Angela Merkel et Nicolas Sarkozy: le
patin du tapin de la Banque... Qui paye?
Vous, cher lecteur, qui laverez les draps, après
avoir tenu la chandelle devant le poste de télé'
Fidèle à la tradition des faux débats de l'UMPS, Chaussemy fait diversion en évitant l'essentiel:
- en général, la Banque, qui spolie par la dette [2];
- en particulier, l'€, panacée de l'UMPS [3] mais fait pour transformer l'Europe en «vases communiquants» qui gavent la Banque sous prétexte de solidarité... Petit rappel sans-façon: Goldman Sachs (GS) aida le gouvernement grec à falsifier ses chiffres pour adopter l'€, avec la complicité de la Commission européenne, puis paria en douce sur la faillite de la Grèce, invita enfin ses clients à la curée [4]. Les media de la crétinformation reprochèrent alors, aux Grecs, leur paresse, et, à leur gouvernement, son incompétence - Les Echos du «tapin», 6/10/2011.
Dans l'Histoire officielle de la spoliation préméditée...
...la morale de Goldman Sachs conclut la fable
de l'€: «travaillez plus, pour gagner moins!»
Pour pallier l'atavisme méridional de la cigale et endiguer la crise qui gagnait d'autres pays, il fallait un expert: la fourmi du nord. Celle-ci est prévoyante à plus d'un titre, puisqu'elle savait d'avance qu'on violerait l'article 125 du Traité de fonctionnement de l'Union européenne*. Cet article décoratif interdisait aux pommes qu'on jeta dans le panier de l'€, de pourrir avec celle qui moisirait la première... Avec la bénédiction silencieuse de l'UMPS et autres larbins de la Banque, cette dernière plaça donc ses hommes de main [5]: Petros Christodoulou et Loukas Papadimos (GS) en Grèce, Mario Monti (GS) en Italie, Karel van Miert (GS) Belgique, Peter Sutherland (GS) en Irelande, Otmar Issing (GS) en Allemagne et - tant qu'à faire! - Mario Draghi (GS) à la tête de la Banque centrale européenne (BCE). La France a écoppé d'Antonio Borges (GS) mais échappa provisoirement au traitement de faveur du FMI, quand l'Empire se débarrassa de Dominique Strauss-Kahn [6]...
* Robert Bibeau, "La guerre des monnaies", legrandsoir.info, 24/11/2011
Alessio Rastani, courtier en bourse:
«ne comptez pas sur vos gouvernements...
(BBC News, 26/9/2011)
«Notre modèle social est obsolète», dit Draghi*, car l'heure est venue pour GS - la Banque en général - de «réaliser ses bénéfices», comme on vend une action boursière parce qu'elle a monté [7]. Cette «réalisation» est le passage d'une colonne comptable (richesse non produite) à votre porte-monnaie - la richesse que vous allez produire: «travaillez plus, pour gagner moins»... Le parasite qui vous accuse avec cynisme de «vivre au-dessus de vos moyens» a spéculé avec votre force de travail et il a gagné - Christian Ménenteau, ci-dessous. Demain, vous ne pourrez plus, à la fois, payer GS et financer notre «modèle social». Vos «moyens» sont ceux de la Banque; vous êtes devenu son esclave.
* The Wall Street Journal, 24/2/2012
«Banque et pouvoir politique...
(Alain Soral, dans "Comprendre l'empire", p.46)
La révolution pointe son nez [8], quand la spoliation bancaire pousse le peuple à se débarrasser des politiciens à la botte. L'UMPS fait alors diversion, avec des conflits horizontaux: communautés entre elles, par exemple - Jean-François Copé et la burqa - ou pays contre pays: le torchon de Chaussemy. Chauvin en lâche, ce dernier pousse au créneau l'Organisation internationale du travail. Jean Jaurès* ne se reconnaîtraît pas dans son papier; celui-ci fleure la propagande qui précéda la 1ère guerre mondiale - peuple contre peuple, au profit de la Banque [9]. Hier, cette dernière prêtait aux deux camps. Depuis janvier 1973, elle nous endette tous, par politiciens interposés [1] - les bons offices de l'UMPS, demain comme aujourd'hui, Chaussemy...
* pacifiste, cofondateur du Parti socialiste français (1902)
L'économiste Frédéric Lordon:
N'exagérons rien; Chaussemy n'appelle pas aux armes! La Banque n'en demande pas tant car ses larbins européens, contrairement à Kadhafi [5], ont donné la clef du coffre à GS, qui s'est installé à la BCE - Mario Draghi [10]. Ou la BCE est-elle devenue une filiale de GS? C'est à Manuel Valls (PS) qu'il faut le demander [11]. Après tout, ce dernier prend conseil, au Bilderberg, de Jon Corzine, Peter Sutherland, James Johnson, Robert Zoellick et Lloyd Blankfein - cinq maquereaux de GS, quand la France était représentée au Bilderberg [12] par huit personnes en 2007 (Daniel Estulin, "La véritable histoire du Bilderberg", Nouvelle Terre, 2008)...
Denis Jaisson,
Place de Grève
censuré chez youtube.com
mais libre chez rutube.ru
[1] Chaussemy participa à la tentative de privatisation (i) de l'Ecole-92 (Fribourg en Brisgau) en manipulant les parents qui la géraient (ii). Parce qu'on s'opposait à la privatisation, du côté allemand, on fit croire aux parents que celle-ci était inévitable; on leur demanda de faire une proposition… En dernier ressort, celle-ci aurait été présentée, par leurs chaperons (Chaussemy et l'AEFE) comme une demande de privatisation faite par les parents: une petite révolution colorée, en quelque sorte
(i) une habitude de la gauche qui sait qui remplit sa gamelle
(ii) l'ouverture de cette école ne fut pas le fait de la gauche-bobo; elle procédait de la volonté populaire
Chaussemy regrettait le sens de l'Histoire, en public, mais poussait à la roue, en coulisse; des enseignants syndiqués firent l'apologie de la privatisation... La manœuvre fit long feu car le peuple veillait au grain: la déferlante libérale* de l'UMPS
* Manuel Valls, fils-à-papa qui «assume» en déléguant: «nous devons assumer pleinement l’économie de marché» (France-Soir, 19/5/2008)
[2] Ci-dessous, Etienne Chouard et les deux mâchoires de la «pince bancaire»: la dette et la création monétaire
La loi «Pompidou-Giscard» du 3/1/1973 interdit à l’Etat de se prêter à lui-même, à taux zéro (ou presque). De facto, elle donna aux banques privées le droit régalien de battre monnaie, en obligeant l’Etat à emprunter, à taux d’usure, au marché privé. L’article 104 du traité de Maastricht et l’article 123 du traité de Lisbonne ont généralisé, à l’échelle européenne, cette loi qui fut abrogée en 1993... Maurice Allais, prix Nobel d'économie: «la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique à la création de monnaie par les faux monnayeurs» - "La Crise mondiale d’aujourd’hui", éd. Clément Juglar, 1999, p.110 (épuisé; Chouard a mis ce document à la disposition des lecteurs, ici: etienne.chouard.free.fr)
[3] Ambrose Evans-Pritchard, après avoir consulté les archives américaines ouvertes au public en été 2000: «Robert Schuman le visionnaire et Paul-Henri Spaak, ancien chef du gouvernement belge, étaient traités comme des employés par leurs mécènes américains (…) Un mémo de la section européenne (du Département d’Etat des Etats-Unis) daté du 11/6/1965 conseilla à Robert Marjolin, vice-président de la Communauté Economique Européenne, d’aller vers l’union monétaire de façon confidentielle. On lui recommanda d’empêcher tout débat à ce sujet» (le Telegraph du 19/9/2000). La gauche libérale et la droite financière ont respecté la consigne; aujourd'hui, l'UMPS et les media de la crétinformation promettent les pires épreuves aux nations qui abandonneront l'€ pour recouvrer leur souveraineté. Joseph Stiglitz*, à l'Express, le 11/2/2010:
«il n'y a pas de risque pour la zone €»
Warren Buffett, en mars 2008 l'homme le plus riche du monde: «il y a une lutte des classes. C'est ma classe qui la fait, et nous la gagnons» - New York Times, 26/11/2006.
Nounours vend la peau des adhérents...
...La jaunisse de Joseph Thouvenel
ait le bonheur de libertepolitique.com, site
sarkozyste de rabattage des Catho' de droite
Ci-dessus, la nouvelle carte de GS qui a Le Monde dans la poche, au figuré comme au figuré: «pourtant, au-delà des apparences, le réseau d'influence qui a fait sa puissance avant ou pendant la tourmente politique financière de 2008 a perdu de son efficacité» (14/11/2011).
(i) "Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK", voltairenet.org, 26/5/2011
(ii) "Le doigt sur la couture du pantalon descendu sur les chevilles: schizophrénie ou féminisation de la Grande Muette? (4/4)", jaisson.over-blog.com
Le chef d'état qui ne se rend pas à la Banque...
[7] En 2010, Stiglitz avait exprimé sa confiance dans l'investissement de la Banque [2] - dans votre porte-monnaie: l'€ des «vases communiquants» de la dette grecque. Deux ans plus tard, il demanda* «comment l'€ va finir» et rappela, à propos de l'étalon or, que «ce sont les premiers pays à l'avoir quitté qui s'en sont sorti le mieux» (pendant la crise de 1929); un investissement qui rapporte gros, en somme.
* Les Echos du «tapin», le 17/1/2012
John Swinton*, ancien rédacteur en chef du New York Times, aux Echos: «nous sommes des prostituées intellectuelles»; Stiglitz aussi.
* Richard Boyer et Herbert Morais, "Labor's Untold Story", p.81.
[8] Les faux derches du PS promettent le «changement», dans une video* puérile de campagne, mais ils ne changeront rien aux fondamentaux de la paupérisation par spoliation bancaire.
* corrigée et complétée ci-dessous
[9] Parce qu'il reconnaît son ennemi (la Banque), le patriotisme bien compris de Jaurès est pacifiste:
[10] Toutefois, une guerre est en cours: celle que la Banque fait contre les peuples*. Dans cette guerre-là, la France est, à la fois, victime (vous et moi) et partie prenante - la Banque, son larbin Sarkozy et son grand-prêtre, Mgr Ravel, évêque aux armées*. La dite «partie» est «prenante» dans tous les sens du terme; par définition, une «puissance coloniale»...
* «Le doigt sur la couture du pantalon descendu sur les chevilles: schizophrénie ou féminisation de la grande Muette?» (4ème partie), jaisson.over-blog.com
amenés les principes de Maastricht?»
une guerre politique entre les nations européennes»
* egaliteetreconciliation.fr
...sans oublier la touchante sincérité du faux
dur, au tapin de Radio Judaïca (17/6/2011):
[12] Lloyd Blankfein, président de GS: «je fais le travail de Dieu» (The Sunday Times, 8/11/2009). Valls, au Bilderberg, est-il dans le secret de Dieu?
Etoile montante de l'UMPS: Manuel Valls,
acculé contre la «reductio ad Hitlerum»