", voltairenet.org, 26/5/2011
(ii) "Le doigt sur la couture du pantalon descendu sur les chevilles: schizophrénie ou féminisation de la Grande Muette? (4/4)", jaisson.over-blog.com
Le chef d'état qui ne se rend pas à la Banque...
...est un terroriste!
[7] En 2010, Stiglitz avait exprimé sa confiance dans l'investissement de la Banque [2] - dans votre porte-monnaie: l'€ des «vases communiquants» de la dette grecque. Deux ans plus tard, il demanda* «comment l'€ va finir» et rappela, à propos de l'étalon or, que «ce sont les premiers pays à l'avoir quitté qui s'en sont sorti le mieux» (pendant la crise de 1929); un investissement qui rapporte gros, en somme.
* Les Echos du «tapin», le 17/1/2012
John Swinton*, ancien rédacteur en chef du New York Times, aux Echos: «nous sommes des prostituées intellectuelles»; Stiglitz aussi.
* Richard Boyer et Herbert Morais, "Labor's Untold Story", p.81.
[8] Les faux derches du PS promettent le «changement», dans une video* puérile de campagne, mais ils ne changeront rien aux fondamentaux de la paupérisation par spoliation bancaire.
* corrigée et complétée ci-dessous
[9] Parce qu'il reconnaît son ennemi (la Banque), le patriotisme bien compris de Jaurès est pacifiste:
«nationalistes de tous les pays, unissez-vous!»
[10] Toutefois, une guerre est en cours: celle que la Banque fait contre les peuples*. Dans cette guerre-là, la France est, à la fois, victime (vous et moi) et partie prenante -la Banque, son larbin Sarkozy et son grand-prêtre, Mgr Ravel, évêque aux armées*. La dite «partie» est «prenante» dans tous les sens du terme; par définition, une «puissance coloniale»...
* «Le doigt sur la couture du pantalon descendu sur les chevilles: schizophrénie ou féminisation de la grande Muette?» (4ème partie), jaisson.over-blog.com
Dimitris Konstantakopoulos*: «où nous ont
amenés les principes de Maastricht?»
...à une guerre des dettes, une guerre économique,
une guerre politique entre les nations européennes»
* egaliteetreconciliation.fr
[11] "Le vrai visage de Manuel Valls", par Emmanuel Ratier: de la cause perdue (la Palestine) à l'amour éperdu pour Israël, et les retombées politiques d'une hargne de fils-à-papa...
...sans oublier la touchante sincérité du faux
dur, au tapin de Radio Judaïca (17/6/2011):
« Merde, quand mêêêm' ! »
[12] Lloyd Blankfein, président de GS: «je fais le travail de Dieu» (The Sunday Times, 8/11/2009). Valls, au Bilderberg, est-il dans le secret de Dieu?
4. L'évêque qui fait entrer la laïcité de Cauchon dans la Shistoire
L'incantation du «champ d'honneur» (3ème partie) a son grand
prêtre - l'évêque aux armées Luc Ravel - car la majorité des officiers militaires est
catholique. Le rôle de Ravel est d'entretenir le malentendu qui fait chanter la prière d'André Zirnheld (2ème partie) dans une école
laïque(l'ESM) par les officiers qu'on enverra guerroyer pour «Dieu et la Patrie» [41] - pour
l'Empire. Jean-Marie Le Pen, le
19/8/2008: «nos soldats n'ont pas à se faire tuer pour
l'oncle Sam» [1].
Faussement naïf, Hervé Morin demanda à
quoi servait l'aumônerie
en république laïque, quand il intronisa Mgr Ravel le 29/11/2009
Ravel lui répondit en acceptant son invitation en Afghanistan:
l'aumônerie donne aux guerres de l'Empire la caution catholique
Ce même été 2010 (1ère partie), je passai quelques jours
à l'Eau Vive (Briançon), où des familles catholiques des «beaux quartiers» envoient leurs enfants se rappeler les valeurs chrétiennes battues en brèche par le paradigme économique et social de
leurs parents - le libéralisme[42]... D'aucuns parmi ceux-ci se considèrent comme les «derniers des Mohicans». Ils se trompent à moitié car ils ne
sont pas les derniers. Comme l'esclave de Hegel (i), la société libérale, qui veut la «sécurité dans les jouissances privées» (ii), «préfère sa vie à une mort héroïque» [22]. Elle compte
donc, pour sa sécurité, sur sa «réserve indienne»: les Catho' tradi' et autres patriotes. Encore faut-il caresser cette espèce protégée dans le sens du poil: Triomphe & moulinets
(2ème partie)...
(i) Jean-Claude Michéa, "L'empire du moindre mal", p.29
(ii) Benjamin Constant, "Cours de politique constitutionnelle", 1837, p.253
Le bon côté d'un génocide inachevé...
...le «10th Special Forces» défile
avec ses éclaireurs indigènes
Tout à sa mission, Ravel racole dans ce vivier de futurs croisés, où on croise aussi du beau monde - moins oblatif...
Je me souviens de ce sous-fifre de rédaction du groupe Valmonde, qui déjeuna à notre table avec un bon ami*: un
bel exemple d'œcuménisme judéo-chrétien, décontract' et cheveux huilés, petit air de dragueur mais bonne tenue, genre-groupe de prière mondain en paroisse bien achalandée - en un mot, une
flatulence... * Clouscard: «le bourgeois
est sincère; il combine le sentiment et l'intérêt de classe selon un équilibre parfait» ("Le
capitalisme de la séduction", p.52)
La frise qui décoiffe (www.valeursactuelles.com): un vendu de droite...
...et sa couille gauche, les «pauv' cons» mécontents, le Pape, la biffe qui
«fixe» (1ère partie), un
courtier qui retient son couvre-chef, et Mozart
C'est là-bas que j'abordai Ravel, après une messe au cours de laquelle celui-ci rendit hommage aux soldats en mission en Afghanistan.
Je lui parlai de cette guerre que «l'armée française fait pour d'autres sous le prétexte d'un attentat commis sous fausse bannière» (1ère partie)... Avec l'air de
quelqu'un qui savait, devant quelqu'un qui en savait autant, Ravel affirma qu'un soldat n'avait pas à se mêler du dessein politique de sa mission. Je dis à cet ancien chef de
section du 1er RCP [3] ce qu'il savait aussi: sa position (le mercenariat) était intenable, après Jean-Paul II qui demanda aux Catholiques - à tous les Catholiques - de se mêler
de politique[43]...
Ouest-France, le 17/1/2011: «Mgr Luc Ravel a
célébré
une messe pour la paix, en présence des autorités
militaires». De la loge de province qui chaperonne,
au confesseur frelaté qui dédouanne:
Ravel qui dit que «pour la paix, il
faut des militaires
qui brisent les spirales de violence de la guerre»
Ravel ne permettrait pas qu'on le prît en défaut, en ce lieu de vocations spirituelles et militaires. Aussi s'éloigna-t-il, avec la
démarche de crabe d'une personne obligeante mais attendue, en me regardant comme un clerc qui aurait préféré se taire. Mais peut-être venais-je de lui souffler la belle phrase de sa 1ère lettre
pastorale*: «il faut au politique et à tous les chefs une attitude d’autant plus mesurée, réfléchie et précautionneuse, que l’homme subira encore plus fortement une violation de sa foi que toute
autre atteinte faite à sa personne ou à ses idées»...
* "En terre de laïcité",
8/12/2010, p.12
Atterrissage en crabe, par vent de travers; la
discussion dérape mais Ravel est aux commandes:
le prélat de l'Empire esquive sa contradiction
Un an plus tard, soit plus de deux mois après que Mgr Martinelli [27] eût clamé la
douleur du peuple libyen bombardé volontairement par l'OTAN (Maître Ceccaldi, 3ème partie), Ravel prit pourtant une
position politique sur une base religieuse, au micro' d'Europe-1: il défendit le droit du plus fort (le droit d'ingérence, 3ème partie) et donna sa bénédiction à
l'agression contre la Libye...
Thierry Guerrier* savait ce qu'il faisait, en invitant Ravel
le 15/8/2011, jour de la fête
de Notre-Dame de la Paix.
Orwell et Ravel aussi: «la guerre, c'est la paix» ("1984")
* coïncidence ou grand art de la com'?
En service commandé, la direction spirituelle ambigüe de l'évêque
aux armées se ramène donc
1. à l'apologie du mercenariat, pour ceux dont la réprobation est suscitée par leur connaissance du dessous des cartes("le grand échiquier" de Brzezinski [15]),
2. à l'invitation à l'engagement politique et moral dans la «guerre juste», pour les autres; les media de l'Empire font le reste [44].
Le 24/9/2009, le président de la république iranienne, Mahmoud Ahmadinejad, donna, à l'ONU, une leçon
de «décence commune» [29] à Ravel: «le temps d’une morale et de critères à géométrie variable, et du mépris des peuples est terminé»...
Thomas d'Aquin:
«la vérité est l'accord entre
l'intelligence et les choses»
En poursuivant la réflexion de Saint Augustin, Saint Thomas d'Aquin posa trois conditions à la «guerre juste», concept aussi politique que moral - la morale de la Cité... Ces conditions sont (Summa Theologiae, II-II, q.40: "De Bello"):
- l'autorité du prince (T.d'A.1),
- une cause juste (T.d'A.2),
- une intention droite (T.d'A.3).
Aux Français qui allaient lui donner autorité lors des élections présidentielles, Sarkozy promit, en 2007, de rapatrier les soldats d'Afghanistan; ce foutriquet à la botte savait ce
qu'il faisait...
Depuis que Sarkozy a dit à Arlette Chabot qu'il continuerait
le retrait des soldats français, commencé par Jacques Chirac
("A vous de juger", France-2, 26/4/2007)
...on cherche un bénévole, pour réparer le P4 du
général
Il n'a donc pas autorité pour continuer la guerre là-bas - T.d'A.1 - il en a seulement le pouvoir. Mais
«l'engagement de la France résulte d'une décision politique soumise aux règles démocratiques», dit Ravel à Antoine D'abbundo, bon public (le Pélerin du 5/1/2011). C'est vrai dans la forme mais
faux dans le fond; la fausse promesse de Sarkozy fait le mensonge du pharisien*...
* un pharisien est un membre d'une secte judaïque que les Évangiles accusent de formalisme et d'hypocrisie
Ravel, avec un sourire qui dérange: «c'est pour la France
que nous mourrons» - aux Invalides, le 19/7/2011
Ce «nous» indécent est l'estampille d'un cercle
d'initiés qui disent au soldat où il doit mourir,
pour servir un dessein qu'on lui cache [41,44]:
la stratégie de Brezinski, conseiller d'Obama [4]
D'autres avant moi en ont assez dit - 1ère partie - en ce qui concerne les
deux autres conditions posées par Thomas d'Aquin; la guerre d'Afghanistan n'est pas une «guerre juste» [45]. Qu'en est-il de l'agression de l'OTAN
contre la Libye, si, d'après Ravel qui n'a pas froid aux yeux, c'est quand même «pour la dignité* de l'homme et la sécurité du monde» que «nous combattons les rebelles talibans» en
Afghanistan (Le Pélerin)? La résolution 1973 de l'ONU interdit à l'armée de l'air libyenne de prendre l'air, sous le prétexte qu'elle «bombardait des civils». Le ministre
de la Défense, Gérard Longuet, le 7/7/2011: «le
mandat de la résolution 1973 de l'ONU est strict: protéger les populations civiles»...
* le prétexte bobo (1ère
partie)
Sur la base d'observations spatiales, les
chefs de l'armée russe dirent que Kadhafi
ne faisait pas bombarder son peuple
Alain Juppé, le 29/9/11 (entretien avec France-2):
«c’est ce qui a été fait en Libye (le bombardement
humanitaire), parce qu’un dictateur un peu fou s’apprêtait à bombarder les populations civiles»
Les mensonges des parties intéressées à la guerre - la «cause injuste», T.d'A.2 - nous rappelle les campagnes de propagande
qui précédèrent le bombardement de la Serbie [10], l'invasion de l'Afghanistan (1ère partie), de l'Irak, etc. Par exemple, l'association One-Day-on-Earth annonça, le 22/2/2011, la
découverte d'une fosse commune. On accusa les soldats de Kadhafi d'y avoir enterré leurs victimes. Le CNT reconnut plus
tard que les os trouvés dans cette fosse n'étaient pas humains - michelcollon.info
Yves Bonnet de retour de Libye,
au micro' de RFI, le
13/6/2011...
...plus de deux mois avant les mensonges
Entre deux mensonges, on avoua au public que «le plan de marche est de permettre aux Libyens de trouver eux-mêmes leur nouvelle charte
politique» - dixit Longuet, moins «strict» que le
«mandat de l'ONU»... Entendez: « le plan de marche est d'aider le CNT», qui a confié l'exploitation de 35% des réserves de pétrole libyen aux compagnies pétrolières
françaises - aux «barons de l'industrie qui valorisent l'économie française» (Ravel à Guerrier). Mauvais procès?
Relisons le procès verbal de Juppé (au Parisien,
le 27/8/2011): «l'intervention de la France en Libye est un investissement sur l'avenir» - l'intention perverse (T.d'A.3)
Bernard-Henri Lévy réduit Patrick Cohen au silence:
La résolution 1973 ne permettait pas plus à
l'OTAN de prendre parti en aidant le CNT à renverser le gouvernement libyen, que d'envoyer Virginie bombarder
la population libyenne [30], en majorité coupable de soutenir Kadhafi. Pourtant, «l’Otan a participé activement à la chute du régime libyen en engageant des moyens
importants pour soutenir les forces du CNT» (François Géré, RFI, le 20/10/2011)...
Point d'orgue de la collaboration du CNT et de l'armée
française: à la
recherche de leur «charte politique» (Longuet) les seconds coûteaux de l'Empire
sodomisent
à vif un témoin gênant qui voulait se rendre, au
couteau de tranchée (Daily News,
24/10/2011);
la «conscience éthique», selon Henri Hude? [8]
En violant la résolution dont elle se réclamait - en violant le droit international - l'OTAN perdait «l'autorité du
prince» (T.d'A.1) D'ailleurs, s'il fallait prendre parti après avoir détruit l'aviation libyenne, pourquoi ne pas bombarder le CNT qui massacrait des civils?
Une résolution sans massacre: L'ONU casse
les prix; l'armée française casse du bougnoule
[26] et les Arabes du CNT cassent du nègre...
Ravel, le
17/1/2011: «pour la paix, il faut
des
militaires qui brisent les spirales de violence»
Parce que, quand l'évêque aux armées sert mammon, «les interventions modernes (A,
ci-dessous) doivent être pensées à la lumière d'une nouvelle forme juridique internationale (B) qui promeut le droit d'ingérence (C) au nom des droits de l'homme (D), comme supérieur au droit
des peuples à disposer d'eux-mêmes (E)» (Ravel au Pélerin du 25/3/2011). Que veut dire par là «l'aumônier de
combat»?
Quand Ravel prend la barre de la canonnière humanitaire...
...qui veut tuer son voisin l'accuse de battre sa femme
A. Ravel à Guerrier, en substance:
«l'intervention moderne» n'est pas «la guerre entre le bien et le mal»; ça dispense de se poser les bonnes questions qui font mal... Qu'elle fasse du bien à Ravel ou du mal au peuple libyen
[30], «l'intervention moderne» est la forme que prend la lutte des classes [47] - la guerre de la Banque contre les peuples [1] - quand un chef d'état ne se
rend pas à la Banque dans les deux sens du terme.
«Banque et pouvoir politique...
...la progressive inversion du rapport de force»
(Alain Soral, dans "Comprendre l'empire",
p.46)
B. La «nouvelle forme juridique» de Ravel est le droit à l'anglaise: le droit coutumier d'une armée qu'on accoutune à la rapine et au
bombardement de civils, sur fond d'alerte humanitaire imaginaire et de rumeurs échevelées - Collon et Bonnet, ci-dessus. Ce droit a aussi les faveurs de la Banque Mondiale* - de mammon - aux dépens du droit romain...
* Maître Béatrice Castellane, "Droit civil - droit coutumier"
Les soldats de Kadhafi prenaient du viagra.
C'est un journal sérieux qui le dit [48]
Mais le viagra n'est pas un aphrodisiaque et la
trique vient au fantassin, comme l'appétit entre
les repas. C'est la garde de Kadhafi qui le dit
C. Personne n'est juge en sa propre cause, suivant le vieil adage (i); l'OTAN non plus, une fois sortie du cadre «strict»
(ii) de la résolution 1973. En l'occurrence, «l'autorité» (T.d'A.1) fabriqua la «cause» (T.d'A.2), dans une «intention perverse» (T.d'A.3). Le «droit d'ingérence» exercé en Libye est un droit
de gérance de fond - le Fond souverain libyen [38] - sans fondement moral.
D. Le peuple ne bafoue pas ses droits, quand il dispose de lui-même. Les «droits de l'homme», que Ravel oppose au peuple, sont l'habillage humanitaire
du droit du plus fort, dont Ravel veut faire une institution. Celle-ci, dans le principe énoncé par Ravel comme dans la praxis en canonnière, est un gouvernement
mondial[49].
Le petit personnel s'impatiente, à
bord de la Cannonière du Yang-Tsé:
«Qu'est-ce qu'on attend, Ravel?
J'ai pourtant
fait hurler la femme du voisin, hier soir!»
E. Ravel se réclame d'une division de l'Humanité, entre le peuple qu'il tient pour incapable de «disposer de lui-même» et l'élite qui
œuvre cachée [38,41,44,46,49]; les «droits de l'homme» selon Ravel sont les droits de l'élite sur l'homme...Dans sa 1ère
lettre pastorale (i), Ravel rappela aux incapables le propos de Léon XIII: «la loi naturelle nous ordonne d’aimer de prédilection et de dévouement le pays où nous sommes nés et où nous avons
été élevés» (ii). Le patriote, selon Ravel, est donc un spectateur ignorant ou soumis (civil) ou un mercenaire (militaire). Il n'est, en aucun cas, le maître de son destin, à
titre collectif. Pourtant, «le plan de marche est de permettre aux Libyens de trouver eux-mêmes leur nouvelle charte politique», dit Longuet, le supérieur de Ravel - deux
contorsionnistes...
De la démocratie selon Hannah Arendt, à Luc Ravel,
soit, de la soumission à l'ordre dominant [24], à la
domination par la séduction (2ème
partie):
afin d'être protégé par «l'ingérence» contre sa propre violence,
le peuple devrait donner le «droit supérieur» de disposer de lui,
à une «nouvelle forme» - à mammon dans l'ONU
Les trois conditions posées par Thomas d'Aquin sont simples, claires et intemporelles comme un Ave - la belle prière qu'on
dit à Notre-Dame de la Paix... Elles qualifient l'agression de l'OTAN contre la Libye de «guerre injuste». Aussi Ravel répondit-il à côté, quand Guerrier lui demanda si cette guerre
était juste. Au Pélerin, l'ancien
chanoine de Saint Augustin dit, tout en
déformant les propos des Pères de l'Eglise,
1. que ces derniers n'étaient plus à la page - mais la nature humaine a-t-elle changé?
2. que cette guerre n'en était pas une. George Orwell, dans "1984":«la guerre, c'est la paix»[50]...
comprit pourtant l'ONU avant l'ONU - avant le faux
curé qui bénirait plus tard les canons de l'Empire:
«On ne cherche pas la paix pour faire la guerre
mais on fait la guerre pour obtenir la paix»
(cité par Thomas d'Aquin dans la Somme
théologique, IIa IIae, q. 40, a. 1, 3m)
Malhonnêteté foncière ou «double pensée libérale» [7]? Je penche pour cette dernière mais Ravel passa vite à la première, quand je le
mis au pied du mur... Aliénation d'une allégeance interdite à la robe, ou décrépituded'une vie contemplative qui se
trompait d'objet, quand «on riait, on plaisantait, on mangeait
bien», à l'abbaye Saint-Pierre de Champagne? Jésus*: «si vous demeurez fidèles à Ma parole, vous êtes vraiment Mes disciples; alors vous connaîtrez la Vérité, et
la Vérité vous rendra libres»; Ravel était plus libre en clôture...
* Saint-Jean, Ch.8, verset 31
Et la Syrie? Quelle «prise de position politique, parce que notre religion chrétienne a une incidence polique» (Ravel à Guerrier) jettera l'évêque aux
armée, aux pieds du foutriquet-en-chef, pour plaider la cause du peuple syrien - le peuple que Bashar al Assad s'apprête à massacrer, si on en croit
les larbins de l'Empire?
«Et le Yémen? Et Bahreïn?» Nostalgique des colo',
la p'tite Duflot manque pourtant d'entrain
car l'OTAN coigne à l'uranium appauvri...
...et Mélenchon? Avec Mélenchon, on Mélenche
tout et on recommence la fausse gôche. Le Monde du 23/6/2011: «Libye - Bahreïn:
les deux poids, les deux mesures»
Ou Ravel laissera-t-il, une fois de plus, le révérend rav errant (3ème partie) lui damer le pion à
l'Elysée? Ni l'un ni l'autre car BHL non plus ne bougera pas, tant que l'Empire restera l'arme au pied. Il n'y a pas encore urgence humanitaire, parce que «L’OTAN suspend ses projets
militaires et renforce la guerre économique contre la Syrie» (Thierry Meyssan, le 9/12/2011). «Le moteur des uns est
le carburant des autres», dirait Ravel, ancien élève de l'école nationale supérieure des pétroles et moteurs
(l'ENSPM)...
La duplicité de l'évêque qui enfume un public ébaudi:
1. catho' donc politique, mais guerrier apolitique
2. vive la Patrie mais pas le «droit du peuple»
Ci-dessus, le dada de Ravel, à l'ENSPM: la turbine
à double flux, aussi appelée la «turbine à faux cul»
En approuvant publiquement l'agression de pays musulmans, pour une raison religieuse, Ravel provoque un ressentiment
communautaire. Il contribue sciemment «au choc des civilisations» voulu par Samuel Huntington et les neoconservateurs. Des persécutions antichrétiennes seraient une aubaine pour l'OTAN, à laquelle elle donneraient un prétexte pour
évacuer les Chrétiens d'Orient - pour les «expulser», comme Sarkozy dit au patriarche maronite Bechara Boutros Rai*. Ces Chrétiens, témoins gênants et bavards de la
cohabitation pacifique pluriséculaire de communautés chrétiennes et musulmanes, sont une épine dans le pied des neoconservateurs. De plus, le Vatican soutient la cause
palestinienne[51]... Ravel ne s'est pas exprimé à ce sujet; est-ce parce qu'il «souhaite renouveler la laïcité dans les armées» (La Croix, 4/3/2011)?
Chantage de BHL: soumission de l'Islam
à l'Empire, ou reductio ad Hitlerum
du Musulman coupable de la shoah
Au bout de la chaîne de commandement, que
le révérend rav errant tient à l'Elysée: Ravel et
sa «laïcité», soumission utilitaire à la politique
Le pivot des contorsions de Ravel est la laïcité de Pierre Cauchon (i).
Celle-ci met l'Eglise au service d'un dessein politique - celui de l'Empire... Ravel amalgame deux conceptions de la
laïcité, comme si l'une avait enfanté l'autre: «une réflexion et une pratique de la laïcité qui a émergé tranquillement sur vingt siècles» (ii). En fait, ces deux conceptions, qui se suivent
historiquement, s'opposent en esprit...
(i) Mgr Cauchon instruisit le procès de Jeanne d'Arc
(ii) La Croix du 4/3/2011
Forte de son «Conseil»,
Jeanne, bergère ignorante et Patronne secondaire de la France, tint tête à Cauchon,
sophiste instruit. Ainsi le Paraclet tint-Il Sa promesse:
«Ce n'est pas
vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père
qui parlera en vous» (Saint Matthieu, Ch.10, verset 20)
Du Moyen-Age à Louis XVI, le chef politique s'inclinait devant l'anathème, dont le bras de levier était la foi populaire - «vox populi, vox dei», disait-on alors. Le chef religieux amena ainsi le chef politique, du droit du plus fort (le «droit d'ingérence» avant la
lettre) au devoir de protection de «la veuve et l'orphelin» (Exode, Ch. 22, verset 22) et à la trêve de Dieu. Mais «l'homme de Dieu»
savait le risque de corruption spirituelle inhérent à l'exercice du pouvoir temporel... Comme dit Ravel (La Croix) qui prend pourtant les choses par le bas - le siècle du Siècle et la mauvaise foi), religieux et
politiques prirent les choses «par le haut»: leur Foi. Ils trouvèrent ainsi un équilibre des pouvoirs, sans peser sur le dogme: la laïcité qui résulta d'un consensus bien
inspiré.
...entre Marthe et Marie*, entre l'Eglise et le Roi
* Saint Luc, Ch.10, versets 38 à 42
La laïcité selon Ravel, «fruit nouveau de Vatican II», procède, au contraire, «d’une doctrine ecclésiale nouvelle
qui se substitue à la doctrine de la chrétienté et qui est une doctrine catholique de la laïcité» [52]. Après avoir envoyé deux Pères de l'Eglise aux cours du soir,
L'évêque aux armées réécrit donc la doctrine, à la hussarde; il en fait le véhicule spirituel d'un dessein impérial qui dessert la Fille aînée de l'Eglise. C'est
donc aussi une leçon de laïcité, au sens chrétien du terme, qu'Ahmadinejad, pourtant président d'une république islamique, donna à Ravel*, dans un double paradoxe...
* le 24/9/2009 à l'ONU
Quand le maquereau consacré en service commandé tourne
le dos à Saint Paul (i), la prostituée de Babylone (ii) noue ceinture dorée à la taille de l'Empire - la «caution
catholique»
(i) «Ayez à vos reins la vérité pour ceinture»
(ii) Apocalypse, Ch.17, verset 5
A l'habillage humanitaire près, la régression de «vingt siècles» (Ravel) de l'armée française ramène celle-ci au droit du plus
fort - au «droit d'ingérence» - des temps barbares, avec la bénédiction d'un évêque frelaté... Ravel a trahi La Mission - celle de
l'Eglise. Il a déshonoré sa charge épiscopale, en servant de chausses à l'Empire, comme Cauchon jadis, à l'Angleterre. Il a toutefois le mérite d'avoir poussé le bouchon trop loin[53].
car je lui dois ces quelques lignes.
[41]Mgr Henri Delassus* raconta comment
les gouvernements francs-maçons et les mondialistes entraînèrent les peuples chrétiens dans la plus grande entreprise antichrétienne du 20ème siècle: la 1ère guerre mondiale. La
presse catholique, de bonne volonté mais mal gérée, avait auparavant saisi la main tendue qui acheta son entrée dans les comités de rédaction. Du patriotisme bien compris, elle
avait alors glissé dans le nationalisme belliqueux... En 1914, on monta au front pour «Dieu et la Patrie», en poussant les canons laïcs bénis par les aînés de Ravel; ce dernier a repris
le flambeau.
Ravel, en substance: «Dieu est avec nous» ...la caution catholique de l'évêque frelaté
Qui parle, en l'occurence, d'une «erreur» de l'élite fait un abus de langage. Il n'y a
pas erreur mais dessein; «l'erreur» est l'ignorance populaire du dessein pervers de l'élite. Les seconds coûteaux - politiciens, hauts fonctionnaires, officiers supérieurs
ou généraux, évêques - mettent au service de ce dessein tout ce qui donne caution morale à l'élite: leur paresse ou médiocrité intellectuelle, leur lâcheté ou leur
indifférence, voire leur complicité... Le silence de ceux qui savent mais ne veulent pas savoir - le colonel de la 1ère partie et ses pairs - permet à
l'élite de faire croire au peuple qu'elle «s'est trompée»; c'est le travail des media de la crétinformation... C'est ainsi que l'élite «sauve les meubles»*, puisque celui qui s'est
trompé n'est pas pervers, seulement stupide ou incompétent.
* Les militaires parlent de «combat d'arrière-garde»
Une guerre mondiale procède
autant d'un consensus...
...que d'un différend: l'élite boit,
quand le peuple trinque
Ainsi c'était pour «sauver les meubles» que Guignol (Eric Zemmour) corrigea Polichinelle (BHL), le 2/12/2011. Il y avait urgence car,
«avec la Libye, nous disposions d’un verrou solide contre al-Qaida et contre l’immigration clandestine; il vient de sauter»*, dit Yves
Bonnet, ancien directeur de la DST et président du CIRET. Faire sauter ce verrou ne fut pas une erreur mais une fin -
Webster Tarpley [1]...
* France-Soir, 17/6/2011
La réaction de Dieudonné est saine; elle procède à la fois du patriotisme et de l'instinct collectif de préservation. L'effet secondaire du comportement de BHL et de la mise en scène de
Zemmour et Naulleau sera
1. l'antisémitisme indiscriminé sur commande (Le Pen, 3ème partie),
2. donc la disqualifition, par la «reductio ad Hitlerum», du patriotisme revendiqué par BHLenvers Israël mais vilipendé quand il a la France pour objet ("L'idéologie française", Grasset, 1981)
C'est en nous faisant rire, que les
media de l'Empire font le mieux diversion
Les Guignols: bateleurs qui vous mènent en bâteau
[42] Dans "L’Empire du moindre mal", Jean-Claude Michéa montre «la posture schizophrénique de la
droite traditionnelle, qui, selon le mot du critique américain Russell Jacoby, vénère le marché tout en maudissant la culture qu’il
engendre» (p.134). Par exemple, les valeurs éducatives promues à l'Eau Vive sont conservatrices. Ce camp de vacance catholique est pourtant un microcosme libéral, où
les enfants donnent libre cours à leurs envies de sucreries, qu'ils achètent sur place - on monnaye, avec des libéraux en herbe, la permissivité contre-éducative qui finance la
maison...
Alain Soral oppose la convergence de la
«droite des valeurs» et la «gauche du travail»
à la fausse opposition de la gauche bobo
et de la droite financière - à «l'UMPS»
libertepolitique.com, le site sarkozyste de rabattage des Catho' de droite -
plus généralement, de «la droite la plus bête du monde»* - joue sur cette schizophrénie en découvrant avec chagrin que «Jean-François Copé s'interroge sur le mariage gay»
(15/4/2010). Par la bouche de son fondateur «déçu par
Sarkozy», l'Eau vive fait écho au malentendu qui, de la «droite des valeurs», fit des supplétifs en 2007 et fera des épouvantails en 2012...
* (Guy Mollet)
Henri Krasucki, à cette droite-là: «identifier les forces de classes derrière
les forces politiques, les intérêts réels par-delà les déclarations solennelles» - "Syndicats et lutte de classes", 1969, p.119
[43] Jean-Paul II, dans "Christifideles laici" (30/12/1988): «...les fidèles laïcs ne
peuvent absolument pas renoncer à la participation à la politique, à savoir à l'action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir,
organiquement et par les institutions, le bien commun...»
[44]John Swinton, au
cours d’un banquet donné en son honneur: «le travail d’un journaliste consiste à détruire la vérité, mentir de manière radicale, pervertir, avilir, flagorner mammon et se vendre son pays et les siens, pour gagner son pain (...) Nous sommes les ustensiles et les valets d’hommes riches qui sont dans les
coulisses (...) Nous sommes des prostituées intellectuelles» (Richard Boyer et Herbert Morais, "Labor's
Untold Story", p.81).
Piteuse répartie de Frédéric Pons:
«l'intérêt de la France,
c'est l'intérêt de la France» (Mots croisés, 28/3/2011)
Non, ne riez pas, s.v.p. J'aimerais vous y voir, moi, en faux
patriote qui fait le tapin - et officier de réserve, avec ça!
Ca tombe bien, quand «l'homme riche» qui possède Le Figaro vend les avions qui bombardent la
Libye. Le Figaro du 21/03/2011:
«Terrorisme et prises d'otages, les dernières armes de Kadhafi». Mais, le 1/9/2009, Yves Bonnet dit à David Delos(TV5) que...
Plus pudique que Swinton mais sans ambiguïté, Mère Agnès-Mariam de la Croix, supérieure du couvent de Saint Jacques l’Intercis en Syrie, dit à Thierry Meyssan: «je suis déçue par la presse catholique qui suit aveuglément la tendance dictée par les maîtres du monde et qui
ne fait que répéter comme un perroquet ce que les médias mainstream propagent à satiété» (7/10/2011)... Sur le trottoir de Swinton, on croisera Philippe Oswald. Ce dernier, après avoir dirigé
FamilleChrétienne [41] où il se prêta à l'agit-prop islamophobe, marcha en Libye dans les pas de Ravel, pour le compte de libertepolitique.com, avec autant de pieux mensonges (27/10/2011) et de silences(9/9/2011) que de détails techniques glânés dans les journeaux de l'Empire...
Oswald, le regard franc comme
un réserviste de Tsahal
J'attends encore son papier sur les
propos de Mère Agnès-Mariam
Peter Dale Scott, à propos des «viols» commis en Libye: «les
récentes guerres majeures des États-Unis ont toutes été accompagnées par des mensonges mémorables» - The Asia-Pacific Journal,
13/6/2011.
[45] Le lieutenant Nicolas Barthe, auteur de "Engagé": «J'ai fait des rencontres émouvantes, comme cette jeune fille de
quinze ans qui est venue acheter mon livre et le faire dédicacer. «Je vais le lire pour comprendre ce que fait mon père»*, me dit-elle; «lui n'arrive pas à me l'expliquer» - Marianne2, 25/10/2011.
* en Afghanistan
L'embarras du père de cette jeune fille est-il une manifestation de la «loi naturelle» qui «n'est autre que la lumière de l'intelligence insufflée en nous par Dieu»*, Père Ravel...?
* "Compendium de la doctrine sociale de l'Église", p.77
[46] 108ème séance plénière de l'ONU du 3/11/1947: «L’Assemblée générale 1. Condamne toute propagande, dans quelque pays qu’elle soit menée, qui
est destinée ou qui est de nature à provoquer ou à encourager toute menace à la paix».
Le 2/3/2007, le général Wesley Clark dit ce que Ravel savait en
2011:
«la guerre contre la Libye fut décidée le 15/9/2001»
Franco Bechis, en mars 2011: « la révolte de Benghazi a été
préparée depuis novembre 2010 par les services secrets français (...) révélations encouragées par les services secrets italiens». On rappellera aux bonnes âmes (de l'armée ou d'ailleurs)
que le CNT, qui n'était pas connu pour le courage de ses combattants, poussa la population de Benghazi dans la rue, parce que l'OTAN voulait détruire les chars libyens sous un
prétexte humanitaire, avant une intervention terrestre. Autrement dit, les habitants de cette ville risquèrent d'être massacré à Benghazi, comme l'OTAN, de ne pas tenir sa
promesse...
[47] Warren Buffett, en mars 2008 l'homme le plus riche du
monde: «il y a une lutte des classes. C'est ma classe qui la fait, et nous la gagnons» (au New York Times, le 26/11/2006). L’Adefdromil, à propos du retard de paiement des soldes des hommes du rang [24]: «ce genre de bug a peu de chances de survenir pour les grands chefs en
région parisienne. En effet, il existe un service spécial rattaché à la DGA, dédié à servir tous les galonnés d’en haut» (30/11/2011)...
Que cet avertissement vienne de Roger Frey ou du centurion
romain Flavinius, «qu'on prenne garde à la colère des légions»
La classe moyenne française, «Lumpenproletariat» en sursis, a perdu la
lutte des classes par disqualification esthétique, puisqu'en parler sans la nier est devenu une faute de goût; elle attend donc patiemment son tour derrière les Grecs...
Sun Tzu: «l'art de la guerre, c'est soumettre l'ennemi sans combat». La séduction est l'arme de cette soumission
(2ème partie).
Protagonistes de la lutte des classes:
réactif, ringard
et fantasmé...
proactif et progressiste
(de retour de Libye)
Le 24/11/2011, alors que la crise grecque provoquée à dessein par Goldman Sachs battait son plein, Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC, salua «la fin de la lutte des classes», lors d'un entretien (i) avec François Martin (ii).
Krasucki l'avait vu venir (iii): «ceux qui la disent «dépassée» (la lutte des classes) ne l’ont jamais trouvée actuelle (...) la lutte des classes n'est pas une invention ni un choix, c'est la
constatation d'une réalité».
(i) publié par le site sarkozyste de rabattage des Catho' de droite, libertepolitique.com
(ii) auteur, sans rire, de la "Mondialisation sans
peur"
(iii) "Syndicats et lutte de classes", 1969, p.21
Goldman Sachs aida le gouvernement
grec à falsifier les chiffres, paria sur la
faillite, puis invita ses clients à la curée
Thouvenel en déduit que «c'est peut-être la fin
de la lutte des classes», tandis que Les Echos
du tapin [44] voient de «l'aveuglement» [41]
[48]Le Figaro qui fait monter le niveau... Audrey Duperron, chez
express.be, le 29/4/2011: «plusieurs diplomates ont cependant précisé que Mme Rice* n’avait
fourni aucune preuve à l’appui de ses affirmations concernant le viagra. Selon eux, ces déclarations auraient été faites dans le but de convaincre les pays tels que la Russie, la Chine, et
l’Inde, qui croient de moins en moins en l’efficacité des frappes aériennes de l’OTAN, que le conflit libyen est bien plus grave qu’une guerre civile».
* l'ambassadrice des Etats Unis aux Nations Unies
Du viagra imaginaire, l'OTAN et ses larbins médiatiques ont
fait un viatique - le 8ème sacrement virtuel du Père
Ravel
Les amazones de la garde de Kadhafi rigolent,
quand elles entendent dire que les attributs
des fantassins du raïs flanchent dans le désert
[49]Alain Peyrefitte, dans Le Figaro
du 13/8/1990: «peut-être que le Conseil de Sécurité de l’ONU va-t-il enfin devenir ce pour quoi il a été créé: un embryon de gouvernement mondial». Peter Hans Kolvenbach encore (3ème partie): «l’échec de la Tour de
Babel n’est pas fatal. Le monde se meut vers un nouveau phénomène pentecostal» (Pays-Bas, 1997).
La croix pectorale de Ravel - la Croix sur gaïa -
symbolise le caractère universel de la Rédemption...
...mais tout ce qui est mondial est-il catholique? [28]
Jésus a annoncé l'effusion mal inspirée de Kolvenbach qui meut le Grand Tout de Teilhard de Chardin*: «le prince du monde vient. il n’a rien en Moi» (Saint Jean, Ch.14, verset 30). Ce prince a quelque chose en
Ravel: à double titre, la mauvaise foi...
* l'objet d'un monitum du Saint Siège mais «profondément enraciné dans l'Écriture et la Tradition de
l'Église», d'après FamilleChrétienne [41,44].
[50] Lors de l'audition des aumôniers en chef des armées à l'Assemblée Nationale (30/3/2011), le pasteur Bernard Delannoy parla d'abord d'efficacité rhétorique: «la pensée de la guerre juste
n’est plus fonctionnelle (...) nous devons aujourd’hui nous demander quelle action conduire, non pas pour une guerre juste, mais pour une paix juste». Puis, fort de cette
précaution oratoire: «cette intervention (en Libye) n’est pas théologiquement juste au sens d’Augustin ou de Thomas d’Aquin». Quand un autre aumônier fit une remarque de sémantique -
quel courage! - Delannoy répliqua: «j’ai parlé de paix juste pour ne pas parler de guerre juste»; on avait compris... «Juste» ou pas, la paix n'était pas le
but mais le prétexte de la guerre en Libye (Saint-Augustin, ci dessus). Enfin, Delannoy, qui tournait le dos au logos, parla de
retour pacifique sur investissement: «parler de paix juste signifie combien une nation est capable de dépenser, en argent, en énergie et en vies humaines». Autrement dit, «mammon est
l'α et l'Ω de la paix»...
«Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du
Temple» (Saint Jean, Ch.2, verset 15) ou la prophétie de
Pie XII, quand le bras pacificateur* de Jésus est fatigué.
Dans les deux cas, la Banque est remise à sa place
* «La Paix soit avec vous» (Saint Jean, Ch.2, v. 4&7), avec
les «hommes de bonne volonté» (Saint Marc, Ch.13, v.15);
et le fouet pour la Banque, qui spolie et provoque la guerre
[51] "les chrétiens d’Orient s’érigent en remparts face au nouveau colonialisme occidental", par
Thierry Meyssan, pour voltairenet.org, 7/10/2011. Benoît XVI, aux Palestiniens: «avec angoisse, j’ai été le témoin de la
situation des réfugiés qui, à l’instar de Sainte Famille, ont été obligés de fuir de leurs maisons»… (France-24, 15/9/2009).
[52]"En terre de laïcité", page 17,
où Ravel relaie la subversion du père François Daguet. «Car le mystère d’iniquité s’opère déjà, mais seulement jusqu’à ce que celui qui le retient encore paraisse au grand jour (...) avec toutes
les séductions de l’iniquité, pour ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont pas ouvert leur cœur à l’amour de la vérité qui les eût sauvés», Saint Paul écrivit aux Thessaloniciens (2ème lettre,
Ch.2, versets 7&10).
[53] Ravel à Frédéric Pons (i): «gagner la paix, c’est réussir à joindre
aux armes de fer les armes de lumière» - la lumière de la «communauté internationale» (ii). Ravel, qui met le Jésus-monde (iii) de Kolvenbach [49] de son côté en frisant l'accroc au Décalogue
(iv), représentera-t-il la France à la prochaine réunion du Bilderberg?
"Ravel au Congo" (Hergé):
l'empreinte coloniale de la mièvrerie éclairée
(i) "Aumôniers de
combat", Valeurs Actuelles, 19/5/2011
(ii) Ravel à Guerrier, Europe-1,
15/8/2011
(iii) Saint Jean, Ch.8, verset 12: «Je suis la Lumière du monde»
(iv) 2ème commandement: «tu ne prononcera pas le Nom de Dieu en vain»Pierre-Yves Ginot général Benoît Puga
3.1. L'uniforme grégaire mène à l'indécence uniforme: avertissement
Je ne peux faire prévaloir la «décence commune» [29] chez ceux qui, quand d'autres pleurent de
honte, peuvent honorer leur femme en la regardant dans les yeux, après avoir déshonoré leur uniforme et leur pays (2ème partie) - saillie paradoxale du
mâle guerrier féminisé en esprit, qui associe cécité sociale et indifférence politique(2ème partie) au don de soi
domestique dans les deux sens du terme... Je veux néanmoins avertir le petit co' qui porte encore le casoar, avant qu'il se résigne comme ses aînés des forces spéciales, qui regardèrent des rebelles tuer au faciès des noirs sahéliens* dans
les rues de Libye.
*le rapport du MRAP, qu'on comparera avec la résolution 1973 de l'ONU
Hélie Denoix de Saint Marc: «de
toutes les vertus...
...la plus importante est le courage
d'être fidèle à ses rêves de jeunesse»
Par le dégoût puis le déni du dégoût*, de jobards galonnés dont il force un peu la main en les compromettant dans le
scandale, le Système s'assure le silence de gars qui voulaient être des héros [22]. Quand il n'a plus besoin d'eux, il les recycle parfois, en les accusant de ses crimes. C'est ainsi
qu'il se disculpe par diversion ou qu'il jette l'opprobre sur le patriote, quand la prochaine étape de la dissolution nationale dans l'Europe ou dans l'OTAN est à l'ordre du
jour...
* féminisation encore, puisque la fille violée se défend intérieurement en niant le viol
Paul Aussaresses, cloué au pilori à chaque
apparition
télévisée mais toujours obligeant: «c'est trop facile
de culpabiliser le pouvoir (...) C'est pas lui qui nous
a ordonné de faire ce que nous avons fait»
("Pièces à conviction", France-3, 27/6/2001)
Tenu par le sale boulot d'hier, Aussaresses
est resté en service commandé
Contrairement au gouvernement américain - au maître d'œuvre - le gouvernement français a ratifié le statut de la Cour Pénale Internationale. Si l'Empire trouve opportun de changer
d'alliance, comme il fit pendre Saddam Hussein après s'en être servi contre l'Iran (1980-1988), des pilotes d'avion seront sommés par cette cour de répondre de l'assassinat des civils libyens qu'on bombarda sous le
prétexte de les protéger... [30]
Le 24/8/2011, Maître Ceccaldi, avocat de
l'état Libyen, explique la stratégie de l'OTAN:
terroriser la population civile, afin qu'elle
cesse de soutenir son gouvernement
Un gouvernement de patriotes aura d'ailleurs à cœur de punir lui-même l'outrage fait à notre
Patrie, par des individus qui ne se comportent pas en soldats de la République mais en mercenaires[31]. Que l'officier militaire méditent la
sentence de Napoléon, tant qu'il est encore temps de jouer la carte de la jobardise: «un général sous le pouvoir de l'OTAN n'a plus d'ordres à donner; celui qui lui obéit est un
criminel» (relevé, presque au mot près, dans "Les
officiers", p.81)...
Dégradation publique, renvoi de l'armée,
privation des droits civiques et... remboursement des émoluments, avec intérêts.
3.2. Un officier sans Histoire ne fait pas d'histoires
«Un homme averti en vaut deux»; puisque l'Histoire dont «les morts gouvernent les vivants»* avertit le soldat, d'aucuns veulent
supprimer l'enseignement de cette discipline [32]. Mais «il ne faut pas oublier!» - ne pas oublier la shoah(Sarkozy, le 6/5/2007). L'Histoire est donc remplacée par la
Shistoire, dont la lecture critique est sacrilège. *
Auguste Comte
Alain Soral à Bordeaux, le 27/5/2011:
«vous êtes toujours sous la menace de vous
faire traiter de fasciste, quand vous essayez
de faire un travail critique cohérent»
La sentence d'Auguste Comte survit à ce remplacement mais les morts ont changé. Les nôtres ont cédé la place aux Victimes
des victimes [33], dont la mort est une seconde vie - la nôtre - sublimée par BHLà la conférence de Genève du 20/4/2009: «il appartient aux vivants d'être les
tombeaux vivants de ces morts».
Le révérend rav errant saute du Talmud au
vaudou et harangue la shoah-génération
La
France des 3000 moulins devient la France des zombies,
dans un pli du cerveau de BHL - "BHL et la gauche zombie" (Le Grand Soir du 14/11/2007)
Je résume à double entrée, pour le patriote: «rouler dans la farine à tombeau ouvert», soit, dans la tradition du persiflage gaulois -
mon devoir de mémoire - la traduction de la sagesse populiste: «semer le vent, pour que d'autres récoltent la tempête»...Du dîner annuel du CRIF jusqu'à l'Elysée - et non le chemin inverse -c'est ainsi que la shoah gouverne la France,dans la «prosternation
générale du personnel médiatique et des instances républicaines» (Soral, "Pour comprendre l'empire", p.195).
La shoattitude prosternée...
...du Président de tous les Français
3.3. Digression sur la Shistoire, genèse et apocalypse de la religion d'expiation
«Banquiers et banquistes* marchent ensemble» (Edouard Drumont) mais le banquier ne se déplace plus,
de nos jours; le banquiste (le politicien) vient à lui - au Dîner. Ainsi célébrée dans ce rituel annuel, la Shistoire officielle, de concert avec la
Banque[34],fige le temps en nous faisant hériter de la culpabilité du Crime des crimes: la shoah [35],presque renouveléeentre la poire et le fromage,comme l'Eucharistie à la Messe.Peter Hans Kolvenbach, quand il était supérieur
général des Jésuites: «ce que l'Europe a toléré et organisé à Auschwitz reste une plaie douloureuse pour la Synagogue» (Pays-Bas, 1997).Autrement dit, nous sommes tous
coupables de la shoah, religion d'expiation éternelle du goyinnocent, qui remplace la religion du pardon et de la rédemption - celle des Catholiques condamnés par la Shistoire à une téchouva
impossible, parce que Pie XII sauva seulement 800.000 Juifs [36]...
*«Le banquiste va de ville en ville, pour
vivre aux dépens d'un public qu'il gruge»(wiktionary.org)
Jean-Marie Le Pen: «les organisations juives ont
besoin d'un plastron antisémite, pour exister
(...) Quand il n'existe pas, elles l'inventent»
«La shoah n'est pas notre responsabilité (...) Je
n'accepte pas qu'on la fasse porter aux Francais»
("La traversée du miroir", France-5, 15/5/2011)
La shoah, «nouvelle religion impériale» (i) et oppidum du Peuple élu
(ii), est à la fois le moteur de la Shistoire et le centre de gravité du présent: prétexte de la politique sécuritaire [1] et des guerres coloniales en cours et à venir; en un
mot, du combat contre l'antisémitisme, qui est l'«ite, missa est» du Dîner (Le Pen ci-dessus).
(i) Soral, "Pour comprendre l'empire",
p.204
(ii) Karl Marx: «la religion est l'opium du peuple»
«la violence à l’égard des Juifs n’est pas la violence
commune. C’est une violence qui porte en elle (...)
un projet d’anéantissement» - Rama Yade à Marcel
Amsellem, dîner du CRIF, Rhône-Alpes, 21/2/2011
Le mérite de la shoattitude est récompensé: l'automate
de Sciences-Po' épouse Joseph Zimet (ci-dessus)
Qui doute de la Shistoire officielle, par exemple du complot islamiste du 11/9/2001 - le seul complot
qui soit «politiquement correct» [1] - est donc antisémite!
...débouche sur le négationnisme»; c'est digne du Figaro
3.4. De la transfiguration du Crime des crimes, au crime organisé par la Banque
De même, la critique de la Banque: «les partis de la droite hongroise (…) professent que la
responsabilité du déclin hongrois, c’est l’autre, le juif, le Tsigane, voire le capital étranger» (Le Figaro du 28/12/2009). Les deux butoirs de la Shistoire se retrouvent ainsi
dans le même anathème. De l'école et la télé', à Libé' (guerrier libéré) ou au Figaro
(guerrier tradi'), les mâles guerriers féminisés en esprit(2ème partie) sont soumis
par ce terrorisme intellectuel et séduits par la Shistoire qui transfigure la trahison des uns (→ patriotisme) et la veulerie des autres (→ fidélité).
Quelque part, entre le schizophrène (1ère partie) et le
larbin de l'Empire, qui porte beau: le général
Georgelin...
...grand chancelier de la Légion d'Honneur
En invoquant Auschwitz (i) ou le «droit d'ingérence» (ii), on peut
leur faire faire n'importe quoi [27] et trahir ma patrie [14], pour que «plus jamais çâââ» [37] ou pour la «démocratie», c'est à dire pour
l'ouverture au Marché - à la Banque et au FMI; dans les deux cas, à la Finance privée[38]...
En France, c'est le héraut de la shoah, le philodoxe Bernard Henri Lévy, promu arbitre des élégances et huissier de la Shistoire par les grands media de la crétinformation, qui déclare les
guerres de l'Empire - les massacres
humanitaires [26]. En bout de coursive, l'amiral Guillaud prend ses ordres, d'une baudruche qui répondait hier à l'appel de sa nature en conchiant la France; ce «Grand officier de l'ordre national de la Légion d'Honneur» déshonore la France [39]...
culture & traditions françaises = fascisme, donc shoah
Dans la Shistoire calée entre mammon et la shoah [40], le «champ d'honneur» qu'on ne foulera plus des pieds [22] n'est plus qu'une incantation du Commandement. Sagesse populiste encore: le soldat ne peut pas avoir à la fois
le beurre (la gloire) et l'argent de la Banque...Le «champ d'honneur»reste pourtant la pensée magique des subalternes; féminisation toujours,
puisque «l'attente confiante du miracle de l'enfantement l'entraîne (la femme) vers la pensée magique» (Soral, p.60)... Mais le petit co' devenu grand sera-t-il jamais déçu, si le Triomphe (2ème partie) est devenue sa
réalité? (Guy Debord, "La société du
spectacle", §5)
«Honneur et Patrie»: le revers de la médaille que
Sarkozy décerna à l'ancien collabo' Edouard Leclerc
La collaboration avec l'ennemi [14] est récompensée
par l'institution présidée par Georgelin. Feu mon père
ne portait plus l'agrafe de sa Légion d'Honneur au col de
sa veste car le port de cet insigne est devenu dégradant
[29] Jean-Claude Michéa définit la «décence commune» ainsi: «il s'agit, avant tout, d'un
sentiment intuitif des choses qui ne doivent pas se faire, non seulement si l'on veut rester digne de sa propre humanité quand les circonstances l'exigent, mais, plus simplement, et peut-être
surtout, si l'on cherche à maintenir les conditions d'une existence quotidienne véritablement commune» ("L'impasse Adam Smith", p.94). Qu'advient-il de la
«décence commune», chez le soldat auquel on ordonne d'accomplir une mission qui n'est pas «digne de son humanité»?
Le philosophe Jean-Claude Michéa: «comment se fait-il que le
monde du progrès matériel et technologique soit un un monde
où se multiplient les évènements moralement inacceptables?»
Le contribuable patriote a le devoir moral et
le droit fiscal d'exiger du soldat que celui-ci
réponde de sa participation à ces évènements
Demandons-nous d'abord ce qu'il reste de décence commune dans la classe moyenne - celle des cadres de l'armée. La raison sociale de
cette classe est la préservation de l'aisance singulière. Elle est incompatible avec l'esprit de sacrifice, qui est une raison d'être du soldat. De la dite décence, il
ne reste rien qui sorte de la «bonne famille» (2ème partie) ou du régiment (la
«grande famille»), quand l'officier qu'on envoie seconder les malfrats de l'UCK ou casser du bougnoule pour la Banque ou pour l'Empire, préfère le déshonneur décoré par
Georgelin, à la sortie honorable... Un tel individu, qui a grandi au «libre marché» (la juxtaposition fonctionnelle des égoïsmes individuels) est-il prêt à donner sa
vie, pour le peuple auquel il n'est pas plus lié qu'à son voisin de palier? Certes, il sait baliser* la peau de chagrin d'un fond de vallée mal fréquenté, dans les règles de l'art. Mais le 1er
RCP [3] aurait pris une raclée, si le foutriquet-en-chef des armées l'avait envoyé taquiner le spetsnaz dans la vallée du Panshirtrente ans plustôt- un combat inégal à armes égales...
* L'expression «il balise» désigna d'abord le cadre qui balisait le terrain en Indochine, pour des para' appelés trop tôtà la rescousse
A l'entraînement, un spetsnazresteaccroché...
...au manche de la hache qu'il a lancée
L'historien Marc Bloch, combattant des deux guerres mondiales: «il y a des militaires de profession qui ne seront jamais des guerriers;
des civils, au contraire, qui, par nature, sont des guerriers» ("L’étrange défaite", p.6). La soumission ontologique
au marché (2ème partie)
fait-elle la différence?
[30] Joëlle Pénochet: «entre 50.000 et 80.000 Libyens - la plupart des civils désarmés, et aussi les militaires loyalistes et les simples citoyens patriotes
qui défendaient leur pays contre l'agression étrangère - ont été massacrés par les bombardements de l'OTAN, les mercenaires islamistes, des forces étrangères et autres voyous à sa solde» [13]
("La Libye: un pays condamné à la recolonisation", 23/11/2011).La guerre de l'OTAN contre la Libye fut aussi une guerre de désinformation. La réalité dépassa la fiction*, quand on cacha cette
guerre derrière les partisans incapablesduCNT.
Lorsque les démentis officiels ne couvrirent plus les rumeurs de bombardements de civils commis délibérément par
l'OTAN, on montra au public,les17/4/2011et 12/12/2011, le documentaire"Femmes pilotes de chasse", qu'on avait déjà vu les 24 et 26/6/2009 -matraquage médiatique sur
contreverse. On se souvient aussi de "En vol avec l'armée de l'air" (France-2, 23/3/2010) qui mit en scèneMichel Druckeret Michel Sardou ("Les ricains")... On présenta ainsi l'armée de l'air pour
elle-même- séduction du public (2ème partie) -sans égard pour l'usage qu'on en faisait au même moment: terroriserla population libyenne.
«Virginie aime beaucoup raconter des histoires
à son petit garcon». Alors regarde Timothée
dans les yeux, Virginie,et dis lui que...
tes bombes éclaboussèrent les murs de maisons
libyennes, avec le sang d'enfants de son âge
La femme «fait vendre», dit-on en agence de pub' - vendre le crime de guerre, en l'occurence. Aussi, je propose que Virginie se
déshabille pour la télévision, la prochaine fois.
[31] D'après le gouvernement libyen, «dix-sept mercenaires,
français pour la plupart, ont été capturés par l'armée nationale» (19/9/2011). Le Quai d'Orsay a démenti que des soldats français fussent allés là où la résolution 1973 de l'ONU ne les avaient pas mandés. MaisL'Afro du 7/9/2011:«l'ancien membre du congrès US
Walter Fauntroy, qui est rentré d'une mission en Libye, a dit qu'il s'était caché pendant un mois, après avoir assisté à d'horribles incidents pendant la guerre civile libyenne - une guerre dont
il dit qu'elle est elle entretenue par des forces européennes (...)il a vu des soldats français et danois attaquer de nuit un village et décapiter, estropier et tuer des rebelles et des
loyalistes».
«Prenez ça, toubib: les Danois nous
attendent au village, ce soir...
...j'ai mis un p'tit drapeau
français dans
sa poche, pour la manif' de vendredi»
Les media de la crétinformation* firent diversion, en
exagérant grossièrement le role des mercenaires sahéliens dans l'armée régulière libyenne. Alain Rodier, le 21/3/2011: «ces étrangers,
dont les plus anciens ont été naturalisés, ne constituent qu'une partie infime des forces de sécurité libyennes»(Note 243 du CFRR, "Libye: à
propos des mercenaires")...
[32]Jacques Sapir dans Marianne-2, le 23/11/2009: «obsession de longue date de l'UMP, la disparition des humanités
dans les classes est à l'ordre du jour (...) au moment même où, de la commémoration de l’anniversaire de la mort de Guy Môquet au grand débat sur «l’identité nationale», en passant par le projet
d’un musée de l’Histoire de France, la question de l’Histoire (...) occupe une place centrale».
George Orwell, dans "1984":
«qui contrôle le passé, contrôle le futur;
qui contrôle le présent, contrôle le passé»
Naomi Klein, auteur de "La stratégie du choc", explique au citoyen qui
sait la «guerre globale terroriste que le Système a déclarée aux peuples» [1] que la survie d'une communauté ainsi agressée dépend de la connaissance que cette communauté a de son
histoire:
Le corrolaire de cette relation est l'intention perversede Sarkozy et de sa clique: oblitérer notre Histoire.
[33] Ce n'est pas un jeu de mot;
c'est un rappel shistorique. Antony Sutton, historien et professeur d'économie, raconta, archives à l'appui, comment
l'élite juive sacrifia sa communauté pour accomplir son dessein mondialiste, en donnant au NSDAP les moyens financiers de ses ambitions politiques, puis en poussant Hitler à la guerre [19] qui faisait partie de l'idéologie nazie - la guerre
pour la guerre.
pour la guerre, pour Wall Street et la City... ou parce «qu'il se considère comme un serviteur
de la sécurité et de la liberté des peuples»...?
(Paul VI, "Gaudium et spes", 7/12/1965, §79.5)
[34]Selon Francis Fukuyama,la fin de la guerre froide sonna la «fin de l'Histoire» - la victoire, sur les idéologies, du libéralisme (de la Banque), assimilé à la
démocratie.
9/11/1989: on casse le «mur de fer» avec ceux
d'en-face
[35]Avant d'abandonner l'antiracisme par racisme sioniste*, Alain Finkielkraut, promu philosophe par
préséance élective, illustra ce détournement de l'Histoire, de façon simpliste, outrancière et régressive: «ce pays (la France) mérite notre haine. Ce qu'il a fait à mes parents était beaucoup
plus violent que ce qu'il a fait aux Africains» (le Haaretz du
19/11/2005). * Soral, "Comprendre l'empire", p.190
De l'anti-France, à la régression raciste...
...Finkielkraut jacule à reculon
une pensée constipée
On pourrait renvoyer ce philosophe factice se rhabiller, en lui rappelant, avec Simone de Beauvoir, que «la collusion avec les Allemands des notables juifs constituant le Judenrat est un fait connu» (préface de "Treblinka" de Jean-François Steiner, et le
sujet du livre de Maurice Rajsfus: "Des Juifs dans la collaboration").
Mais alors, comment faire accepter au public le blocus de Gaza par la frégate française Germinal, pour que «plus jamais çâââ!»
Le pacha du Germinal a demandé un appui médiatique: à la barre du Jaccuse, le capitaine Zola surveille les
terroristes sataniques [19] de la bande antisémite de Gaza
[36] Le rabbin et professeur d'Histoire David Dalin: «la campagne menée contre Pie XII aurait choqué les
chefs juifs de la génération précédente. Pendant et après la guerre, de nombreux Juifs connus - Albert Einstein, Golda Meir, Moshe Sharett, Rabbi Isaac Herzog et beaucoup d'autres - exprimèrent
leur reconnaissance envers Pie XII. Pinchas Lapide, ancien consul d'Israël à Milan, qui interrogea des survivants italiens de l'holocauste, déclara que Pie XII aida à sauver au moins 700.000
Juifs, probablement 860.000» - The Weekly Standard, 26/2/2001
[37] Pour que «plus jamais çâââ», Israël a menacé de faire
ça encore une fois (eh oui), par la bouche du stratège Martin van Creveld: «nous possédons des centaines de têtes nucléaires et de
fusées (...) La plupart des capitales européennes sont des cibles pour notre armée de l’air» (le Guardian du 21/9/2003).
L'ami Crefeld, en substance:
«si vous ne détruisez pas la bombe que l'Iran n'a pas,
celle que vous ne voulez pas voir vous détruira...
...mais nous pouvons nous entendre; Israël veut la paix»
Du Figaro, à libertepolitique.com (i), les larbins de l'Empire n'en dirent rien au public français. On
reçut le message en haut lieu mais pas un claquement de porte ne couvrit la voix de Soral, à l'état-major des armées (ii): «ne restent en place que les soumis, les collabo' et les cons, pour un
niveau intellectuel et critique terriblement bas» [1]. Monteil: «les généraux démissionnent malaisément, parce que la retraite change les habitudes du militaire, plus que la guerre celles du
civil» ("Les officiers", p.70)...
(i) le site sarkozyste de rabattage des Catho' de droite
(ii) "Comprendre l'empire", p.165-166, à
propos du «monde du spectacle» (Triomphe & moulinets, 2ème partie)
[38] Ahmed Halfaouai: «le FMI veillera à financer un pays qui prêtait aux autres» (Les Débats, 20/9/2011). Il faudra bien financer ce pays, puisque les «valeurs» que font passer les camarades du colonel qui
«montre l'exemple» (1ère
partie) sont les devises du Fond souverain libyen qui change de main.
En pleine crise grecque, le Fond
souverain libyen tombe à pic...
Le soldat du roi Fric et la fille du banquier d'Athènes
célébrent la victoire de l'OTAN et de la Banque
Parmi les membres du CNT, la BBC a remarqué Ali Issawi, qui défendit une thèse de doctorat dont le sujet était "La privatisation" - l'abus de bien sociaux, commis par un
gouvernement privatisé... Au FMI, où Christine Lagarde se frotte les mains, on fonde de grands
espoirs sur Ali, qu'on donne pour corrompu à l'ambassade de France.
Au centre, l'alpha et l'omega de l'agression de la Libye:
Les Grecs vont se frotter les yeux en croyant rêver, quand le FMI - la Banque en guerre contre les peuples [1] - fera, du plus riche
pays d'Afrique, le pays le plus endetté du monde; un pays producteur de pétrole mais où l'essence sera rationné, comme en Irak.
La raison antisociale de la Banque est la dette;
celle de l'OTAN est de contraindre à l'emprunt [8]
Après avoir fait le plein de bombes à leurs
propres
frais différés - 1er prêt obligé - les Libyens vont
emprunter au FMI, pour faire le plein d'essence
[39] Le chef de la diplomatie n'est pas en reste: quand un sayan courut donner ses ordres à l'Elysée, Alain Juppé montra qu'il savait faire la course en sac, sans le sac et
le pantalon sur les chevilles. C'est bon à savoir, le jour où le juge d'instruction s'intéresse aux finances du parti...
«Alain Juppé n'était même pas au courant»
Il y a des tronches qui disent:
«prends moi; je prendrai sur moi»
Mais l'arbitre des élégances ne perdait rien pour attendre... Plus courageux que certains généraux qui sont empressés comme des
porte-bite, les gardes du corps de Cameron et Sarkozy montrèrent leur dégoût à leur manière:
Jean-Pierre Chevènement, dans son Carnet du
9/10/2007: «Bernard-Henri Lévy est à lui seul une métaphore de l'idéologie dominante, celle des classes dominantes, selon Marx, bref celle du capital financier globalisé: le petit télégraphiste
del'Empire»
Pour les «amateurs de complots»: la nouvelle directrice d’Amnesty International-USA est une assistante d’Hillary Clinton (voltairenet.org, 23/11/2011)...
2. De la féminisation triomphante à l'autoséduction du Triomphe
«Il faut qu'il en ait qui restent, pour faire passer des valeurs et montrer l'exemple» (1ère partie)... Sincère comme une
velléité de confessionnal, ce faux-fuyant disait, au fond: «je suis fidèle à ma feuille de paie» [19b]; l'homme du rang comprendra:
«montre l'exemple de ma fidélité, soldat»
Georgelin(1ère partie) décore le
En parlant du foutriquet-en-chef des armées, qui jouait au Grand Charles, devant des généraux châtrés ou complices[20],Jean-Marie Le Pen résuma aussi la veulerie de ces derniers: «ce crime est rendu possible par l’escroquerie qui consiste à se référer à la résistance pour prôner tous les abandons»
(discours de clôture de l'Université d’Eté du FNJ, 29/12/2010). Piliers de l'armée comme de toute entreprise collective, discipline et
hiérarchie priment sur les convictions personnelles du soldat, à condition de servir la Patrie. Mais si le chef des armées les met au service de la Banque, d'une multinationale ou d'une
puissance étrangère [4,14,15], le soldat conscient doit, à sa famille et ses compatriotes, au moins de se démettre - «qu'as-tu fait, papa, toi qui savais...?»
La mère d’Hélie Denoix de Saint Marc à
son fils:
«le courage, c’est comme la couture; un point après l'autre»
(extrait de "Servir?", de Georges Mourier)
Il en va de même de la veulerie du garçon de bonne famille,
qui laisse tomber les principes de papa, pour «raison d'Etat»
On rassurera le spécieux - «je désarmerais la France si je démissionnais» - en lui disant qu'il la protégera en cédant sa place à un homme dont le chef des armées saura qu'il
n'obéira pas à un traître...Hélie Denoix de Saint Marc: «je lui ai désobéi (à mon père) et ça a été mon premier acte
de désobéissance dans ma vie; ça n'a pas été le dernier». Plus que les moulinets de sabre, qui ravissent les femmes de la tribu lors du Triomphe, la rébellion de Saint Marc (i), fût-elle une
erreur politique, procèdait de la virilité. Faut-il qu'un officier soit faible, pour que le tableau d'avancement ou le qu'en-dira-t-on (ii) l'emporte sur ses
principes! Cette faiblesse, qui se raccroche à la vanité (Triomphe & moulinets) et à une obéissance passive quand elle accepte l'inacceptable, est la manifestation la plus éloquente
de la féminisation des armées...
(i) 21 avril 1961: trahison dans le fond comme dans la forme, ou sursaut de
dignité?
(ii) Marc-Aurèle: «qu’importe, quand tu fais ton devoir (...) d’être blâmé ou loué» (Livre 6, §2)
Ernest Psichari à propos
des «gens d’Afrique»:
«ils ne seront pas avec ceux qui veulent
concilier tout, le vrai avec le faux»
Monteil: «on a souvent défini l'honneur par le «simple souci de l'estime de ses pairs» ("Les officiers", p. 60). Inversement, le héros prudent
n'aime pas le cavalier seul, dont le courage crie le silence des autres... Comment en est-on arrivé là? Où sont les «Français sans peur, Chrétiens sans reproche», que promettaient les jeux des enfants qui rêvaient de Bayard et de Jeanne d'Arc [21]? Comment est-on passé, de la résistance du «grand-père paternel» [22], à la collaboration au Kosovo, qui
ferait vomir de dégoût le «résistant des Ardennes»? Demandons d'abord aux Anciens comment ils vivent ça...
«Dîtes moi, très cher:
pourquoi la vie des gens biens n'est-elle
pas simple comme une image d'Epinal...
...où maman est infirmière,
quand papa fait la guerre?»
Un jour de Noël, mon père, ancien officier d'infanterie de marine (promo' "Rome et Strasbourg") me parla des soldats français qu'on avilissait en ex-Yougoslavie en leur faisant lever la crosse: «ils ne
peuvent plus se battre, après ça: le ressort est cassé! On n'a pas le droit de faire ça à un soldat»... La veille, je lui avais offert la biographie de Saint Marc. Il l'avait lue d'une traite et n'avait pas dormi
de la nuit. Le règne du faux-semblant provoquait souvent sa colère; d'ordinaire, il éructait son mépris puis se taisait. La honte fut la plus forte, ce Noël-là, et mon père fondit en larmes - un
Lorrain! Les faisans étoilés qui, de nos soldats, faisaient des lopettes en leur liant les mains en Yougoslavie, sur fond de prise d'armes et remise de médailles, lui étaient
insupportables; les souvenirs de Saint Marc firent le reste...
Au marsouin qui avait le Mal Jaune, ce livre rappela les promesses non tenues, faites au nom
de politiciens sans parole, par des hommes d'honneur qui sortaient de l'adolescence ou d'un camp de concentration, à des paysans qui payèrent de leur vie leur confiance en la France qui
s'en moquait. La honte de l'officier ne sauve pas l'honneur de l'armée mais elle peut sauver le sien. Celui qui n'a plus honte [22] suit le tableau d'avancement, comme un voyageur le
tableau des départs à la gare...
Jean-Pierre Dannaud: «une guerre obscure qui usa
les cadres qui marchaient à contresens de l'Histoire» Devoir sur table à Saint-Cyr (calculatrice autorisée):
«Le neohéros gagne-t-il à la jouer pépère?»
On comparera les progressions de carrière et les
émoluments de Jeanne d'Arc et du général Janvier
Saint Marc se souvient que la génération qui les suivaient, lui et ses camarades, n'avait pas la trempe de ses aînés; le coup d'Alger échoua aussi parce que, déjà, la forme l'emportait
sur le fond. Faut-il pleurer l'Algérie française, sachant que l'élite apatride l'a fait rentrer dans sonEmpire sans faire la guerre [23]? C'est hors sujet mais les hommes qui, à tort ou à raison, voulurent garder l'Algérie d'une façon honorable, méritent qu'on rappelle au petit co' la différence ontologique entre l'individu qui
subit l'Histoire (son histoire) et l'homme qui la fait. Que Saint Marc et ses camarades aient échoué ou se soient trompés ne réduit pas leur densité;
celle-ci ne souffrait pas la passivité.
Depuis, on a féminisé la société [24] pour la domestiquer, dans
les deux sens du terme...
1. Le débat d'idées a été repoussé dans la «sphère privée». Sous prétexte de «paix sociale», on l'a chassé de l'agora, où on parle aujourd'hui moins de politique que de
familles politiques - de partis. Ceux-ci sont appréciés pour eux-mêmes; la campagne électorale est avant tout une entreprise de séduction. Ainsi domestiqué - au sens de
la maison («domus» en latin) - le débat a perdu sa substance politique et sociale. Autrefois, deux hommes ensemble refaisaient le monde. De nos jours, les réunions de famille vont, de l'ipod (les
jeunes) ou des postures sentencieuses ou tautologiques (les vieux), aux couches-culottes, selon que les mamans font le café ou le boivent avec les hommes.
Jean-Marie Le Pen, à l'université d'été d'E&R en 2007:
«si les citoyens ne s'occupent pas de politique...
...la politique s'occupe d'eux»
2. Comme le chien apprivoisé supporte la laisse parce que c'est un pis-aller, les Français, autrefois plus cabochards [25], ont adopté le paradigme
libéral; ils se sont soumis à "L'empire du moindre mal"(Jean-Claude Michéa). Ainsi domestiquée - ici au sens du larbinat qui fait bosser
plus pour gagner moins - la société engendre des garçons qui trouvent la légitimité de missions qui domestiquent la France (1ère partie), dans la gloriole de
belles cérémonies et de moulinets de sabre - le Triomphe...
Dans les deux sens du terme, des gestes empruntés
d'aide de camp maniéré: la forme l'a emporté sur le fond
«Une entité à l’agonie se sacrifie comme contenu, pour se survivre en tant que forme» ("L’insurrection qui
vient", p.76)
Ces cérémonies, qui devraient être le signe de la virilité au service de la Cité, sont devenues une fin en soi[26]. Elles mettent en scène l'autoséduction du bleu-bite
par l'officier en gestation, «détourné de son temps par des mensonges infantiles» (Monteil, "Les officiers", p.164). Le ministre sait ce qu'il fait, quand il
signe la note de frais alors que l'argent manque pour les manœuvres... Telle que Michel Clouscard
l'analyse au sens large, la séduction induit, chez celui qui se laisse prendre, un abandon du sens critique. Défaut de la volonté chez l'engagé volontaire, elle est une condition de la
schizophrénie du colonel de la 1ère partie et des pairs de ce
dernier.
Clouscard: «la séduction, c'est le pouvoir du langage...
...indépendamment du concept, indépendamment de la sagesse» ("Apostrophes", le 26/3/1982)
Si la séduction est l'arme forte du sexe faible, l'autoséduction est, chez le guerrier en herbe, l'autoérotisme d'une féminité deux fois dégénérée. Elle est à la carrière militaire ce que l'autorotation est à l'obus de canon: la ballistique de l'extase insensible aux éléments - à la réalité [22]. Cette extase est mise
en musique en école militaire, par des chants qui tiennent plus de la complainte que du chant de marche; telle la «Prière d'André
Zirnheld». Quand le père peine à mettre dans le monde* celui que la mère a mis au monde, cette prière, dans la bouche de garçons aujourd'hui moins denses, appelle au
rite de passage qu'on a trop longtemps différé.
* Tony Anatrella, "Interminables
adolescences"
? Mon Dieu, mon Dieu ?
Fais moi sortir des jupons de maman
Pour que je devienne un homme
Espérons, par égard pour l'homme du rang, qu'il sera répondu de manière positive à cette demande de «souffrance», avant la première affectation du jeune officier! La prière de
Zirnheld ne fut pas écrite par le héros mais par l'homme qui allait le devenir; elle ne fit pas plus le héros, que l'uniforme, l'officier digne de le porter. Ca va de soi
mais y a-t-il confusion des genres, chez les petits co' ou leurs camarades des autres armes, comme chez le garçonnet qui
se déguise en Zorro?
Emma Bovary aussi...
...aimait chanter la prière de Zirnheld
Je réponds en demandant ce que valait la «souffrance» que le petit co' réclamait en chantant, quand l'officier que celui-ci est devenu guide un bombardier de l'OTAN vers un village de montagne,
forme les malfrats de l'UCK à la «magistrature» ou tue des civils en Libye [27]. La réponse est le point commun des rêves d'école militaire et
des fantasmes de cet autre colonel que sa femme surprit devant le miroir de la penderie, en grand uniforme, toutes décorations dehors et la main au guidon: l'autoséduction, portée en école
par le chant d'honneur qui usurpe le champ d'honneur, dans la confusion des genres[28].
«D'où, chez elle, cette impression...
...de se faire baiser, quoiqu'elle fasse»
(Soral,
p.36)
Xavier de Virieu: «l'honneur et le courage sont les traditions de notre armée (...) et
non le pantalon rouge ou les cheveux en brosse» (cité par Monteil dans "Les officiers", p.162). Deux générations avant nous, Virieu et
Monteil étaient agacés, quand on prenait l'apparence pour l'être. Cette confusion préparait la régression actuelle dans la fusion maternelle*, le sociologue Jean-Claude Paye semble dire: «il
s'agit, pour le pouvoir, d'imposer le regard qu'il pose sur les choses et les individus, et, ainsi, de pouvoir déterminer leur être» (p.41).
* fusion avec «l'Etat maternant», Jean-Claude Paye, "L'emprise
de l'image", p.27
[19b] De Son Amour, Jésus veut faire le pivot de la vie sociale: «comme Je vous ai aimés,
vous aussi, aimez-vous les uns les autres» (St Jean, Ch.13, v.34). Pourtant, La vie professionnelle de l'officier catholique réalise plus le matérialisme historique (Karl Marx & Friedrich Engels) que le dessein du Christ, en théâtre d'opérations
extérieures; la fiche de paie de l'officier est le blanc-seing de ce dernier - la dite «schizophrénie» (1ère partie).
« Nous ne lâcherons pas, Monseigneur...
...nous tiendrons le grand écart jusqu'au bout ! »
Non, soldat; je ne suis pas antimilitariste! Mais sois respectable, si tu veux être respecté. Le patriote jugera ton comportement, avec l'exigence de ton
idéal de corniche.
[20] Au lendemain de la 2ème guerre mondiale, les garçons qui voulaient embrasser la carrière militaire devaient faire état d'activités de
résistance pendant l'occupation. En 2010, ils présentent les armes à celui qui vole à l'esbrouffe notre souveraineté - au collabo' de l'Empire[14].
«un discours où Nicolas Sarkozy...
...se place en héritier du gaulisme»
Sont-ils gênés? Non - au contraire - et c'est plus inquiétant que la trahison du foutriquet-en-chef des armées [4,14,15] car
c'est l'assurance que ce dernier peut leur faire faire n'importe quoi. Feu mon père, après quinze ans de biffe, puis une vie professionnelle épuisante, passée au milieu de
cadres mal finis, découragés par la crise:«il faut cultiver l'esprit de résistance»...
[21] St Matthieu, ch.16, verset 25: «celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd
sa vie à cause de moi la gardera». Le chemin des étoiles du général mène-t-il à la Jérusalem
Céleste?
Jeanne: «tout ça pour quoi, Doux Jésus?
...Pour que les officiers
catholiques
[22]Ouest-France, le 19/7/2002:«...ce grand-père paternel, résistant dans les Ardennes, officier de légion et ancien d'Indochine, dont, enfant, il feuilletait les albums photos avec fascination...» Exalté, l'enfant
devenu cyrardconclut: «on porte un uniforme que 10.000 saint-cyriens morts au champ d'honneur ont porté avant nous»
[8].
Deux prisonniers serbes vont donner leurs organes... ...avec l'autorisation des nouveaux
magistrats de l'UCK
Le port de cet uniforme au champ de la honte du Kosovo est une transgression. Celle-ci est à la mesure de
l'honneur des Aînés (10.000 ci-dessus et bien plus encore) et de la connaissance qu'on a, dans l'armée en général,de ce qui se passe là-bas. Kristian Kahrs, officier de presseau siège de la KFOR, de janvier à juillet 2000: «je savais que la
mafia albanaise était impliquée dans le commerce de la drogue, des armes et des personnes» (fr.novopress.info, 4/1/2012). Au «fils de bonne famille» qui se
prête à ces commercesavec veuleriepuis
rentre en France comme Sainte Nitouche,je demande"Jusqu'où va-t-on
descendre?" (Alain Soral, 2002). Enfin je lui rappelle la Justice immanente de l'Histoire; je crois que l'officier catholique l'appelle «Providence»...
Jean-Marie Le Pen et Ruth Elkrief, à BFM-TV, le 21/3/2011
L'ancien combattant est choqué par la victoire sans risque
[23]Sans faire la guerre mais en continuant la lutte des classes, par immigrés interposés. Cette manipulation génétique de substitution fit
disparaître les «banlieues rouges». Fidèle à la tradition des racaillesd'en-haut,Sarkozy
réchauffa les plats, le 17/12/2008:
«le métissage n'est pas un choix; c'est une obligation»
«l’immigration est un moyen de créer une certaine détente
sur le marché du travail et de résister à la pression
sociale» (Assemblée Nationale, 1963)
[24] Alain Soral, dans "Vers la féminisation? Pour
comprendre l'arrivée des femmes au pouvoir": «L'esprit féminin se meut à l'intérieur d'une seule catégorie: le tout psychologico-affectif. D'où une tendance (...) à ne pas comprendre
les phénomènes politiques, faute d'en identifier les causes économiques et sociales » (p.45)
→ Le pathos du petit chez-soi assiégé par des terroristes fantasmés* cache à l'esprit efféminé la politique impériale dictée par
les intérêts économiques d'une élite sans conscience sociale.
Soral: «sans la catégorie mentale de l'économico-social, l'idée du bien se limite à l'amour instinctif
de sa propre famille (p.57)
→ Les officiers parlent rarement d'autre chose que «la Grande Famille» (l'armée, dans le roman de
Jean Grave). Celle-ci incarne le bien, sans égard pour le dessein politique malsain dont elle est
aujourd'hui le bras armé. Pourtant patriotes, les officiers sont donc, en général, indifférents à la dissolution européenne de la souveraineté nationale et la domestication atlantiste de la
France, tant que la cuisine est bonne.
On comprend que le Système ait intérêt à féminiser les officiers de son armée - en esprit,
j'entends. Mais cette féminisation a deuxtranchants... Imaginez la scène: il
est de bon ton de résister à l'Empire (on peut toujours rêver) et la fille du
colonel revient en pleurant d'une soirée dansante, où elle fit tapisserie parce que son père est militaire. Madame: «il n'est pas question que Gisèle reste vieille fille à cause de tes
galons, mon chéri!» Qu'est-ce qui, de la préférence familiale et de l'urgence de «rester pour faire passer des valeurs»(1ère partie),va l'emporter?
«Fais gaffe, hein: mon papa est colonel»
- il a fait tuer le mien pour les 'ricains!
Prends ça dans le nez, fils de collabo'
Au train où vont les choses, des épouses de militaire rappelleront avant longtemps à leur mari quelle
famille passe avant l'autre, quand elles feront le rapport entre la trahison de l'élite, la veulerie des chefs et la dégradation des conditions de vie domestiques. L’Adefdromil, le 30/11/2011: «des dizaines de militaires de l’armée de terre n’ont toujours pas été soldés pour le mois d’octobre 2011». Le Parisien du 15/12/2011: «leurs épouses haussent le ton»...
En 1937, l'élite apatride a déjà décidé de perdre la
guerre
mais Jeanne Aubert chante le patriotisme domestique...
...«le cul sur la
commode» [8]
Soral: «une vision morale exige de l'esprit qu'il soit capable de dépasser la préférence affective
familiale, pour que la loi devient la même pour tous» (p.58) →En bombardant ces civils libyens, les
aviateurs français et leurs camarades de l'OTAN violèrent la résolution 1973 de l'ONU, dont ils se réclamaient.
Elisabeth Lambert...
...garçon manqué ou trop féminin?
Soral: «le respect absolu du père conduit plus tard l'esprit féminin à ressentir l'ordre dominant comme indiscutable et
indépassable» (p.58)
→ Le Système donne parfoisà des femmes le pouvoir
qu'il perdrait en le donnant à un homme. Il y a toutefois des hommes qui se reconnaîtront dans les récipiendaires du beau sexe... A la faible excuse du colonel qui se défile
dans la1ère partie - «il faut qu'il en ait
qui restent» - on mesure le chemin parcouru depuis Charles de Gaulle et Jean Bastien-Thiry, dans un milieu où on se goberge de «don de soi». Ces
derniers désobéirent par fidélité, parce que la leur procédait de la virilité, pas de la soumission à «l'ordre dominant». Dans un sens ou dans l'autre - les deux hommes
s'opposèrent à mort - leur horizon n'était pas domestique; il dépassait la Grande Famille... L'homme viril adhère ou s'oppose à «l'ordre dominant», suivant que
celui-ci est à la hauteur des valeurs du père auquel il s'opposa, adolescent:
«prendre, contre son père, le parti de ses pères»
Ernest Psichari, plus
viril que freudien, mort
pour la France le chapelet à la main [18]
Soral: «respect inconscient et irraisonné du pouvoir, qui limite la capacité de critique et d'opposition, à la soumission»
(p.58) → Combien d'individus de sexe masculin croient,
au sujet de la Syrie, ceux qui ont menti à propos de la Serbie,des attentats du 11/9/2001, de l'Afghanistan, de l'Irak, de la Libye enfin (4ème partie)?Croire...
Il me manque un mot qui associe crédulité de soumission et mensonge à soi-même. On pourrait inventer un acronyme; les militaires en sont friands!
Soral: «la féminisation est, pour ceux qui règent sur la social-démocratie néo-libérale, un indéniable facteur
d'obéissance» (p.120)
→ La perte de l'esprit d'indépendance - la «domestication»
- est la plus remarquable chez ceux dont la vocation est de défendrenotre indépendance.
Soral: «l'homme (...) ayant une tendance infantile à l'égoïsme, la femme une tendance à ne pas saisir le monde au-delà de l'œdipe,
ceux qui tirent profit de lasocial-démocratie néo-libérale ont donc tout intérêt à ce que l'homme reste un
adolescent soucieux de jouir et s'amuser sans se préoccuper des autres (...) D'où l'apologie permanente d'une certaine féminité adolescente» (p.120)
→ L'enthousiasme dont j'ai été témoin, de la part d'officiers qui revenaient d'Afghanistan où ils
s'étaient épanouis, avait, à la sueur et quelques frayeurs près, un parfum de Club Med'; ça m'a troublé.
[26]Kairos d'opérette, le Triomphe se termine
tard dans la nuit. Aldous Huxley à Berkeley* le 20/3/1962: «Hitler, qui connaissait mieux les faiblesses humaines que quiconque et qui
sut les exploiter avec tous les moyens alors disponibles (...) savait qu'on pouvait conditionner un sujet de manière plus profonde, si celui-ci était dans un état de tension ou de fatigue.
C'est pour cette raison qu'Hitler faisait tous ses grands discours pendant la nuit»
*Huxley explains «the ultimate revolution»
[27] Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, vicaire apostolique de Tripoli, le 1/6/2011: «Les bombes sont en
train de devenir notre calvaire. Pour détruire Kadhafi, l’Otan tue des dizaines d’innocents» -les terroristes de
l'OTAN «fixent»*les civils qui soutiennent Kadhafi, en invoquant la résolution 1973 de l'ONU...
Le 20/6/2011, les avions de l'OTAN bombardèrent
la villa où dormaient Khouildi Hamidi et sa famille.
Hamidi participa, en 1969, à la révolution libyenne
qui ferma lesbases militaires américaines et
nationalisa les champs pétrolifères - l'OTAN se
venge et détruit les symboles de la
résistance
[28] La logique des choses
voudrait que,grâce à la résolution de l'ONU du 17/6/2011,un élève de corniche gagnât des points d'avance sur le
concours,s'il affichait son
homosexualité. Comme la résolution 1973, la première fut l'objet d'un consensus. Mais un consensus est-il une vérité?
Karim est un homosexuel franco-libyen qui veut vivre sa
différence sans la cacher. Il a fui la Libye en novembre,
quand il apprit qu'on allait imposer la charia
Son ami Bruno et lui ont toujours rêvé d'être
militaires; l'uniforme leur sied comme la jaquette.
Les deux garcons cherchent un «régiment ouvert»Pierre-Yves Ginot général Benoît
Puga
Je dédie ces lignes au peuple libyen,
que l'OTAN châtia pour son patriotisme
1. Schizophrénie contre schizophrénie
Lors d’une réunion de louveteaux et de leurs parents, je rencontrai, à la fin de l'été 2010, un colonel de la brigade franco-allemande.C'était l'occasion d'une discussion intéressante, pour un père de famille qui se soucie des lendemains difficiles que préparel'élite apatride.
Anne Lauvergeon, alors à la tête d'Areva:
«à compétence égale, on choisira autre chose
que le mâle blanc» (France-2, 16/10/2009)
Elle est partie mais les actionnaires n'ont pas trouvé
de négresse à la hauteur du faux derche du Siècle
«Nous sommes là-bas, pour fixer les talibans qui pourraient faire des attentats chez nous» [1], déclara le colonel, à propos de la guerre en Afghanistan.
«Visuel sur taliban pétrifié, colonel!»
Je lui dis que «les résistants afghans ne sont pas des talibans (طالب ou «étudiant», en français) mais des paysans qui trouvent qu’on abuse de leur hospitalité et qui l'expriment avec virilité. Et je ne peux pas m’imaginer ces gens frustes voyageant jusqu’à la tour Eiffel, pour y poser une bombe; encore moins ben Laden organisant les attentats du 11/9/2001, au fond d'une grotte [2], dans un pays dont les communications sont surveillées par le réseau Echelon»...
Eric Laurent chez Thierry Ardisson, le 23/10/2004...
«D'ailleurs, il y a plus d’Afghans qui fixent des soldats français que l’inverse»[3], ajoutai-je, taquin, en reprenant la belle phrase de bac à sable du colonel. Je citai aussi le rapport qu'Alain Chouet de la DGSE avait fait au Sénat, lors du colloque "Le Moyen-Orient à l’heure du nucléaire", le 29/1/2010...
le courage réside moins dans l'esprit de sacrifice
individuel que dans les rodomontades de cantine
...et je rappelai que «la culture du pavot, éradiquée autrefois par les talibans, a repris de plus belle après l’invasion de l’Afghanistan [5]. L’opium qui finance la CIA -une vieille habitude - décolle de Bagram et atterrit au Kosovo» (professeur Peter Dale Scott, ancien diplomate)...
«je suis un ancien inspecteur de la brigade des stup’
de Los Angeles et je peux affirmer que la CIA fait du
commerce de drogue dans notre pays» (15/11/1996)
Le regard du colonel descendit, de la ligne bleue des Vosges [6], à des Marbot bien cirées. Puis le soldat de l'Empire évoqua, avec la conviction d'un automate, «la schizophrénie du public qui veut la sécurité sans la guerre» [7]; il doublait sa schizophrénie en me la reprochant!
Je poussai la mienne à son comble, en vantant les faits d'arme d’un subalterne du colonel. En 2009, on envoya ce jeune officier former les malfrats de l'UCK à la magistrature – au tissage d’une couverture légale sur le blanchiment d’argent, le trafic de drogues, femmes, enfants et organes», précisai-je à toute fin didactique [8]...
Le colonel repassa ses Marbot en revue et ne dit rien qui désavouât les commerces malsains du foutriquet-en-chef des armées et du ministre des affaires étrangères de l'époque: «qui t’a fait colonel?» [9]. Pris entre les contradictions et le silence gêné de mon interlocuteur, j'étais de plus en plus dérangé par ma schizophrénie de pékin.
L'école de commerce, des cours de compta', à la 5ème
Je résume; les malfrats de l'UCK, qui se réclamaient d'un Islam persécuté qu’ils ne pratiquaient pas [10], ont volé leurs terres à des Chrétiens serbes du Kosovo, berceau de la Serbie, tandis que des soldats français restaient l’arme au pied devant ces paysans que les hommes de main armés au camp Bondsteel chassaient de chez eux, pour les tuer dans leur champ...
le voyage de Michel Collon au Kosovo
...Et on occupe l'Afghanistan, pour «protéger les droits des femmes» - le prétexte bobo(i) - pendant que des officiers militaires travaillent avec les proxénètes de l'UCK, au Kosovo. D'ailleurs, le foutriquet-en-chef des armées, qui livre la «2ème bataille de Lépante pour défendre la Chrétienté» (ii), fit immigrer deux fois plus de gens en 2010, que le gouvernement de Lionel Jospin en laissa entrer en 2000 [12]. Ces gens sont des Musulmans, pour la plupart; les ambassades du Qatar et des Etats-Unis à Paris s’y intéressent de près [13]... D'après le colonel au grand écart, auquel je rappelai que la CIA (iii) avait créé la Qaeda, «ce n'est pas la première fois que le contrôle d'une organisation terroriste échappe à ses géniteurs» - l'art de l'embuscade est de bien s'en tirer, Colonel!
(i)icosgroup.net:la vie des femmes afghanes ne s'est pas améliorée
(ii) je jure que je l'ai entendu de la bouche d'un aumônier de la Royale
(iii) pour déstabiliser le gouvernement afghan, afin que l'URSS s'en mêlât [4]
L'armée se féminise: une petite co' s'étire avant le «cooper»
(entraînement au grand écart du 11 septembre) Moins souple, Susan Lindauer, ancien agent de la CIA,
fut emprisonnée sans procès selon le Patriot Act
Il n'y a pas «contrôle» (ou manque de...) mais connivence; un an et demi après ma rencontre avec le colonel, on mit en selle en Libye la Qaeda qu'on combattait en Afghanistan [2]. Eric Denécé, le 29/8/2011: «après avoir été très inquiets quant à la présence de combattants d'Al-Qaïda au sein des insurgés libyens, les services de renseignement occidentaux semblent avoir fermé les yeux sur ordre des politiques» (i)- fidélité du larbinat sans conscience. Mais Le Figaro du 24/10/2011: «la Libye est sur le chemin d'une démocratie musulmane». Selon les intérêts de l'Empire, il y a une bonne et une mauvaise charia - le «grand écart»...
(i)"Le groupe islamique de combat libyen",Note 255 du CF2R
l'Irak: en générant des conflits entre les
communautés. C'est à ça que sert la Qaeda
Une relation saine avec la réalité est vitale, dans l'exercice du métier des armes. Pourtant, la schizophrénie de confort du commandement de l'armée française, entretenue par un sous-chef d'état au service d'une puissance étrangère[14], a tué 75 soldats français en Afghanistan (7/9/2011)... Si elle a résisté à la campagne de Libye, la jobardise forcée du colonel et de ses pairs tient de l'incontinence revendiquée comme statut social. Vincent Monteil, de la tradition militaire: «chaque grade est bien défini, du sous-lieutenant, «insolent, famélique et nul», au général «qui s'étonne» ou au colonel «qui ne veut pas le savoir» ("Les officiers", p.54)
Que le silence de ces officiers procède de l'ignorance forcée, l'ambition personnelle, l'esprit grégaire ou d'un mélange confus des trois, il faut que les familles de ces morts apprennent qu'elles ont perdu les leurs au profit d'aigrefins. Il me tarde que ces familles demandent aux chefs de l'armée de rendre compte de leur silence. Il me tarde aussi que les tricoteuses reprennent du service; c'est un royaliste qui vous le dit.
Place de Grève, les tricoteuses assistent...
...à la décollation à vif de la dérogation à vie
Quel Chef de Corps gardera la tête haute, quand la veuve de guerre le traitera de «larbin de l'Empire» à la sortie de la messe dominicale, pour n'avoir pas eu le courage de dire: «Monsieur le Président, mes gars sont mal préparés à cette guerre qui n'est pas la leur»?
Il était temps de mettre au pied du mur un colonel qui accrocherait bientôt des étoiles à ses manches parce que son prêt-à-penser de cantine plaisait au pouvoir. Je lui demandai ingénument s'il fallait «taper du poing sur la table du chef des armées, qui trahit la France en lui passant au cou la laisse de l'OTAN» [15], pensant que c'était le moins qu'il pût faire...
Charles de Gaulle, le 21/2/1966:
«la volonté de la France de disposer d'elle-même...
...est incompatible avec une organisation de défense dans laquelle elle est subordonnée» [16]
Repli tactique du héros réservé qui sacrifie sa dignité pour protéger la Patrie:
«il faut que certains restent, pour faire passer des valeurs et montrer l'exemple» [17]
- mais quelles valeurs transmet-on, colonel, quand le silence est un contre-exemple?[18]
Et quand le devoir de parler prend-il le pas sur le «devoir
de réserve»? Quand le chef des armées trahit la France!
Faut-il ne pas faire Saint-Cyr, pour comprendre ça?
Les Marbot froncèrent les sourcils et s'accrochèrent en silence à la 2ème ligne de front. Jean-Marie Le Pen: «la première usine qu’il faut faire en France, c’est une usine à couilles» (18/3/2012)... Nous déjeunâmes avec un ami du colonel, un prêtre en soutane dont le visage gras ne respirait pas l'ascèse. «l'Islam, c'est satan!» asséna ce clerc [19]. J'avoue à mes compatriotes musulmans - à ceux en particulier qui servent dans l'armée française, en Afghanistan - que je restai silencieux. L'indigence me désarme; c'est ma pauvreté.
«Goûtez ce vin et cette cochonaille, mon fils...
...autant que les Sarrasins n'auront pas!»
[1]Naïveté ou mauvaise foi? Je penche pour un mélange des deux et le manque de culture*. Si celle-ci ne fait pas l'envergure intellectuelle, elle sert de boussole à cette dernière; les deux se retrouvent dans la curiosité. Mais que lit le petit co', quand il ne regarde pas la télé'? Clausewitz ou San Antonio? Jean-Pierre Dannaud: «il aurait fallu que le Commandement fît un effort pour connaître et l'Indochine et le communisme. Qui de nos chefs et parmi nos cadres prit jamais le temps de lire Mao Tsé Toung?» Les officiers supérieurs en activité dans l'armée de terre entrèrent à l'ESM (Saint-Cyr), après qu'on eût abaissé la barre du concours parce que les candidats n'étaient pas assez nombreux (Le Guide de l'Etudiant du printemps 1980). Ca ne fait pas d'eux, tous des imbéciles, mais on sent bien que la moyenne a baissé... * culture contemporaine: «le Pentagone se cache derrière les menaces de l’Al-Qaeda. Celles-ci ont apparu à un moment où elles étaient importantes pour l’administration Bush» (www.voltairenet.org)
Jean-Marie Le Pen: «qui peut croire que l'offensive
générale du terrorisme dans le monde est basée
dans les cavernes d'Afghanistan...
...c'est plus probablement dans une banlieue
américaine que se cachent les gens qui manipulent
le terrorisme mondial»(RTL, 5/9/2008)
La stratégie de petit soldat de plomb du colonel ferait sourire, si sa réalisation n'avait pas commencé par«la destruction du World Trade Center»qui fut «l'acte fondateur du siècle nouveau»(i). Comme le colonel et ses pairs le savent mais ne veulent pas le savoir (ii), les attentats du 11/9/2001 ne furent pas subis par le Système; c'était des attaques sous fausse bannière (iii)...
(i) Xavier Raufer et Alain Bauer, dans "La guerre ne fait que commencer".
(ii) On ne compte plus les agents de renseignement, les pilotes civils ou militaires et les experts en explosifs et démolition, qui ne croient pas à la «théorie du complot»islamistedu 119.
(iii) Le FBI ne rechercha jamais ben Laden pour ces attentats.
Pour les soldats français en Afghanistan et leurs familles:
Pour sauver la Banque, là où règne le roi Fric en faillite, et pour ouvrir de nouveaux marchés, là oùla Banqueattend son heure, le Système a déclaré aux peuples une guerre globale qui - je cite Raufer & Bauer - «sera terroriste. Et (qui) n'épargnera ni l'Europe, ni la France où des formes virulentes de violences urbaines et de criminalité peuvent demain évoluer vers un pur et simple terrorisme». Bauer et Raufer sont donc deux théoriciens du terrorisme institutionnel.
Bauer va plus loin; en écrivant que "Les terroristes disent toujours ce qu’ils vont faire" (PUF, 2010), il indiqueà l'initiéla tactique du Système pour les années à venir, tout en enfumant le nigaud de l'UMP. Au premier il annonce le début de la répression contre l'opposition patriote - contre la seule opposition. Il dénonce cette dernière au second, qui croit alors comprendre que celle-ci est «terroriste» en puissance - c'est le complotisme politiquement correct. L'attentat commis à Oslo par Anders Breivik a montré au nigaud qu'on aurait du écouter Bauer et le terroriste qui s'ignorait. Les gars du GIGN sauront aider ce dernier à faire une catharsis qui le surprendra lui-même...
Paul Barril, ancien du GIGN impliqué dansl'affaire des
[2] Ben Laden était malade - malade mais bien soigné: «Oussama ben Laden a séjourné du 4 au 14 juillet dernier à l'hôpital américain de Dubaï, où il aurait rencontré un responsable de la CIA, selon un témoin, partenaire professionnel de la direction administrative de l'hôpital» (Le Figaro du 31/10/2001)
Les larbins aussifont des gaffes
Le Veterans Today du 5/12/2009: «Les US reconnaissent ouvertement que Bin Laden est mort en 2001». Thierry Meyssan expliqua le 4/5/2011 pourquoi ben Laden était mort deux fois: «cette annonce était devenue indispensable depuis que les hommes de Ben Laden ont été incorporés aux opérations de l’OTAN en Libye et à celles de la CIA en Syrie. Seule la disparition de leur ancien chef virtuel permet de leur restituer le label de «combattants de la liberté» dont ils jouissaient à l’époque soviétique».
«C'est la 2ème fois que je meure, saint Pierre!
Je voudrais en parler avec Lazare...»
voltairenet.org:«s’appuyant sur le dépouillement entrepris à l’Académie militaire de West Point des archives confisquées de l’Emirat islamique d’Irak, l’historien et journaliste états-unien Webster Tarpley montre que le personnel du Conseil national de transition libyen est largement issu d’al-Qaeda. Dans un vaste mouvement de réorganisation de leurs actions secrètes, les États-Unis encadrent en Libye — et en Syrie — les jihadistes contre lesquels ils luttent en Irak et en Afghanistan»... Ainsi, pendant que le colonel jobard «fixait» du regard les terroristes en Afghanistan, ses camarades prêtaient main forte à la Qaeda en Libye!
Mgr Martinelli, vicaire apostolique de Tripoli, à des journalistes
qui ne prennent pas l'OTAN pour une agence de presse:
«Le peuple libyen nous a protégé (...) Kadhafi a lutté
contre le fondamentalisme (...) Dès le début de la
crise, il a dit: «faites attention à al Qaeda; ils sont là»
David Shayler, ancien agent du MI5, lors de la conférence Axis for Peace (Bruxelles, 17-18/11/2005: «j’ai quitté les services secrets britanniques lorsque le MI6 a décidé de financer des associés d’Oussama Ben Laden».
[3]Le général François Cann le 27/8/2008: «en Algérie (…) nous avons renversé les rôles en occupant le terrain et en retournant l'insécurité contre les rebelles (…) nous avons pris la place des rebelles en étant (…) rustiques, souples, félins et manœuvriers».
Une section de parachutistes du 8ème RPIMa
(le régiment qui s'illustra lors de l'embuscade d'Uzbin)
prise à parti par 15 résistants: 20mn de cafouillage,
et retraite dans le désordre, avec appui de l'artillerie
Perplexes, les Anciens des campagnes d'Indochine et d'Algérie regardent des fantassins qui biffent un terrain difficile sous une armure d’un autre âge (le gilet pare-balle) et qui traînent les armes d’une autre guerre, comme le poste de tir anticharMilan (28Kg!) abandonné par 300 parachutistes à une centaine de résistants, le 18/10/2008... Quel effet ont de tels incidents, sur des soldats qui ne sont pas tous partis au mieux de leur moral?
"La meilleure façon de marcher", reportage diffusé par France-3 les 20 & 27/11/2006. Il y a des lopettes qui
ont les généraux qu'elles méritent - et réciproquement
Saluons la polyvalence des sous-officiers du
1er RCP: puériculture, assistance sociale...
Le général Vincent Desportes, directeur du Collège Interarmées de Défense: «on ne peut pas faire la guerre contre le moral des soldats» (Le Monde du 2/7/2010)
[4]«Zbigniew Brezinski préconise ainsi aujourd’hui l’encerclement de la Russie grâce à la déstabilisation de ses régions frontalières» (Arthur Lepic, pour voltairenet.org)
Le Nouvel Obs' à Brzezinski, le 15/1/1998: «le fondamentalisme
islamique représente aujourd’hui une menace mondiale»
Brzezinski: «c’est stupide; il n’y a pas d’islamisme global»
Brzezinski contient mal le mépris qu'il
éprouve pour le larbin qui en fait trop
[5]Peter Dale Scott, le 10/12/2010: "L’opium, la CIA et l’administration Karzai", voltairenet.org. Début 2009, le général Bantz Craddock ordonna aux soldats de l’OTAN de tirer à vue sur les paysans qui cultivaient le pavot, dans les régions non contrôlées par le gouvernement afghan. Des officiers allemands firent un scandale au Bundestag*; leurs camarades de la «République des droits de l’homme» baissèrent leurs pantalons...
Angela Merkel, exaspérée:
«pourquoi offitzîr alleman'...
...pas baizer lé panetalône,
kom' pitide offitzîr franzé?»
* Le Spiegel du 29/1/2009: «un ordre de tirer à vue horrifie les politiciens allemands». Une semaine plus tard, «le généralissime de l’OTAN se défile» (Le Spiegeldu 5/2/2009).
[6] A propos de la «ligne bleue des Vosges», le 291ème bataillon de chasseurs allemands a pris ses quartiers à Illkirch en Alsace, le 10/12/2010; ces troupes étrangères occupent la France. «Réciprocité», dira-t-on... Ca nous fait une belle jambe; nos soldats n'ont rien à faire en Allemagne!
Les facéties d'un petit garçon qui savait...
...ce que le mot «Patrie» voulait dire
Sous le prétexte de l'amitié des peuples français et allemands - qui sont en fait indifférents l'un à l'autre - l'élite apatride crée une dépendance réciproque, afin de réduire les souverainetés respectives.
x
[7] L'équivalence du socialisme et dubien-être social et économique réalisé étaitun axiome fondateur de l'URSS. Schizophrène, parce qu'il faisait primer l'axiome sur la réalité,ce système considérait que les dissidents politiques ne comprenaient pas leur bonheur - qu'ils étaient schizophrènes. Ceux-ci furent internés en hôpital psychiatrique à partir de la présidence de Nikita kroutchev.Le colonel sait-il dans quel engrenage il met le doigt?
Vladimir Boukovsky...
un schizophrènequi faillit devenir fou x
Dans "1984", George Orwell met en scène une dictature qui fonctionne sur le mode de la «double pensée». Celle-ci revient à «retenir simultanément deux opinions qui s'annulent, alors qu'on les sait contradictoires». Jean-Claude Michéa a montré que la société libérale fonctionnait de la même façon*. Le héros du roman d'Orwell ajoute: «...appliquer ce processus au processus lui-même»; et le colonel, Catho' tradi' mais libéral dans son fonctionnement mental, de me reprocher sa schizophrénie...
[8] Pour le professeur Henri Hude, directeur du «Pôle Ethique et Déontologie» à l'ESM: «l'expérience de l'officier constitue un puissant facteur de développement d'une conscience éthique neuve, en adéquation avec les besoins fondamentaux du genre humain et du respect de sa dignité» ("l'Ethique des décideurs", 2004).
C'est Dieudonné qui a le mieux exprimé...
...la quintessence de la pensée hudique
Fort des propos de «grands praticiens dignes de foi» (www.henrihude.fr), Hude se demandesi l'OTAN pourrait être une sorte d'Armée du Salut musclée,dans son dernier livre:
"Démocratie durable - penser la guerre pour faire l'Europe"
Un esprit servile,mièvre et conformisteélabore
[10] Alain Soral, de retour de Serbie: «derrière l'islamisme provocateur, il y a les manipulations américaines».Qui dit «manipulation» dit aussi «marionnette»; Jean-Pierre Chevènement, un des quelques politiciens français dont la relation avec l'Empire n'est pas fellatoire: «que faisait hier Bernard-Henry Lévy aux côtés du président bosniaque Izetbegovic, dont on sait aujourd'hui les liens qu'il avait avec Oussama Ben Laden?» (Carnet du 9/10/2007)
[12]Jean-Pierre Chevènement: «le nombre de cartes de séjour a augmenté de 80% par rapport à l'an 2000» (Paris Match, le 27/4/2011). Sarkozy, le 9/7/2007*: «il (notre pays) doit accueillir des étrangers auxquels il peut donner un travail». Entendez: «l'étranger qui peut faire votre travail, pour un moindre salaire». A droite comme à gauche, on a la main dans votre poche, quand l'autre est sur le cœur...
* "Lettre de mission" de Sarkozy à Brice Hortefeux, ministre de l'immigration etc
Claude Guéantle 15/4/2011: «réguler l'immigration»...
...soit, un flot régulier
D'une crise à l'autre, le Système libéral est de moins en moins supportable; le risque d'une insurrection grandit. L'antidote de la révolution, qui unit les mécontents contre le Système, est la guerre civile, puisque celle-ci les fait se battre entre eux.
Alain Soral, au sujet des émeutes de Londres (11/8/2011)
...diversion: de la colère verticale contre la Banque,
au conflit horizontal - pauvres contre pauvres
Cette échappatoire est tentante car la surenchère libérale qui profite aux amis du Siècle - l'immigration qui fait baisser les salaires - est aussi un moyen de faire éclater la guerre civile. «Théorie du complot»? Non: pratique du complot; on change les rapports sociaux, pour faire, d'une société qui se distinguait par sa tolérance et sa capacité d'intégration, un agrégat de communautés inquiètes.
Sarkozy en matière de sécurité, écrit que «L'immigration
est une chance pour la France» (Le Figaro du 18/10/2002)
...le soir, il forme les gendarmes et la police à
la lutte contre la criminalité dans les banlieues
Action-Réaction-Solution: le Système arbitre, à son profit, les conflits qu'il génère...On aurait affaire à des amateurs, si en même temps on ne réduisait pas les effectifs de police et de gendarmerie et si on n'éloignait pas celles-ci de la population.La délinquance ainsi facilitée est d'ailleurs deux fois modulable, depuis que «celui-ci (Sarkozy) a voulu s'assurer, non seulement le contrôle de la communication sur les chiffres (de la délinquance), mais également le contrôle de leur production»(Laurent Mucchielli, dans"Vers une criminologie d'Etat en France", revue Politix, No.89, 2010, p.201).
D'Elysabeth Levy à Stéphane Gatignon, le Système prépare l'opinion publique à l'intervention de l'armée dans les banlieues. Celle-ci n'est pas préparée à cette tâche, qu'elle ferait mal et dans un bain de sang. Le Système ne pourrait pas rêver mieux, puisqu'ainsi serait commis l'irréparable, comme en Irak. Témoignage d'une amie irakienne, une sunnite mariée à un chiite et qui passa l'été au pays: «les Américains nous ont divisés, pour que nous ne puissions plus leur résister»- ainsi ont-ils fait l'économie d'une armée d'occupation...
Elisabeth Levy au micro de RTL, le 19/7/2010:
«on est en guerre, 'faut y aller avec l'armée!»
On trouvera néanmoins des jobards parmi les officiers militaires - parmi les Catholiques les premiers - pour casser du bougnoule en banlieue, la fleur au fusil, soulagé qu'un Président de la République sans foi ni loi* «défende enfin la Chrétienté en France».
* Nicolas Sarkozy à Michel Onfray: «la liberté, c'est de transgresser» ("Confidences entre ennemis", PhiloMag, 8/4/2007)
[13]Après un crochet par la Libye*, «le Qatar lance un fonds pour financer des projets économiques dans les banlieues» - 50.000.000 € (Le Monde du 9/12/2011)... L'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Charles Rivkin, le 19/1/2010:«en appuyant notre action sur deux sites internet très en vue tournés vers les jeunes musulmans francophones – oumma.fr et saphirnews.com – nous soutiendrons, nous formerons et nous mobiliserons les militants médiatiques et politiques qui partagent nos valeurs»...
* Le Figaro du 6/11/2011: «5.000 forces spéciales du Qatar avaient été déployées en Libye» - la résolution 1973 de l'ONU, prise pour être détournée par l'Empire
L'ami Charles...
franc comme une publicité de dentifrice
Le Courrier International du 29/11/2007: «depuis les attentats du 11/9/2001, le Département d’Etat américain s’intéresse de près aux minorités d’Europe, en particulier musulmanes. La France fait l'objet d’une attention soutenue. Des liens y sont tissés. Ali Laïdi,spécialiste du terrorisme islamique à l’IRIS, se souvient avoir été contacté par deux Américains qui disaient appartenir à des think-tanks (laboratoires d’idées): «Ils souhaitaient que je les mette en relation avec des associations de banlieues, rapporte-t-il. Je me suis aperçu que l’un d’eux était un ex-agent de la CIA (i). J’ai coupé les liens» - on fera le rapport avec les accusations de Ruppert (la video ci-dessus)...
Action (immigration), réaction (tensions et conflits),
solution - celle d'Elisabeth Lévy [12] - le Système
un hussard qatarien habit traditionnel, avec 50.000.000 €
dans les fontes, allié en Libye et terroriste en banlieue;
un allié sur tous les fronts, donc... [1]
Raufer & Bauer [1]: «la France où des formes virulentes de violences urbaines et de criminalité peuvent demain évoluer vers un pur et simple terrorisme»...Ma vessie est vide; je passe donc sur la veulerie et la complicité de ceux qui se couchent devant ou roulent pour l'Empire. La riposte patriote est plus digne d'intérêt (17/12/2011):
«Qa-tar Qa-tar, ici-c'est-la-France!»
«Qa-tar, nos banlieues n'sont pas à vendre!»
[14]FrançoisMitterrand àGeorges-MarcBenamou: «la France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts. Apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde (...) Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort...»("Le dernier Mitterrand",p.52)
Paul Desmarais de la Trilatérale, à Sarkozy, quand ce dernier traversait le désert en 1995*: «il faut que tu t’accroches, tu vas y arriver, il faut que nous bâtissions une stratégie pour toi». Sarkozy à Desmarais*, le 16/2/2008: «si je suis aujourd’hui président de la République, je le dois en partie aux conseils, à l’amitié et à la fidélité de Paul Desmarais».
* zonebourse.com, 18/2/2008
[15] Brzezinski, dans "Le grand échiquier": «une Europe plus grande et un OTAN agrandi serviront bien la politique des Etats-Unis, à court et à long terme» (p.199)
[16]Alain de Benoist affirma le 16/3/2009 que «c'est précisément au moment où nous entrons dans un monde multipolaire qu'un alignement sur Washington devient totalement inconsidéré. En d'autres termes, si la décision du Général était en 1966, en pleine guerre froide, parfaitement justifiée, le maintien de la France en dehors de l'OTAN l'est plus encore aujourd'hui, maintenant que la guerre froide est terminée. C'est justement dans un monde multipolaire, instable par définition, que l'on a besoin d'une défense indépendante non alignée».
Nicolas Dupont-Aignan à l'Assemblee Nationale:
«Les commandements secondaires de Norfolk
et de Lisbonne sont des hochets»
Le groupe Surcouf émit une prostestation timide, dans Le Figaro du 19 juin 2008: «nous revenons dans l'Otan, avec une capacité militaire affaiblie, et tout en y revendiquant des postes de commandement. Nous prétendons faire de la politique européenne de sécurité et de défense un dossier majeur du renforcement de la défense européenne sous présidence française, et nous baissons la garde au moment où nous souhaitons entraîner nos partenaires vers un renforcement de la défense européenne. Mais surtout, nous abandonnons aux Britanniques le leadership militaire européen, alors que nous connaissons la nature particulière de leurs relations avec les Etats-Unis. La France jouera désormais dans la division de l'Italie»
[17]Léon Trotsky, dans son pamphlet "Leur morale et la nôtre"*: «la classe dominante impose ses fins à la société et l'accoutume à considérer comme immoraux les moyens qui vont à l'encontre de ces fins. Telle est la mission essentielle de la morale officielle»
Léon donne une leçon de morale au colonel...
...il est amer, parce que «le sel de la terre a
perdu son goût» (Saint Matthieu, Ch.5, v.13)
[18]Jean Bastien-Thiry, le 2/2/1963: «Ce patrimoine (le patrimoine français) procède d'un héritage qui est à la fois grec, latin, occidental et chrétien et repose sur une conception précise de la liberté et de la dignité de l'homme et des collectivités humaines et sur la mise en application de principes fondamentaux qui ont un caractère universel et qui sont la recherche et le souci de la justice, le respect de la vérité et de la parole donnée et la solidarité fraternelle entre tous ceux qui appartiennent à la même collectivité nationale. Nous croyons qu'on ne viole pas impunément et cyniquement ces différents principes sans mettre en péril de mort, dans son esprit et dans son âme, la nation tout entière»
x
Jean Bastien-Thiry,fusillé le 11/3/1963
...mort le chapelet à la main
[19] Michel Sabbah, ancien patriarche latin de Jérusalem, à un journaliste de La Vie: «Le Hamas nous protège» (1/4/2010). Mgr Sabbah est-il possédé, mon Père?
La Vie: «vous n’avez donc pas peur de l’expansion de l’islam?»
Mgr Sabbah: «c’est un fantasme alimenté
par ceux qui ne comprennent pas l’Orient,
en général, et l’islam, en particulier»
L'Islam est incapable de faire la guerre sainte - le «jihad» (ou «effort», en francais) - parce qu'il n'y a pas plus d'Islam politiquement et militairement uni que de clergé musulman; la Oumma est, depuis l'an 910, une concept. C'est pour faire croire le contraire que les grands media de la crétinformation donnent volontier la parole à Tariq Ramadan... Puisque deux poids et deux messures défont la cohésion d'une nation, je rappelle la guerre sainte déclarée en 1933:
«Les Juifs du monde entier déclarent la guerre sainte
aux Allemands (...) nous allons les affamer»
A Berlin comme à Gaza de nos jours, la
provocation victimaire du blocus alimentairePierre-Yves Ginot général Benoît Puga
Le 4/6/2011, j'ai publié les grandes lignes d'un article écrit le 3 par Udo Ulfkotte au sujet de l'épidémie d'ECEH qui sévit dans le nord de l'Allemagne. Sur sa lancée, Ulfkotte s'est intéressé de plus près à cette bactérie, dont les gênes sont manipulables avec une telle facilité, qu'on n'a pas trouvé mieux que de mettre de la dynamitte biologique entre les mains de vos enfants! Le dernier article d'Ulfkotte, daté du 6, est traduit ci-dessous...
L'ECEH: la vérité mutante - expériences secrètes dévoilées
par Udo Ulfkotte
Alors que les politiciens et les journalistes cherchent encore l'origine de l'épidémie d'ECEH (escherichia coli entérohémorragique), nous avons déjà montré du doigt les programmes secrets de recherche en microbiologie de la Bundeswehr. Nos révélations seront qualifiées de «théorie du complot» par les media qui relaient la propagande officielle... Mais aujourd'hui, nous emmenons le lecteur à la découverte de programmes secrets d'autres armées européennes et d'expériences génétiques à peine croyables, faites en milieu scolaires, dont les media germanophones n'ont rien dit.
A l'évidence, les journalistes allemands ne savent pas qu'une modification de l'ADN (acide désoxyribonucléique) de l'ECEH est un jeu d'enfants: depuis une dizaine d'années, des écoliers français font des expériences avec cette bactérie et modifient l'ADN de plasmides, dans des écoles à qui on a vendu des trousses d'outils génétiques*. Ces écoliers sourient sûrement, quand ils entendent des journalistes allemands dire qu'il est difficile de modifier cet ADN - impossible même, pour des gens qui ne sont pas versés dans cet art. Ces manipulations sont chose courante, pour ces écoliers qui apprennent ainsi comment on rend l'ECEH résistante aux antibiotiques.
* On peut acheter ces trousses chez l'APBG (Association des Professeurs de Biologie et Géologie)
Une polémique avait pourtant éclaté en France, ce printemps, quand on parla de permettre à des adolescents de quinze ans de changer l'ADN de l'ECEH. Des experts s'étaient alors émus, dans un article de "Scientific American", du risque que des plasmides modifiés pussent facilement s'échapper du laboratoire scolaire (...)Mais qu'en est-il des laboratoires militaires, si des écoliers français peuvent modifier l'ADN de l'ECEH le plus naturellement du monde?
Beaucoup d'armées européennes font des expériences avec l'ECEH depuis les années 60 - la Bundeswehr (l'armée allemande) commença plus tard. Les Britanniques font ces expériences dans le centre de recherche en guerre bactériologique de Porton Down (l'équivalent du laboratoire militaire de Munster, aux portes de Hambourg*). Ils ont fait faire de nombreuses mutations à l'ECEH, puis ont répandu celle-ci à Swindon et à Southampton, sans prévenir les habitants de ces villes, qui furent autant de sujets de ces expériences. Je renvoie les chasseurs de «théories du complot» au rapport que le ministère de la défense britannique (MOD) a rendu public et qu'on peut lire depuis 2006 aux archives nationales, à Kew, au sud-ouest de Londres: ces expériences secrètes «furent couronnées de succès».
* Le traducteur précise que Hambourg est dans le nord de l'Allemagne...
Le centre national de lutte contre et prévention des maladies des Etats-Unis d'Amérique (Atlanta) publia en 2002 le rapport d'une étude sur les utilisations guerrières de bactéries modifiées qui pourraient être utilisées lors d'une attaque terroriste. Il est écrit, en mains endroits de ce rapport, qu'il est facile de faire des croisements avec l'ECEH. C'est cette année-là qu'on décida en France de distribuer les trousses d'outils génétiques mentionnées ci-dessus, à des fins scolaires.
Dès 1997, le professeur Ronald Hurlbertde l'université de l'état de Washington avertit le public au sujet du matériau de base qu'était cette bactérie facile à croiser, pour les armes biologiques secrètes du futur. Il écrivit alors, qu'à la suite de l'épandage volontaire d'une ECEH croisée en laboratoire, aucun scientifique ne pourrait dire si celle-ci était née d'une telle opération ou d'une mutation naturelle. Un quart de siècle plus tard, des écoliers français changent le patrimoine génétique de l'ECEH. Mais les consommateurs allemands des grands media n'en savent toujours rien. Plus grave encore: celui qui en parle est tenu pour fou.
Le quotidien Die Welt fut jadis un des journaux les plus prestigieux de notre pays. Puis il devint le porte-voix politiquement correct d'un gouvernement qui ment à ses citoyens. Il fait passer les observateurs non conformistes pour des idiots. Même les scientifiques en pointe en la matière ne sont pas épargnés. Quiconque s'écarte de la ligne officielle et tient des propos embarrassants est traité comme un adepte de «théories grossières»; jusqu'au jour où ne pourra plus passer celles-ci sous silence (...)
Addendum: on fait des expériences génétiques avec l'ECEH dans des écoles allemandes aussi. L'université de Mainz propose à des écoliers de s'essayer aux manipulation de l'ADN de cette bactérie.
Traduit par Denis Jaisson
Complément du 8/6/2011; on lira avecintérêt l'articledeMike Adams traduit par Realinfos:
(...) Cette variation particulière d’e.coli est membre de la souche O104, et les souches 0104 ne sont presque jamais (normalement) résistantes aux antibiotiques. Pour leur permettre d’acquérir cette résistance, elles doivent être exposées de façon répétée aux antibiotiques afin de fournir la «pression de mutation» qui les pousse vers la résistance complète aux antibiotiques.
Donc, si vous êtes curieux de connaître les origines d’une telle souche, vous pouvez inverser avant tout l’ingénierie du code génétique de la bactérie E. coli et déterminer assez précisément les antibiotiques auxquels elle a été exposée pendant son développement. Cette étape a été faite (voir ci-dessous), et quand vous regardez le décodage génétique de cette souche O104 qui menace aujourd’hui les consommateurs d’aliments dans l’UE, il se dégage une image fascinante de la façon dont elle est née.
Lorsque des scientifiques de l’Institut Robert Koch en Allemagne ont décodé la constitution génétique de la souche O104, ils ont constaté qu’elle était résistante à toutes les classes et à toutes les combinaisons d’antibiotiques:
En outre, cette souche O104 possède une capacité à produire des enzymes spéciaux qui la transforme en ce qu’on pourrait appeler une «bactérie superpuissante », nommée techniquement «BLSE»:
«Les BLSE sont des enzymes qui peuvent être produits par une bactérie qui les rend résistants aux céphalosporines par exemple, à la céfuroxime, céfotaxime et ceftazidime – qui sont les antibiotiques les plus utilisés dans de nombreux hôpitaux », explique l’agence de protection pour la santé au Royaume-Uni» (...)
Personne, à l'UMPS, ne met en cause les «fondamentaux»: l’UE et l’€, l’immigration etc… Mais comment donner le répond au PS sur le terrain social, là où Nicolas Sarkozy, le larbin en chef de la Finance, fait le plus mal aux Français? Mieux encore; comment donner l’apparence d’une avancée sociale à une régression? En donnant aux salariés ce qu’on reprendra demain par la bande: les 1.000€ tout ronds du «dividende salarial»...
1. Le bénéfice électoral
Avant l’arrestation de Dominique Straus-Kahn, alors candidat putatif de la gauche désinhibée [1], Nicolas Sarkozy devait passer la main à ce dernier, en 2012, selon les termes du marché conclu en 2006, avant les primaires du PS: «Dodo, tu laisses ta place à la femme la plus bête de France, pour que je sois élu, et tu attends ton tour au FMI» [2]… Sa défaite programmée pour 2012, le foutriquet de l'Elysée participe au combat de catch sur fond de consensus libéral [3]; personne, à l'UMPS, ne met en cause les «fondamentaux»: l’UE et l’€, l’immigration etc… Mais comment donner le répond au PS sur le terrain social, là où le larbin de la Finance fait le plus mal aux Français? Mieux encore; comment donner l’apparence d’une avancée sociale à une régression? En donnant aux salariés ce qu’on reprendra demain par la bande: les 1.000€ tout ronds du «dividende salarial», par exemple. Ce dividende donnera-t-il le change jusqu’aux élections, pour sauver la face de l’UMP en épargnant à la droite «la plus bête du monde» [4] l’humiliation d’un pourcentage à un chiffre [5]? Mais là n’est pas l’objet de ce papier…
Alain Soral: «l'idéologie transgressive gauchiste
st la condition morale du capitalisme financier»
L'UMPS: de DSK, à Sarkozy, tansgression morale
et tansgression financière, soit l'essence du
dernier attrape-nigaud: le dividende salarial
2. La mécanique économique
Les grands media de la crétinformation ont présenté le «dividende salarial» comme une répartition des profits. En fait, ce dividende est, au mieux, une baudruche, au pire, la répartition des pertes. Comment cela se peut-il, alors qu’un dividende est positif ou nul? Il en est pourtant ainsi de tout «acquis social», puisqu’on compense celui-ci à l’aide de l'immigration. Cette «variable salariale» fait jouer la loi de «l'offre et la demande» [6]. Un «acquis» est ainsi compensé, à terme, par une diminution du salaire d'embauche – travailler plus, pour gagner moins(nicolas-sarkozy.com). «Variable» oblige, un «acquis» profite donc, dans le meilleur des cas, aux travailleurs déjà en activité [7], pas à ceux qui leur succèdent (démission, débauche ou départ en retraite). Au pire, c'est une perte différée - le «dividende salarial». Les dirigeants syndicaux sont complices; eux non plus ne mettent pas en cause les dits «fondamentaux» [8]…
Imaginez-vous à la recherche d’un emploi, assis devant le chef du personnel. Celui-ci a des consignes; c’est normal. Vous demandez 20.000€: c’est ce que votre voisin, Monsieur Dupont, a obtenu dans le même service, l’année dernière. On vous propose 19.000€, pas un radis de plus: «c’est la crise, Monsieur, et il faut vous décider aujourd’hui, parce que je reçois d’autres candidats demain» – la «variable salariale» pourvoira [9]… Vous tordez le nez; alors, bonhomme, le marchand de soupe maigre tapote sur sa calculatrice et ajoute LE dividende: 20.000€, comme Dupont! C’est imparable car douter du dividende revient à dire que vous ne croyez pas à la santé de la Maison… Alors vous signez un CDI dont les émoluments sont aléatoires à la hauteur de €1.000: bienvenu chez les spéculateurs! Vous gagnerez autant que Dupont, si l’année est bonne; moins si elle est mauvaise ou si les actionnaires décident d’investir dans une société, créée à cet effet…
3. Le bénéfice économique
Pour ces actionnaires, le «dividende salarial» est donc une police d’assurance qui, les mauvaises années, limitera la baisse de leurs dividendes, par vases communicants: votre salaire → leurs dividendes… Sarkozy fait ainsi une faveur au MEDEF. Il faut donc être idiot comme Michel de Poncins - drôle d'économiste! - pour accuser le foutriquet de l'Elysée, de «dirigisme socialiste» [10]. Il faut être idiot, pour dénoncer une «spoliation des actionnaires», alors que l’intérêt de ces derniers est que le «dividende salarial» soit de 10.000€ plutôt que 1.000 – petits joueurs! Que dis-je; ce dividende pourrait même prendre la forme d’un double-salaire les bonnes années, puisque la quantité doublée serait, à l’embauche, divisée par deux par la «variable salariale» - l'immigration [11]…
Ce que le Foutriquet en chef voulait
dire, au Salon de l'Agriculture :
« casse toi l’cul, pauv’con ! »
Le cynisme vulgaire de Serge Dassault [12] n’est pas de mise, en période électorale. Au moment où il importe de soigner les apparences, la critique émise par Poncins donne au «dividende salarial» son estampille médiatique de justice sociale; Poncins est idiot mais un idiot utile! En accusant Sarkozy de «dirigisme» (le fait de suppléer à l’initiative privée) il rassure l’électorat populaire, auquel il donne l’impression que le chef de l’Etat soutient le pouvoir d’achat. Mais il ne peut plus y avoir de «dirigisme socialiste», depuis que l’Etat a été privatisé, Poncins [13]…
4. Les donneurs d'ordre
En effet, l’Etat français, bien public s’il en était, fut privatisé le 3/1/1973 par la loi Pompidou-Giscard – la «loi Pompidou-Rothschild», disent les mauvaises langues, qui rappellent que George Pompidou fut directeur de la banque du même nom [14]… Cette loi, qui interdit à l’Etat de se prêter à lui-même à taux zéro (ou presque) oblige celui-ci à emprunter, à taux d’usure, au marché privé; des banquiers, elle fit des «faux monnayeurs», affirma Maurice Allais [15]. Pompidou avait été à bonne école: «donnez moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois», se vantait Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)...
Marine Le Pen dénonce la loi Pompidou-Giscard…
…aussi appelée loi Pompidou-Rotschild
Autrement dit, les faux monnayeurs sont les législateurs, à un intermédiaire parlementaire près. Français ou européen, le parlement est un prestataire de service; ce n’est pas la jurisprudence du financement des partis politiques qui me contredira! Qu’on en juge, par les lois qui suivirent Pompidou [16]: en encourageant le regroupement familial (décret du 29/4/1976) le parlement délocalisa la reproduction avant la production, parce que les travailleurs français coûtaient trop cher[17] – on en fait 200.000 de moins par an environ (loi Veil du 17/1/1975)… C'est ainsi que de grands serviteurs de l’Etat de droit-privé - privé de ses droits régaliens - changèrent la société française et l'Etat, au profit de la Finance et la grande Industrie. L’Etat n’est plus un service public; il est au service des actionnaires qui pleurent dans le giron de Poncins parce que ces nigauds ne voient pas que le «dividende salarial» va bientôt revenir dans leurs poches [18]!
« Que ce soit bien clair, hein…
…les copains, cé lé copains ! »
5. Le dividende fait diversion
Petit à petit, un hyper-état - la Commission européenne - s’est substitué à l’Etat français, après la privatisation de ce dernier [19]. Aussi démocratique que le conseil d'administration d'une multinationale [20], cet hyper-état aussi est privé, en vertu de l’article 104 du traité de Maastricht [21] et de l’article 123 du traité de Lisbonne. Ces articles ont généralisé, à l’échelle européenne, la loi Pompidou-Giscard, abrogée en 1993. Cohérence financière oblige, le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne permet d'ailleurs aux entreprises d’exporter leurs capitaux hors d'Europe (article 63) et (article 32) d'importer les produits de leurs filiales extra-européennes [22]… Mais les Français commencent à comprendre que la différence entre les promesses de prospérité et l’évolution de leur niveau de vie [23] n’est pas la conséquence d’une erreur dont la correction est différée par chaque nouvelle crise. La toile électronique, que le Système désespère de pouvoir censurer [24], leur explique que cette différence procède de la raison d’être de l’Union Européenne [25]…
«Agent Barroso, à Autorité»
- Autorité: je vous écoute…
- on a serré l'père Noël qui
croyait plus à l'Europe !
Tandis que Sarkozy feint de soutenir le pouvoir d’achat avec le «dividende salarial», Poncins, en reprochant au Président le dirigisme dont il ne fait pas preuve, vante aussi la marge de manoeuvre que celui-ci n’a pas[26]. Sarkozy et ses prédécesseurs – la plus grande partie de la classe politique – ont abandonné notre souveraineté nationale à la Commission européenne; gamelle oblige [14]! Le foutriquet de l'Elysée pouvait-il rêver mieux que le soutien d’un jobard, qui n’a pas compris qu’un chat ne faisait pas de souris?
Denis Jaisson
[1] Thierry Meyssan révéla que le trousseur qui incarnait le priapisme de la Finance apatride dirigeait la création d’une «nouvelle monnaie internationale qui aurait remplacé le dollar» - "Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK", 26/5/2011, voltairenet.org
Meyssan ajouta: «la Libye jouait un rôle clé dans cette nouvelle monnaie de réserve adossée aux Droits de tirages spéciaux du FMI (...) c’est la Banque centrale libyenne qui la première avait décidé de fonder sa monnaie, le dinar, sur l’or (...) la Libye dispose d’un fond souverain parmi les mieux dotés du monde»... Au fond, le «droit d'ingérence» que l'OTAN exerça en Libye était un droit de gérance de fond, sans fondement moral - "Le doigt sur la couture du pantalon descendu sur les chevilles: schizophrénie ou féminisation de la Grande Muette? (4/4)", over-blog.com,18/12/2011
[2] Thierry Meyssan: «les cotisations d’adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique, pour attirer de nouveaux militants (...) dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste «lambertiste» (...) au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (...) Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste, pour désigner son candidat à l’élection présidentielle (...) Dominique Strauss-Kahn entre dans la course, avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu’il sera en mesure de faire, grâce aux votes des militants «lambertistes» infiltrés (...) L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis (...) Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn, en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international» - "Opération Sarkozy: comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française", voltairenet.org, 19/7/2008.
Selon Leonard Levitt, la «French connection»
du NYPD facilita la mise à l'écart de DSK
[3]Manuel Valls (UMPS), dans France-Soir, le 19/5/2008: «nous devons assumer pleinement l’économie de marché»…
[4]Guy Mollet: «la France a la droite la plus bête du monde»
«Vous savez; la gauche ne vaut guère mieux…
…d'ailleurs, j’ai toujours été à droite ! »
[5]Le Pointdu 20/4/2011: «Marine Le Pen au second tour quel que soit le candidat PS»; Le Point ne promet rien mais les sondages font envisager le pire: l’UMP marginalisée, derrière le PC!
la défense des droits des lesbiennes…
…a vidé le Buffet du PC
[6]George Pompidou à l’Assemblée Nationale, en 1963: «l’immigration est un moyen de créer une certaine détente sur le marché du travail et de résister à la pression sociale»
Mai 68: la transgression culturelle des mal-fessés…
…suit la transgression migratoire de Pom-papa
A l'électeur auquel l'UMP demandera de «voter utile» en 2012, Jean-Pierre Chevènement, un des quelques politiciens français dont la relation avec l'Empire n'est pas fellatoire, a rappelé que «le nombre de cartes de séjour a augmenté de 80 % par rapport à 2000» (Paris Match, le 27/4/2011).
[7] Avant d'être annulé par la «variable salariale», un «acquis social» profite aux gens dont l’adhésion ou la passivité sont nécessaires, en dictature du consentement. Aldous Huxley, lors de la conférence qu’il donna, le 20 mars 1962, à Berkeley ("The Ultimate Revolution"): «If you are going to control any population for any length of time, you must have some measure of consent (…) sooner or later you have to bring in an element of persuasion, an element of getting people to consent to what is happening to them»
la contrainte se heurte à la culture…
…la séduction la change
[8] Comment pourrait-il en être autrement, puisque l'Etat - le grand ordonnateur de la «variable salariale» - remplit leur gamelle? Le rapport Perruchot, en substance: «les syndicats ouvriers vivent aux crochets de l’État et des organismes paritaires» - egaliteetreconciliation.fr
Nounours vend la peau des adhérents…
…La jaunisse du syndicaliste gavé par l'Etat privatisé
fait le bonheur de la Fondation de Servilitépolitique association de rabattage des Catholiques de droite
[9] "Immigration: pourquoi le patronat en veut toujours plus", Marianne2, 28/4/2010. Bien qu’elle revendique toujours plus d’acquis sociaux, l’extrême-gauche roule de facto pour le MEDEF car elle inclut l’Humanité toute entière dans la «variable salariale».
Nicolas Dupont-Aignan se rend à l'évidence:
Olivier Besancenot et le MEDEF sont des alliés objectifs
Marx & Engels*: «la bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment (...) l'ensemble des rapports sociaux» - l'immigration.
* "Manifeste du Parti Communiste", février 1848
[10] Poncins*: «le projet d’une prime de 1000€ accordée aux salariés à cause de la distribution de dividendes est une véritable farce à la française telle que le pouvoir dirigiste, interventionniste et pour tout dire socialisant nous en offre régulièrement le spectacle (…) François Baroin veut donc spolier les actionnaires d’une partie de leurs revenus légitimes». Mais est légitime – du latin «lex», la loi – ce qui est reconnu comme tel par la loi, dirigiste, par définition…
* "La prime de 1000€ des dividendes et ses inductions néfastes", objectifeco.com, 2/5/2011.
«Les chats font des souris; regardez Sarkozy…
…dirigiste socialiste, va !!! »
[11] La politique d'immigration de Sarkozy [6] reçoit le soutien de FamilleChrétienne, hebdo' indigent de rabattage des Catholiques de droite, où on porte beau et conservateur. C'est ainsi que Vassili Joannides*, professeur de gestion, proposa à Emmanuel Pellat, journaleux de FC, qui l'écoutait sans rire, qu'on recourût à une «immigration qualifiée plus importante» pour résoudre le problème du paiement des retraites.
«Encore un bougnoule qui sait pas se servir de Power Point!»
* "Une solution pour les retraites: pourquoi pas une immigration qualifiée plus importante?", famillechretienne.fr, 18/6/2010.
[12] Serge Dassault: «il (Sarkozy) a qu’à faire che qui’ faut, chans jen parlé» - Marianne2, 10/7/2008.
«Chest cha, chans jen parler,
comm’ le djividend’…
…vi-vi, Nicolas en a parlé, mais
comm' chi chétait aut’ choje»
Warren Buffett, en mars 2008 l'homme le plus riche du monde: «il y a une lutte des classes. C'est ma classe qui la fait, et nous la gagnons» - New York Times, 26/11/2006.
[13] Poncins oppose l’Etat - l’Etat privé - à la «libre entreprise» (rupturepolitique.over-blog.com); une opposition qui procède de l'escroquerie intellectuelle des «Chicago boys». En revanche, les grandes entreprises (cotées en bourse) sont avantagées par l'Etat, au détriment des petites (non cotées), à la mesure de la voracité de la Banque et la grande Industrie. Ce favoritisme est l'esprit du «dividende salarial» car celui-ci profitera seulement aux entreprises cotées... Poncins incarne la bêtise [4] et la skyzophrénie du Catholique de droite qui «vénère le marché tout en maudissant la culture qu’il engendre» (i). Président de l’association des «Catholiques pour les libertés économiques», cet ultralibéral s'oppose au coût social de sa «liberté économique»: légalisation de l'avortement et immigration, deux doigts de la même main de ce pharisien moderne (ii)...
(i) le critique américain Russell Jacoby, cité par Jean-Claude Michéa dans "L'empire du moindre mal", p.134. On remplacera «culture» par «pollution», en pensant aux actionnaires de Tepco
(ii) «Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt» (Saint Matthieu, Ch.23, verset 4)
Les réacteurs ont explosé à Fukushima…
…la pression des actionnaires de Tepco était trop forte
La bêtise de Poncins est à son comble, là où elle tourne à la perversité. Parce qu'il est partisan de la privatisation, ce vieux jobard reproche le malheur du peuple grec au FMI (i), qu'il prend pour un organisme d'état - ou inter-états. Mais, étatique dans la forme, le FMI est privé dans le fond car sa politique est subordonnée aux intérêts de la Finance privée. Par contre, Poncins ne dit rien de l'artisan et profiteur de la crise grecque - Goldman Sachs (ii). Ce pragmatiste libéral, qui n'en peut mais du «déni de réalité socialiste», devient idéologue - mais reste faux-cul! - quand la vertu du marché autorégulé est le martyre d'un peuple…
(i) "L’Assassinat du peuple grec", Tocqueville magazine, 20/2/2012
(ii) "L'Allemagne a tout gâché", 7/2/2012, jaisson.over-blog.com
[15]Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988: «la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique (...) à la création de monnaie par les faux monnayeurs» - "La Crise mondiale d’aujourd’hui", Clément Juglar, 1999.
[18] Consciente du coût social du cadeau fait au Patronat, Laurence Parisotdonna le change, en critiquant le gouvernement et l'Etat (l'Etat privatisé, 3.) qui «s'immiscerait dans nos entreprises» - "Le patronat hostile à la prime de 1000 euros", L'Expansion du 14/04/2011.
[20]James Goldsmith, député au parlement européen, le 15/11/1994: «le Parlement européen est une fausse institution pseudo-démocratique. Ce n'est rien d'autre que la facade démocratique de la Commission»
Goldsmith : un homme à femmes…
…contre la Commission qui affame
[21] Jean-Luc Mélenchon, le faux derche de la fausse gôche qui s’indigne, vota pour le traité de Maastricht
Mélenchon :
l'extrême-gauche DU capital
[22] François Asselineau, invité d'Yvelines Radio - 8/4/2011 [19]
l'industrie française est coincée…
…entre la ruine et la délocalisation
[23] Le 8 avril 2003, Klaus Regling, alors Directeur général des Affaires économiques à la Commission européenne, enjoignit le gouvernement français* de
- ramener le déficit public à moins de 3% du PIB en 2004,
- réduire le coût de la main d’œuvre et les bas salaires en général,
- affaiblir la protection de l’emploi en imposant des schémas « plus souples »,
- réformer le système de retraite et promouvoir la retraite par capitalisation,
- élever l’âge de la retraite successivement à 65, 67 puis 70 ans,
- diminuer les dépenses de santé,
- mettre en concurrence les marchés de l’énergie, l’eau, le gaz et l’électricité (c'est tout)
* Entretien de François Asselineau et Pierre Navarre, à Radio Courtoisie, le 16/12/2006
l'Allemand Klaus Regling…
…une sorte de Ministre français par délégation,
des Finances, du Travail, des Affaires sociales,
de la Santé et de l’Energie (c’est tout)
[24] «Des piliers du système partent à l'assaut d'Internet, prenant pour prétexte la lutte contre la pédophilie ou le terrorisme afin de réclamer une «régulation d'Internet» - "Le buzz Hortefeux, un prétexte pour museler Internet?", Marianne2, 16/9/2009
«quel monstre oserait s’opposer
à la protection de l'enfant?
…Comment t’appelles-tu, petit?»
[25]«ERC Pologne est une agence d’intérim polonaise possédant de l’expérience dans le recrutement et dans le détachement de travailleurs polonais à l’étranger»
«le pire, dans le communisme
… c’est ce qui vient après »*
* L’Hebdo du 2/3/2011. Le Figaro détourna cette déclaration gênante: «les partis de la droite hongroise (…) professent que la responsabilité du déclin hongrois, c’est l’autre, le juif, le Tsigane, voire le capital étranger» (28/12/2009). Autrement dit, «la critique du libéralisme est antisémite» - la r«reductio ad Hitlerum» On ne remerciera jamais assez Le Figaro, pour avoir fait monter le niveau de ses lecteurs.
[26] On fera le rapport, entre
- Le Monde du 12/5/2011: la Cour de justice de l’Union européenne a jugé illégale la détention d’un migrant en situation irrégulière s’il refuse de quitter le pays»
- et la commission européenne qui estime que «le SMIC est trop élevé en France» [23] (RMC, 9/6/2011)…
…qui résument ce qu'il reste de souveraineté au gouvernement français [19] et la raison d'être de l'Union européenne: mammon.
Si Marie chez nous est Reine, Nous voulons encore un Roi, Qui, du divin Roi du Ciel, Recevra justice et droit.
Un berger ou un soldat Ou les deux dans la Foi, Simple ou savant, qu'importe. L'important est qu'il aime, Que l'Esprit lui enseigne Qu'un Roi son peuple porte.
Si vous voyez ce jeune garçon, Ce Prince que nous attendons, Jeunes filles de France, Cueillez un lys ou un lila Et dîtes lui qu'il est bien las, Le peuple de France.